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Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Suite du Repos de l'autheur) - A sa Sainte
Je fais sepulchre à ton loz de mes vers,
Vers, qu'Amour mesme ha pour nous fait si fors,
Qu'ilz ne craindront de la mort les effors,
Quand nous serons tous deux rongez des vers :
Tant que la vive ame de l'Univers,
Fera tourner la roue des sept corps,
Qui l'harmonie...
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Amoureux Repos) - De ses vers, à sa Sainte
J'ay fait bataille à ton nom, de mes vers,
Vers qu'Amour mesme a pour nous fait si fors
Qu'ilz ne craindront de la mort les effors
Quand nous serons desja fais proye aus vers :
Tant que la vie ame de l'univers
Fera tourner la rouë des sept corps,
Qui l'harmonie...
Louis DES MASURES (15xx-1574) - A la fontaine
Fontaine, dont l'eau cristalline,
D'amont le rocher tombe aval,
Murmurant parmi la colline,
Puis tombe paisible en son val,
Où d'une trace continue
Torse en serpent, se traîne et pousse,
Et, à travers l'herbe menue,
Passe, arrosant l'épaisse mousse,
Mille et mille oiseaux qui te hantent,
Le flateux bruit, le frais des eaux,
Et les nymphes...
Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Des roses
Un jour de may, que l'aube retournee
Rafraischissoit la claire matinee,
Afin d'un peu recreer mes esprits,
Au grand verger, tout le long du pourpris
Me promenois par l'herbe fraische et drue,
Là où je vis la rosee espandue.
L'aube naissante avoit couleur vermeille
Et vous estoit aux roses tant pareille
Qu'eussiez douté si la belle prenoit
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'âme errante
Je suis la prière qui passe
Sur la terre où rien n'est à moi ;
Je suis le ramier dans l'espace,
Amour, où je cherche après toi.
Effleurant la route féconde,
Glanant la vie à chaque lieu,
J'ai touché les deux flancs du monde,
Suspendue au souffle de Dieu.
Ce souffle épura la tendresse
Qui coulait de mon chant plaintif
Et...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - L'église d'Arona
On est moins seul au fond d'une église déserte :
De son père inquiet c'est la porte entr'ouverte ;
Lui qui bénit l'enfant, même après son départ,
Lui, qui ne dit jamais : "N'entrez plus, c'est trop tard !"
Moi, j'ai tardé, seigneur, j'ai fui votre colère,
Comme l'enfant qui tremble à la voix de son père,
Se dérobe au jardin tout...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - La maison de ma mère
Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde !
Ô premier univers où nos pas ont tourné !
Chambre ou ciel, dont le coeur garde la mappemonde,
Au fond du temps je vois ton seuil abandonné.
Je m'en irais aveugle et sans guide à ta porte,
Toucher le berceau nu qui daigna me nourrir.
Si je deviens âgée et faible,...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Le grillon
Triste à ma cellule,
Quand la nuit s'abat,
Je n'ai de pendule
Que mon coeur qui bat ;
Si l'ombre changeante
Noircit mon séjour,
Quelque atome chante,
Qui m'apprend le jour.
Dans ma cheminée,
Un grillon fervent
Faisant sa tournée
Jette un cri vivant :
C'est à moi qu'il livre
Son fin carillon,
Tout charmé de vivre
Et d'être grillon.
...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Quand le fil de ma vie...
Quand le fil de ma vie (hélas, il tient à peine ! )
Tombera du fuseau qui le retient encor ;
Quand ton nom, mêlé dans mon sort,
Ne se nourrira plus de ma mourante haleine ;
Quand une main fidèle aura senti ma main
Se refroidir sans lui répondre ;
Quand mon dernier espoir, qu'un souffle va confondre,
Ne trouvera...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Rêve d'une femme
Veux-tu recommencer la vie ?
Femme, dont le front va pâlir,
Veux-tu l'enfance, encor suivie
D'anges enfants pour l'embellir ?
Veux-tu les baisers de ta mère
Echauffant tes jours au berceau ?
- "Quoi ? mon doux Eden éphémère ?
Oh ! oui, mon Dieu ! c'était si beau !"
Sous la paternelle puissance
Veux-tu reprendre un calme essor ?
Et...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Une lettre de femme
Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire ;
J'écris pourtant,
Afin que dans mon coeur au loin tu puisses lire
Comme en partant.
Je ne tracerai rien qui ne soit dans toi-même
Beaucoup plus beau :
Mais le mot cent fois dit, venant de ce qu'on aime,
Semble nouveau.
Qu'il te porte au bonheur...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Une ruelle de Flandre
À Madame Desloges, née Leurs
Dans l'enclos d'un jardin gardé par l'innocence
J'ai vu naître vos fleurs avant votre naissance,
Beau jardin, si rempli d'oeillets et de lilas
Que de le regarder on n'était jamais las.
En me haussant au mur dans les bras de mon frère
Que de fois j'ai passé mes bras par...
