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présent.
L'abbé Prévost, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut. Nous prîmes un appartement meublé à Paris. Ce fut dans la rue V... et, pour mon malheur, auprès de la maison de M. de B..., célèbre fermier général. Trois semaines se passèrent, pendant lesquelles j'avais été si rempli de ma passion que j'avais peu songé à ma famille et au chagrin que mon père avait dû ressentir de mon absence. Cependant, comme...
Honoré de Balzac, Étude de femme, 1830. Pour une femme à principes, il était difficile de tomber en de meilleures mains. N'est-ce pas beaucoup pour une femme vertueuse que d'avoir épousé un homme incapable de faire des sottises ? Il s'est rencontré des dandies qui ont eu l'impertinence de presser légèrement la main de la marquise en dansant avec elle, ils n'ont recueilli que des regards de mépris, et tous ont éprouvé cette indifférence insultante qui,...
Jean-Michel Ribes, Monologues, bilogues, trilogues (1997), Actes Sud-Papiers. Ca fait peur, non? Si, ça fait peur! On vit dans le danger nuit et jour et personne ne le sait. Alors bien sûr les gens vous croisent et vous disent « Ah tiens bonjour, salut, comment vas-tu, alors en forme? ». Qu'est-ce que vous voulez que je leur réponde?! Je leur dis « Oui ça va, ça va bien, très...
Henry Miller, Tropique du Cancer Grands Dieux ! Que suis-je devenu ? Quel droit avez-vous, vous tous, d'encombrer ma vie, de me voler mon temps, de sonder mon âme, de sucer mes pensées, de m'avoir pour compagnon, pour confident, pour bureau d'information ? Pour quoi me prenez-vous ? Suis-je un amuseur stipendié, dont on exige tous les soirs qu'il joue...
Joseph CONRAD, L'agent secret La terre paraissait un autre monde. Nous sommes accoutumés à regarder le corps entravé d'un monstre vaincu, mais là-bas - là-bas on avait sous les yeux une chose monstrueuse, et en liberté. C'était un autre monde, et les hommes étaient - non, ils n'étaient pas inhumains. Eh bien, voyez-vous, c'était ça le pire - se douter qu'ils n'étaient pas inhumains. Ça vous venait tout doucement. Ils hurlaient et bondissaient, et tournoyaient et...
Molière, Dom Juan, Acte I, scène 1 GUSMAN: Quoi? ce départ si peu prévu serait une infidélité de Dom Juan? Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire? SGANARELLE: Non, c'est qu'il est jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. GUSMAN: Un homme de sa qualité ferait une action si lâche? SGANARELLE: Eh oui, sa qualité! La raison en est belle, et c'est par là qu'il s'empêcherait des choses. GUSMAN: Mais les saints nœuds du mariage...
Abbé Prévost, Manon Lescaut - Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir... Amoureux de Manon Lescaut, désespéré de son infidélité, et séparé d'elle sur ordre de son père, le jeune chevalier Des Grieux s'est orienté, sous l'influence de son ami Tiberge, vers l'état ecclésiasitique. Mais Manon le retrouve et vient lui rendre visite au séminaire. Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir et elle s'engagea à la...
Rémy BELLEAU (1528-1577) (Recueil : Les Odes d'Anacréon Téien) - La Cygalle
O que nous t'estimons heureuse,
Gentille Cygale amoureuse,
Car aussi tost que tu as beu
Dessus les arbrisseaux un peu
De la rosée, aussi contente
Qu'est une princesse puissante,
Tu fais de ta doucette vois
Tressaillir les monz et les bois.
Tout ce qu'aporte la campagne,
Tout ce qu'aporte la montagne,
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Cependant le soleil fournissant sa journée
Cependant le soleil fournissant sa journée
Voit son maître à la croix de tourments foisonné,
Ja prêt à rendre l'âme : il blêmit étonné,
Et volontiers sa course eût ailleurs détourné.
Il se fâche de voir sa tête environnée
D'un brillant diadème, et dit passionné :
Dois-je voir de rayons ma tête couronnée,...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Quand j'aperçois ton blond chef, couronné
Quand j'aperçois ton blond chef, couronné
D'un laurier vert, faire un luth si bien plaindre
Que tu pourrais à te suivre contraindre
Arbres et rocs ; quand je te vois orné,
Et, de vertus dix mille environné,
Au chef d'honneur plus haut que nul atteindre,
Et des plus hauts les louanges éteindre,
Lors dit mon coeur en soi...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Chanson
Vous, avec vos yeux, avec tes yeux,
Dans la bastille que tu hantes !
Celui qui dormait s'est éveillé
Au tocsin des heures beuglantes.
Il prendra sans doute
Son bâton de route
Dans ses mains aux paumes sanglantes.
Il ira, du tournoi au combat,
À la défaite réciproque ;
Qu'il fende heaumes beaux...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Choeur
Hors des cercles que de ton regard tu surplombes,
Démon concept, tu t'ériges et tu suspends
Les males heures à ta robe, dont les pans
Errent au prime ciel comme un vol de colombes.
