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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - Mais odeur ici ...
Mais odeur ici
D'encens qui revient,
Église qui prie
De Dominicains,
Et comme un enfant
Dont les yeux se mouillent,
Le coeur repentant
Et qui s'agenouille,
Rue qui fait le mal,
Rue qui fait le bien,
Et d'une âme égale
Comme les humains,
Puis soudain confuse,
Choses accomplies,
Après...
Alphonse ESQUIROS (1814-1876) - Paris aux réverbères
Quid Romae faciam ?
...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Ma maison
Face au midi, bien adossée
A l'ancien étang féodal
Dont elle épaule la chaussée,
Elle fut le moulin banal
Où deux ou trois pauvres villages
Et quelques petits mas perdus,
Avec leurs maigres attelages
Plusieurs siècles sont descendus
Moudre, au tic tac vieillot et grêle
D'un mécanisme trébuchant,
Tout ce que la dîme ou la grêle
Laissaient...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison
Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison,
Sans craindre que ma chair, vouée aux oeuvres viles,
Apporte le relent de luxure des villes
A la candeur des jupes d'ombre en oraison ?
Je songe à d'autres jupes d'ombre qui sont douces
Pour endormir l'effroi des poètes malades,
A des doigts...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - J'écris ; entre mon rêve et toi la lampe chante
J'écris ; entre mon rêve et toi la lampe chante.
Nous écoutons, muets encor de volupté,
Voleter un phalène aveugle dans la chambre.
Ton visage pensif est rose de clarté.
Tu caresses les doigts que je te laisse et songes :
" Si vraiment il m'aimait ce soir, écrirait-il...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Le soir léger, avec sa brume claire et bleue
Le soir léger, avec sa brume claire et bleue,
Meurt comme un mot d'amour aux lèvres de l'été,
Comme l'humide et chaud sourire heureux des veuves
Qui rêvent dans leur chair d'anciennes voluptés.
La ville, pacifique et lointaine, s'est tue.
Dans le jardin pensif où descend le repos
Frissonne avec...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - A des oiseaux envolés
Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Madame D. G. de G.
Jadis je vous disais : -- Vivez, régnez, Madame !
Le salon vous attend ! le succès vous réclame !
Le bal éblouissant pâlit quand vous partez !
Soyez illustre et belle ! aimez ! riez ! chantez !
Vous avez la splendeur des astres et des roses !
Votre regard charmant, où je lis...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Aux arbres
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson pour faire danser en rond les petits enfants
Grand bal sous le tamarin.
On danse et l'on tambourine.
Tout bas parlent, sans chagrin,
Mathurin à Mathurine,
Mathurine à Mathurin.
C'est le soir, quel joyeux train !
Chantons à pleine poitrine
Au bal plutôt qu'au lutrin.
Mathurin a Mathurine,
Mathurine a Mathurin.
Découpe comme au burin,
L'arbre, au bord...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Charles Vacquerie
Il ne sera pas dit que ce jeune homme, ô deuil !
Se sera de ses mains ouvert l'affreux cercueil
Où séjourne l'ombre abhorrée,
Hélas ! et qu'il aura lui-même dans la mort
De ses jours généreux, encor pleins jusqu'au bord,
Renversé la coupe dorée,
Et que sa mère, pâle et perdant la raison,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Religions et religion) - Dante écrit deux vers
Dante écrit deux vers, puis il sort ; et les deux vers
Se parlent. Le premier dit : - Les cieux sont ouverts.
Cieux ! je suis immortel. - Moi, je suis périssable.
Dit l'autre. - je suis l'astre. - Et moi le grain de sable.
- Quoi ! tu doutes étant fils d'un enfant du ciel !
- Je me...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Garde à jamais dans ta mémoire
Garde à jamais dans ta mémoire,
Garde toujours
Le beau roman, la belle histoire
De nos amours !
Moi, je vois tout dans ma pensée,
Tout à la fois !
La trace par ton pied laissée
Au fond des bois,
Les champs, les pelouses qui cachent
Nos verts...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Georges et Jeanne
Moi qu'un petit enfant rend tout à fait stupide,
J'en ai deux ; George et Jeanne ; et je prends l'un pour guide
Et l'autre pour lumière, et j'accours à leur voix,
Vu que George a deux ans et que Jeanne a dix mois.
