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Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, I, VII, 7 En mettant la tête hors de l'entrepont, je fus frappé d'un spectacle sublime. Le bâtiment avait essayé de virer de bord ; mais n'ayant pu y parvenir, il s'était affalé sous le vent. A la lueur de la lune écornée, qui émergeait des nuages pour s'y replonger aussitôt, on découvrait sur les deux bords du navire, à travers une brume jaune, des côtes hérissées de rochers. La mer boursouflait ses...
Antoine de BERTIN (1752-1790) - Élégie
(fragment)
Ô tristesse ! ô regrets ! ô jours de mon enfance,
Hélas ! un sort plus doux m'était alors promis.
Né dans ces beaux climats et sous les cieux amis
Qu'au sein des mers de l'Inde embrase le tropique,
Elevé dans l'orgueil du luxe asiatique,
La pourpre, le satin, ces cotons précieux
Que lave aux bords du Gange...
Rémy BELLEAU (1528-1577) (Recueil : La Bergerie) - Avril
Avril, l'honneur et des bois
Et des mois,
Avril, la douce esperance
Des fruits qui soubs le coton
Du bouton
Nourrissent leur jeune enfance ;
Avril, l'honneur des prez verds,
Jaune, pers,
Qui d'une humeur bigarrée
Emaillent de mille fleurs
De couleurs
Leur parure diaprée ;
Avril, l'honneur des souspirs
Des zephyrs,
Qui, soubs le vent de leur...
Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le voyage
A Maxime Du Camp.
I
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur...
Félix ARVERS (1806-1850) - A mon ami ***
Tu sais l'amour et son ivresse
Tu sais l'amour et ses combats ;
Tu sais une voix qui t'adresse
Ces mots d'ineffable tendresse
Qui ne se disent que tout bas.
Sur un beau sein, ta bouche errante
Enfin a pu se reposer,
Et sur une lèvre mourante
Sentir la douceur enivrante
Que recèle un premier baiser…
Maître de ces...
Paul ARÈNE (1843-1896) - Sur un Eventail
(pour Jeanne Charcot).
***
Si les ondines et les fées
Maintenant ainsi qu'autrefois
Sur une coquille de noix
Naviguaient, de corail coiffées,
Et si j'étais, - car nous aimons
Suivre parfois d'étranges rêves, -
Un des minuscules démons
Rois de la mer bleue et des grèves,
Je ne voudrais d'autre travail
Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Steam-boat
A une passagère.
En fumée elle est donc chassée
L'éternité, la traversée
Qui fit de Vous ma soeur d'un jour,
Ma soeur d'amour ! ...
Là-bas : cette mer incolore
Où ce qui fut Toi flotte encore...
Ici : la terre, ton écueil,
Tertre de deuil !
On t'espère là... Va légère !
Qui te bercera, Passagère?...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Veillée
Quand ma lampe est éteinte, et que pas une étoile
Ne scintille en hiver aux vitres des maisons,
Quand plus rien ne s'allume aux sombres horizons,
Et que la lune marche à travers un long voile,
Ô vierge ! ô ma lumière ! En regardant les cieux,
Mon coeur qui croit en vous voit rayonner vos yeux.
Non ! Tout n'est pas malheur...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Oeuvres chrétiennes) - Sonnet spirituel (XVIII)
Je regrette en pleurant les jours mal employez
A suivre une beauté passagere et muable,
Sans m'eslever au ciel et laisser memorable
Maint haut et digne exemple aux esprits devoyez.
Toi qui dans ton pur sang nos mesfaits as noyez,
Juge doux, benin pere et sauveur pitoyable,
Las ! releve, ô Seigneur ! un pecheur...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Divers jeux rustiques) - D'un vanneur de blé aux vents
A vous, troupe légère,
Qui d'aile passagère
Par le monde volez,
Et d'un sifflant murmure
L'ombrageuse verdure
Doucement ébranlez,
J'offre ces violettes,
Ces lis et ces fleurettes,
Et ces roses ici,
Ces vermeillettes roses,
Tout fraîchement écloses,
Et ces oeillets aussi.
De votre douce haleine
Éventez cette plaine,
Éventez ce séjour,
Cependant...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - De ce royal palais que bâtiront mes doigts
De ce royal palais que bâtiront mes doigts,
Si la bonté du roi me fournit de matière,
Pour rendre sa grandeur et beauté plus entière,
Les ornements seront de traits et d'arcs turquois.
Là d'ordre flanc à flanc se verront tous nos rois,
Là se verra maint faune et nymphe passagère,...
Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Une fleur passagère, une vaine peintur
Une fleur passagère, une vaine peinture,
Faisaient de mes beaux jours les plus douces clartés,
Et dans un labyrinthe, errant de tous côtés,
Je faisais de mon sort la douteuse aventure.
Sans aucun soin du temps, ni de la sépulture,
La fureur m'emportait parmi les vanités,
Et toujours soupirant après...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La belle viole
A vous trouppe légère
Qui d'aile passagère
Par le monde volez...
JOACHIM DU BELLAY.
