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George SAND (1804-1876) - Chatterton
Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,
Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,
Qu'au Théâtre-Français on l'a défiguré,
Quand vous aurez crié sept fois à l'athéisme,
Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,
Vous n'aurez pas prouvé que je n'ai pas pleuré.
Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,
Savez-vous, moucherons, ce que je vous...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - Corps et âmes
Heureuses les lèvres de chair !
Leurs baisers se peuvent répondre ;
Et les poitrines pleines d'air !
Leurs soupirs se peuvent confondre.
Heureux les coeurs, les coeurs de sang !
Leurs battements peuvent s'entendre ;
Et les bras ! Ils peuvent se tendre,
Se posséder en s'enlaçant.
Heureux aussi les doigts ! Ils touchent ;
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La grande allée
C'est une grande allée à deux rangs de tilleuls.
Les enfants, en plein jour, n'osent y marcher seuls,
Tant elle est haute, large et sombre.
Il y fait froid l'été presque autant que l'hiver ;
On ne sait quel sommeil en appesantit l'air,
Ni quel deuil en épaissit l'ombre.
Les tilleuls sont anciens ; leurs feuillages pendants
Font...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Je l'ai prise dans mes bras
Je l'ai prise dans mes bras,
La petite sirène
Aux yeux éblouis.
Et voici qu'en chantant, ce soir, je la promène
En mon beau paradis.
Comme la lune sur la mer,
Sa longue chevelure bleue
Se mêle à la mienne,
Qui est d'or.
Sa belle queue
Guy De Maupassant, La Peur J'arrive à ma seconde émotion. C'était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. La nuit vint deux heures plus tôt, tant le ciel était sombre. J'avais pour guide un paysan qui marchait à mon côté, par un tout petit chemin, sous une voûte de sapins dont le vent déchaîné tirait des hurlements. Entre les cimes, je voyais courir des nuages en déroute, des nuages éperdus qui semblaient fuir...
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