Bonaventure DESPERRIERS (15xx-1544) - A Jeanne, princesse de Navarre
Un jour de mai , que l'aube retournée
Rafraischissoit la claire matinée,
Afin d'un peu récrier mes esprits,
Au grand verger, tout le long du pourpris,
Me promenois par l'herbe fraische et drue,
Là, où je vis la rosée épandue,
Et sur les choux ses rondelettes gantes
Courir, couler, pour s'entrebaiser toutes :
Le rossignol, ainsi qu'une buccine,
Par son doux chant,...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Autour des corps, qu'une mort avancée
Autour des corps, qu'une mort avancée
Par violance a privez d'un beau jour,
Les ombres vont, et font maint et maint tour,
Aimans encor leur dépoüille laissée.
Au lieu cruel, où j'eu l'ame blessée
Et fu meurtri par les flèches d'Amour,
J'erre, je tourne et retourne à l'entour,
Ombre maudite,...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Chanson
Un doux trait de vos yeux, ô ma fiere deesse !
Beaux yeux, mon seul confort,
Peut me remettre en vie et m'oster la tristesse
Qui me tient à la mort.
Tournez ces clairs soleils, et par leur vive flame
Retardez mon trespas :
Un regard me suffit : le voulez-vous, madame ?
Non, vous ne voulez pas.
Un...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Stances) - Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris
Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris !
La beauté qui me blesse, et qui tient mes esprits
En langueur continue,
Languit dedans un lit d'un mal plein de rigueur,
Son beau teint devient pâle, et sa jeune vigueur
Peu à peu diminue.
Plus grand heur en ce temps ne pouvait m'advenir,
Une heure...
Philippe DESPORTES (1546-1606) - Hélas ! si tu prens garde aux erreurs que j'ay faites
Hélas ! si tu prens garde aux erreurs que j'ay faites,
Je l'advouë, ô Seigneur ! mon martyre est bien doux :
Mais, si le sang de Christ a satisfait pour nous,
Tu decoches sur moi trop d'ardentes sagettes.
Que me demandes-tu ? mes oeuvres imparfaites,
Au lieu de t'adoucir, aigriront ton courroux ;
Soy-moy...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - La nuit de juin
A J-M De Heredia.
La nuit glisse à pas lents sous les feuillages lourds ;
Sur les nappes d'eau morte aux reflets métalliques,
Ce soir traîne là-bas sa robe de velours ;
Et du riche tapis des fleurs mélancoliques,
Vers les massifs baignés d'une fine vapeur,
Partent de chauds parfums dans l'air pris de torpeur.
Avec l'obsession...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Poëmes et poésies) - Les cygnes
Sous des massifs touffus, au fond désert du parc,
La colonnade antique arrondissant son arc,
Dans une eau sombre encore à moitié se profile ;
Et la fleur que le pampre ou que le lierre exile
Parfois brille furtive aux creux des chapiteaux.
L'eau sommeille ; une mousse y fait de sourds cristaux.
A peine un coin du ciel en éclaircit la moire,
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - Prologue
J'ai détourné mes yeux de l'homme et de la vie,
Et mon âme a rôdé sous l'herbe des tombeaux.
J'ai détrompé mon coeur de toute humaine envie,
Et je l'ai dispersé dans les bois par lambeaux.
J'ai voulu vivre sourd aux voix des multitudes,
Comme un aïeul couvert de silence et de nuit,
Et pareil aux sentiers qui vont aux solitudes,
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - La réserve
Quand neuf baisers m'auront été promis,
Ne m'en donne que huit, et malgré ta promesse,
Soudain, échappe, ma Thaïs.
En la trompant, augmente mon ivresse :
Cours te cacher derrière tes rideaux,
Dans ton alcôve, asyle du mystère,
Sous l'ombrage de tes berceaux ;
Fuis, reparais, et ris de ma colère.
De berceaux en berceaux, de réduit en réduit,
J'épierai de tes pas la...
Jean DORAT (1517-1588) - Sur le nom de la Royne
Tourné par Jehan Dorat
Poëte du Roy.
Riche fuz de beaulté qu'en toy mict la nature
Quant entre mille fleurs ung roy ta fleur cuillit
Pour anter à son lis qui en toy reflorit
En plusieurs aultres lys ayantz ta portraicture.
Riche fuz de tous biens en jeune nourriture,
Plus riche fuz...
Charles DOVALLE (1807-1829) - Bergeronnette
Pauvre petit oiseau des champs,
Inconstante bergeronnette.
Qui voltiges, vive et coquette,
Et qui siffles tes jolis chants ;
Bergeronnette si gentille,
Qui tournes autour du troupeau.
Par les prés sautille,...
Laurent DRELINCOURT (1626-1680) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Sur la mort - Remède
En tout tens, en tout lieu, sur la Terre et sur l'Eau,
Ressouvien toy, Mortel, que tu dois te résoudre
A voir, au premier Vent, éteindre ton Flambeau,
Et que ton Vase d'or, doit enfin, se dissoudre.
Jeune et vieus, riche et pauvre, est soumis au Tombeau ;
Les Lauriers les plus vers sont sujets à la Foudre...
Laurent DRELINCOURT (1626-1680) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Sur le passage de la Mer Rouge
Sur ton Dieu, peuple saint, justement tu te fondes,
Sa main, pour t'arracher à tes cruels bourreaux,
Fendant pour toi la mer, écartant ses roseaux,
Fait deux murs de cristal de ses eaux vagabondes.
Les poissons, bondissant de leurs grottes profondes,
Suspendus et fixés dans la glace des eaux,
Semblent, d'un oeil...
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