Toi, pour qui sur l'autel fument en hécatombes
Les lourds désirs plus cornus que des égipans,
Electuaire sûr aux bouches des serpents,
Et rite apotropée à la fureur des trombes...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Je naquis au bord d'une mer...
Je naquis au bord d'une mer dont la couleur passe
En douceur le saphir oriental. Des lys
Y poussent dans le sable, ah, n'est-ce ta face
Triste, les pâles lys de la mer natale ;
N'est-ce ton corps délié, la tige allongée
Des lys de la mer natale !
Ô amour, tu n'eusses souffert qu'un...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - L'investiture
Nous longerons la grille du parc,
A l'heure où la Grande Ourse décline ;
Et tu porteras - car je le veux -
Parmi les bandeaux de tes cheveux
La fleur nommée asphodèle.
Tes yeux regarderont mes yeux ;
A l'heure où la grande Ourse décline. -
Et mes yeux auront la couleur
De la fleur nommée asphodèle.
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Le judicieux conseil
Pourquoi cette rage,
Ô ma chair, tu ne rêves
Que de carnage,
De baisers !
Mon âme te regarde,
En tes joutes, hagarde :
Mon âme ne veut pas
De ces folâtres pas.
Aussi, parmi cette flamme,
Que venez-vous faire,
Ô mon âme !
Ah, laissez
Vos bouquets d'ancolie,
Et faites...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Passe-temps
Blanc satin neuf, oeuf de couvée fraîche,
Neige qui ne fond,
Que vos tétins, l'un à l'autre revêche,
Si tant clairs ne sont.
Chapelets de fine émeraude, ophites,
Ambre coscoté,
Semblables aux yeux dont soulas me fîtes,
Onques n'ont été.
Votre crêpe chef le soleil efface,
Et votre couleur
Fait se dépiter la cerise, et passe
La rose...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - Un troupeau ...
Un troupeau gracieux de jeunes courtisanes
S'ébat et rit dans la forêt de mon âme.
Un bûcheron taciturne et fou frappe
De sa cognée dans la forêt de mon âme.
Mais n'ai-je pas fait chanter sous mes doigts
(Bûcheron, frappe !) la lyre torse trois fois ?
(Bûcheron, frappe !) n'est-elle pas, mon âme,
Comme un qui presse de...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Comme un corps féminin que la mère Nature
Comme un corps féminin que la mère Nature
N'a point favorisé de présent gracieux
S'efforce vainement, d'un art industrieux,
A vouloir déguiser sa première figure,
Ainsi l'illustre honneur par qui ma vie endure,
Sans être atteint du dard du premier né des dieux,
S'ombre inutilement pour...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Ha Dieu ! que j'ai de bien alors que je baisotte
Ha Dieu ! que j'ai de bien alors que je baisotte
Ma jeune folion dedans un riche lit
Ha Dieu ! que j'ai de bien en ce plaisant conflit,
Perdant mon plus beau sang par une douce flotte.
Ha Dieu ! que j'ai...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Je l'oeilladais mi-nue, échevelée
Je l'oeilladais mi-nue, échevelée,
Par un pertuis dérobé finement,
Mon coeur battait d'un tel débattement
Qu'on m'eût jugé comme en peur déréglée.
Or' j'étais plein d'une ardeur enflammée,
Ore de glace en ce frissonnement.
Je fus ravi d'un doux contentement,
Tant que ma vie en fut toute pâmée.
...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Je penserai plutôt la mer non variable
Je penserai plutôt la mer non variable,
Le beau printemps sans fleurs, le mois d'août sans moissons,
Le froidureux hiver sans neige, sans glaçons,
Et le pauvre idiot avisément croyable.
Je penserai plutôt le bonheur abhorrable,
L'automne sans fruitage, et sans nulles boissons,
Le monde sans...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - La honte à l'oeil baissé ne me fera point taire
La honte à l'oeil baissé ne me fera point taire,
Je ne craindrai l'orgueil du causeur affeté,
Je ne me cacherai pour n'être fréquenté,
Laissant la sainte Amour qui ne me veut complaire.
Je connais maintenant mon humeur téméraire,
C'est trop pour un mortel qu'une Divinité,
J'aimerai...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - M'amour, tu as trahi ma jeunesse peu caute
M'amour, tu as trahi ma jeunesse peu caute.
Je brûle t'oeilladant, certes je n'en puis plus !
Vois ma couleur changeante et vois mes sens émus,
Je suis près du péril de l'agréable faute.
Je ne quiers si tu es papiste ou huguenote,
Amour n'a point de...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi
Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi,
Et ne m'allègue plus ma sainte ardeur éprise,
Disant que je m'en aille à Théophile exquise
A qui j'offris mes voeux premièrement qu'à toi.
Je me fâche vraiment de ce double renvoi
Qui fraude les loyers de ma brave entreprise :
Le grand Prince use...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie de le dire
Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie de le dire.
Quoi ? vous rêvez, ce semble, ô quelle étrange humeur !
Mais ce beau teint changeant m'avant-court un bonheur,
Et ce vent tremblotant qui doucement soupire.
Las ! ce bel oeil baissé, dont le jour...
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