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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Bon chevalier masqué qui chevauche en silence
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance.
Le sang de mon vieux coeur n'a fait qu'un jet vermeil,
Puis s'est évaporé sur les fleurs, au soleil.
L'ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche
Et mon vieux coeur est...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Bonheur) - L'amour de la Patrie est le premier amour
L'amour de la Patrie est le premier amour
Et le dernier amour après l'amour de Dieu.
C'est un feu qui s'allume alors que luit le jour
Où notre regard luit comme un céleste feu ;
C'est le jour baptismal aux paupières divines
De l'enfant, la rumeur de l'aurore aux oreilles
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - L'hiver a cessé : la lumière est tiède
L'hiver a cessé : la lumière est tiède
Et danse, du sol au firmament clair.
Il faut que le coeur le plus triste cède
A l'immense joie éparse dans l'air.
Même ce Paris maussade et malade
Semble faire accueil aux jeunes soleils,
Et comme pour une immense accolade
Tend les mille bras de ses...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Pourquoi triste, ô mon âme
Pourquoi triste, ô mon âme
Triste jusqu'à la mort,
Quand l'effort te réclame,
Quand le suprême effort
Est là qui te réclame ?
Ah, tes mains que tu tords
Au lieu d'être à la tâche,
Tes lèvres que tu mords
Et leur silence lâche,
Et tes yeux qui sont morts !
N'as-tu pas l'espérance
De la...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens) - Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants, sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves....
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Ce n'est pas le trépas, c'est un très doux sommeil
Ce n'est pas le trépas, c'est un très doux sommeil
Qui bannit peu à peu l'éclair de ma paupière,
Adieu ; je vais jouir d'une douce lumière,
Attendant que ce corps s'anime de réveil.
Ami, ne pleure plus, ton amour non pareil
Recevra sa couronne au bout de la...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Je chante et pleure, et veux faire et défaire
Je chante et pleure, et veux faire et défaire,
J'ose et je crains, et je fuis et je suis,
J'heurte et je cède, et j'ombrage et je luis,
J'arrête et cours, je suis pour et contraire,
je veille et dors, et suis grand et vulgaire,
Je brûle et gèle, et...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Le baiser en l'Amour est l'octave en Musique
Le baiser en l'Amour est l'octave en Musique,
Vous en avez prins un, et vous en voulez deux ;
Pourquoy enervez-vous les accords amoureux,
C'est pecher, disiez-vous, contre la Theorique.
Non je ne baise point qu'en pure Arithmetique,
Respondis-je soudain, deux baisers savoureux
Font nombre, l'unité est un rien mal...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Muzain
Tu es le rien, fortune : et si es toute chose,
Rien, parce que de rien toutes choses se font,
Tout, parce que dans toi les choses se défont ;
Bref, tu es tout et rien, et leur métamorphose :
Mais ce n'est pas par toi que j'aime ces beaux yeux,
Qui me vont tempêtant sur un ardent...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Ô Dieu qui vois ceste rouë execrable
Ô Dieu qui vois ceste rouë execrable,
Horrible object de ton juste courroux,
Qui vois mon corps rompu de tant de coups,
Chasse de moi ton ire espouvantable.
Mes os brisez sous la barre effroyable,
Ma chair mollie et tous mes nerfs dissous,
Mes bras pendans et mes tristes genous
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Ores que je suis mort, je vai, je viens, je vire
Ores que je suis mort, je vai, je viens, je vire,
Et quand j'estoi vivant j'arrestoi aux desers,
Je peuploi les rochers, or' je peuple les mers,
Je portoi fruict sans vie, ores mon fruict respire.
Le Ciel me tempestoit, or l'onde me martire,
Ma mere m'assit...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Puisque tu veux dompter les siècles tout-perdants
Puisque tu veux dompter les siècles tout-perdants
Par le rare portrait de ses grâces divines,
Frise de chrysoliths ses tempes ivoirines,
Fais de corail sa lèvre, et de perle ses dents ;
Fais ses yeux de cristal, y plaçant au dedans
Un cercle de saphirs et d'émeraudes fines,
Puis musse...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Puisse advenir que ma fiere Maistresse
Puisse advenir que ma fiere Maistresse
Voyant le lict de mon sombre repos,
En souspirant me tienne ce propos,
La larme à l'oeil et le sein en tristesse :
Ô sainct dépost, enfant de ma rudesse,
Qui tien mon coeur enlacé dans tes os,
Reçoi benin ces pleurs et ces sanglots,
Et...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Qu'inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments
Qu'inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments,
Que toutes choses sont un seul être immobile ?
Vous n'avez fondement qui ne soit trop débile,
La nature le montre avec ses mouvements.