Accoudée au balcon d'où l'on voit le chemin
Qui va des bords de Loire aux rives d'Italie,
Sous un pâle rameau d'olive son front plie.
La violette en fleur se fanera demain.
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Les tronçons du serpent
D'ailleurs les sages ont dit : Il ne faut point attacher
son coeur aux choses passagères.
SADI, Gulistan.
Je veille, et nuit et jour mon front rêve enflammé,
Ma joue en pleurs ruisselle,
Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé
Ses beaux yeux de gazelle.
Car elle avait quinze ans,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Promenades dans les rochers (IV)
QUATRIEME PROMENADE
Dieu ! que les monts sont beaux avec ces taches d'ombre !
Que la mer a de grâce et le ciel de clarté !
De mes jours passagers que m'importe le nombre !
Je touche l'infini, je vois l'éternité.
Orages ! passions ! taisez-vous dans mon âme !
Jamais si...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie cinquième
J'avais cru jusqu'ici bien connaître l'amour :
Je me trompais, Clymène ; et ce n'est que d'un jour
Que je sais à quel point peuvent monter ses peines.
Non pas qu'ayant brûlé pour beaucoup d'inhumaines,
Un esclavage dur ne m'ait assujetti ;
Mais je compte pour rien tout ce que j'ai senti.
Des douleurs qu'on endure en...
Jean LAHOR (1840-1909) (Recueil : L'illusion) - Brahm
Je suis l'Ancien, je suis le Mâle et la Femelle,
L'Océan d'où tout sort, où tout rentre et se mêle ;
Je suis le Dieu sans nom, aux visages divers ;
Je suis l'Illusion qui trouble l'univers.
Mon âme illimitée est le palais des êtres ;
Je suis l'antique Aïeul qui n'a pas eu d'ancêtres.
Dans mon rêve éternel flottent sans fin les cieux ;
Je...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Elégie
Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie;
Des rapides printemps respire au moins les fleurs.
Aux chastes voluptés abandonnons nos coeurs,
Aimons-nous sans mesure, à mon unique amie!
Quand le nocher battu par les flots irrités
Voit son fragile esquif menacé du naufrage,
Il tourne ses regards aux bords qu'il a quittés,
Et regrette trop tard les loisirs...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Invocation
O toi qui m'apparus dans ce désert du monde,
Habitante du ciel, passagère en ces lieux !
O toi qui fis briller dans cette nuit profonde
Un rayon d'amour à mes yeux ;
A mes yeux étonnés montre-toi tout entière,
Dis-moi quel est ton nom, ton pays, ton destin.
Ton berceau fut-il sur la terre ?
Ou n'es-tu qu'un souffle divin...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - La sagesse
Ô vous, qui passez comme l'ombre
Par ce triste vallon des pleurs,
Passagers sur ce globe sombre,
Hommes! mes frères en douleurs,
Ecoutez : voici vers Solime
Un son de la harpe sublime
Qui charmait l'écho du Thabor :
Sion en frémit sous sa cendre,
Et le vieux palmier croit entendre
La voix du vieillard de Ségor!
Insensé le...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Sapho
L'aurore se levait, la mer battait la plage ;
Ainsi parla Sapho debout sur le rivage,
Et près d'elle, à genoux, les filles de Lesbos
Se penchaient sur l'abîme et contemplaient les flots :
Fatal rocher, profond abîme !
Je vous aborde sans effroi !
Vous allez à Vénus dérober sa victime :
J'ai méconnu l'amour, l'amour punit mon crime.
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Lettres morales et poétiques) - Le Palais de la Fortune
(Lettre IX)
[...] Dans une île branlante, et de sable mouvant,
Qui suit le cours des flots, et roule au gré du vent,
Il se voit un Palais, sans règle et sans mesure,
Mais d'une extravagante et bizarre structure,
Dont l'ouvrage subit, sans le secours de l'art,
S'éleva de morceaux...
Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : L'ombre ardente) - Le jeune homme et la mort
Le long des marbres noirs et des sombres portiques,
Bordant du pâle Hadès les quais silencieux,
L'éphèbe éblouissant et l'espoir dans les yeux
Descend d'un pas léger les trois degrés mystiques.
Fort de la calme foi des calmes temps antiques,
Il sait que chez les morts, séjours mystérieux,
Le héros chaste et...
Charles-Louis de MALFILATRE (1732-1767) - Le soleil fixe au milieu des planètes
L'homme a dit : "Les cieux m'environnent,
Les cieux ne roulent que pour moi ;
De ces astres qui me couronnent
La nature me fit le roi :
Pour moi seul le soleil se lève,
Pour moi seul le soleil achève
Son cercle éclatant dans les airs ;
Et je vois, souverain tranquille,
Sur son poids la terre immobile
Au centre...
Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Le Solitaire
(Extrait)
... Ô plaisirs passagers de notre vanité !
Êtes-vous donc suivis de quelque éternité ?
Éternité de bien, éternité de peine,
Lorsque je pense à toi tu m'assèches la veine :
Ma plume ni mes vers ne peuvent plus couler,
Ma langue s'engourdit, je ne peux plus parler.
Gouffre d'éternité, tu n'as ni fond ni rive,
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