Leurs essais d'exister sont divinement gauches ;
On croit, dans leur parole où...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je travaille
Amis, je me remets à travailler ; j'ai pris
Du papier sur ma table, une plume, et j'écris ;
J'écris des vers, j'écris de la prose ; je songe.
Je fais ce que je puis pour m'ôter du mensonge,
Du mal, de l'égoïsme et de l'erreur ; j'entends
Bruire en moi le gouffre obscur des mots flottants ;...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - La nature
- La terre est de granit, les ruisseaux sont de marbre ;
C'est l'hiver ; nous avons bien froid. Veux-tu, bon arbre,
Être dans mon foyer la bûche de Noël ?
- Bois, je viens de la terre, et, feu, je monte au ciel.
Frappe, bon bûcheron. Père, aïeul, homme, femme,
Chauffez au feu vos mains, chauffez à Dieu votre âme.
Aimez, vivez. -...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les paysans au bord de la mer
I
Les pauvres gens de la côte,
L'hiver, quand la mer est haute
Et qu'il fait nuit,
Viennent où finit la terre
Voir les flots pleins de mystère
Et pleins de bruit.
Ils sondent la mer sans bornes ;
Ils pensent aux écueils mornes
Et triomphants ;
L'orpheline pâle...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Nuit
Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde, où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Singe et le Dauphin
C'était chez les Grecs un usage
Que sur la mer tous voyageurs
Menaient avec eux en voyage
Singes et Chiens de Bateleurs.
Un Navire en cet équipage
Non loin d'Athènes fit naufrage,
Sans les Dauphins tout eût péri.
Cet animal est fort ami
De notre espèce : en son histoire
Pline le dit, il le faut croire.
Il sauva...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Chant d'amour (I)
Naples, 1822.
Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre,
Le doux frémissement des ailes du zéphyre
À travers les rameaux,
Ou l'onde qui murmure en caressant ces rives,
Ou le roucoulement des colombes plaintives,
Jouant aux bords des eaux ;
Si, comme ce roseau qu'un souffle heureux anime,
Tes cordes exhalaient...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) - L'Île du Plaisir
Sous un climat étrange, où sept fois tous les jours
La mer change d'assiette, et la vague de cours,
Il se voit sur les eaux une île vagabonde
Qui flotte sans arrêt au mouvement de l'onde,
Comme un navire errant que le phare et le nord
Auraient abandonné, loin de rade et de port.
Sur ses bords jour et...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Le barde de Temrah
Le soleil a doré les collines lointaines ;
Sous le faîte mouillé des bois étincelants
Sonne le timbre clair et joyeux des fontaines.
Un chariot massif, avec deux buffles blancs,
Longe, au lever du jour, la sauvage rivière
Où le vent frais de l'Est rit dans les joncs tremblants.
Un jeune homme, vêtu...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - L'automne
Le parc bien clos s'emplit de paix et d'ombre lente :
Un vent grave a soufflé sur le naïf orgueil
Du lys et la candeur de la rose insolente ;
Mais les arbres sont beaux comme des rois en deuil.
Encore un soir ! Des voix éparses dans l'automne
Parlent de calme espoir et d'oubli ; l'on dirait
Qu'un verbe de...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odes et poèmes) - A Béranger
Ode
Des chants, voilà toute sa vie !
Ainsi qu'un brouillard vaporeux,
Le souffle animé de l'envie
Glissa sur son coeur généreux
Toujours sa plus chère espérance
Rêva le bonheur de la France ;
Toujours il respecta les lois...
Mais les haines sont implacables,
Et sur le banc des vils coupables
La vertu s'assied quelquefois.
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Nobles et valets
Ces nobles d'autrefois dont parlent les romans,
Ces preux à fronts de boeuf, à figures dantesques,
Dont les corps charpentés d'ossements gigantesques
Semblaient avoir au soi racine et fondements ;
S'ils revenaient au monde, et qu'il leur prît l'idée
De voir les héritiers de leurs noms immortels,
Race de Laridons, encombrant les hôtels
Des ministres, - rampante,...
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