Et puisque le chaos reçoit les ornements
Qui donnent l'être heureux à sa masse infertile,
Ornements différents, quelle règle subtile
Peut...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde
Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde
Aux rais du grand Soleil qui n'a point de pareil :
Le grand Soleil aussi miroit son teint vermeil
Au Ray de mon Soleil que nul ray ne seconde :
Mon Soleil au Soleil estoit Soleil et onde :
Le grand Soleil estoit...
Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Voz yeux plus prompts qu'esclairs, plus subtils que la foudr
Voz yeux plus prompts qu'esclairs, plus subtils que la foudre,
Plus beaux que le Soleil, plus parfaits que les Cieux :
Plus forts que la nature, et plus grands que les Dieux,
Sont les buchers ardents qui me mettent en poudre :
Or pouldre de voz yeux vous me verrez dissouldre...
Jules VERNE (1828-1905) - La fille de l'air
A Herminie.
Je suis blonde et charmante,
Ailée et transparente,
Sylphe, follet léger, je suis fille de l'air,
Que puis-je avoir à craindre ?
Une nuit de m'éteindre ?
Qu'importe de mourir comme meurt un éclair !
Je vole sur la nue ;
Aux mortels inconnue,
Je dispute en riant la vitesse aux zéphirs !...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Le malheur
Suivi du Suicide impie,
A travers les pâles cités,
Le Malheur rôde, il nous épie,
Prés de nos seuils épouvantés.
Alors il demande sa proie ;
La jeunesse, au sein de la joie,
L'entend, soupire et se flétrit ;
Comme au temps où la feuille tombe,
Le vieillard descend dans la tombe,
Privé du feu qui le nourrit.
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - Le Mont des Oliviers
I
Alors il était nuit et Jésus marchait seul,
Vêtu de blanc ainsi qu'un mort de son linceul ;
Les disciples dormaient au pied de la colline.
Parmi les oliviers qu'un vent sinistre incline
Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ;
Triste jusqu'à la mort; l'oeil sombre et ténébreux,
Le front baissé, croisant les...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Symétha
"Navire aux larges flancs de guirlandes ornés,
Aux Dieux d'ivoire, aux mâts de roses couronnés !
Oh ! qu'Eole, du moins, soit facile à tes voiles !
Montrez vos feux amis, fraternelles étoiles !
Jusqu'au port de Lesbos guidez le nautonier,
Et de mes voeux pour elle exaucez le dernier :
Je vais mourir, hélas ! Symétha s'est fiée
Aux flots profonds...
François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Ballade des Seigneurs du temps jadis
Qui plus, où est li tiers Calixte,
Dernier décédé de ce nom,
Qui quatre ans tint le papaliste,
Alphonse le roi d'Aragon,
Le gracieux duc de Bourbon,
Et Artus le duc de Bretagne,
Et Charles septième le bon ?
Mais où est le preux Charlemagne ?
Semblablement, le roi scotiste
Qui demi face ot, ce dit-on,
Vermeille...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Ce soir que vous ayant seulette rencontrée
Ce soir que vous ayant seulette rencontrée,
Pour guérir mon esprit et le remettre en paix
J'eus de vous, sans effort, belle et divine Astrée,
La première faveur que j'en reçus jamais.
Que d'attraits, que d'appas vous rendaient adorable !
Que de traits, que de feux me vinrent enflammer !
Je ne verrai jamais...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Nostre Aurore vermeille
Nostre Aurore vermeille
Sommeille,
Qu'on se taise à l'entour,
Et qu'on ne la resveille
Que pour donner le jour.
Vostre beauté divine,
Assassine
Nos coeurs par ses beaux yeux,
C'est la belle Lucine,
Le chef-d'oeuvre des Cieux.
En vous, belle Julie,
S'allie
La Grace et la bonté,
Et la Vertu remplie...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Tout beau corps, toute belle image
Tout beau corps, toute belle image
Sont grossiers auprès du visage
Que Philis a receu des cieux,
Sa bouche, son ris et ses yeux
Mettent tous les coeurs au pillage.
Sa gorge est un divin ouvrage,
Rien n'est si droit que son corsage,
En fin elle a, pour dire mieux,
Tout beau.
...
Ô sauveur, ô héros, vainqueur de crépuscule, César ! Dieu fait sortir de terre les moissons, La vigne, l'eau courante abreuvant les buissons, Les fruits vermeils, la rose où l'abeille butine, Les chênes, les lauriers, et toi, la guillotine. Prince qu'aucun de ceux qui lui donnent leurs voix Ne voudrait rencontrer le soir au coin d'un bois ! J'avais le front brûlant : je sortis par la ville. Tout m'y parut plein d'ombre et de guerre civile, Les passants me semblaient des spectres effarés...
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