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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - On n'offense que Dieu ...
On n'offense que Dieu qui seul pardonne. Mais
On contriste son frere, on l'afflige, on le blesse,
On fait gronder sa haine ou pleurer sa faiblesse,
Et c'est un crime affreux qui va troubler la paix
Des simples, et donner au monde sa pâture,
Scandale, coeurs perdus, gros mots et rire épais.
Le plus...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Pensionnaires
L'une avait quinze ans, l'autre en avait seize ;
Toutes deux dormaient dans la même chambre.
C'était par un soir très lourd de septembre
Frêles, des yeux bleus, des rougeurs de fraise.
Chacune a quitté, pour se mettre à l'aise,
La fine chemise au frais parfum d'ambre.
La plus jeune étend les bras, et se cambre,
Et...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Va ton chemin sans plus t'inquiéter
Va ton chemin sans plus t'inquiéter !
La route est droite et tu n'as qu'à monter,
Portant d'ailleurs le seul trésor qui vaille,
Et l'arme unique au cas d'une bataille,
La pauvreté d'esprit et Dieu pour toi.
Surtout il faut garder toute espérance.
Qu'importe un peu de nuit et de souffrance ?
La route est bonne et la...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens) - Voeu
Ah ! les oaristys ! les premières maîtresses !
L'or des cheveux, l'azur des yeux, la fleur des chairs,
Et puis, parmi l'odeur des corps jeunes et chers,
La spontanéité craintive des caresses !
Sont-elles assez loin toutes ces allégresses
Et toutes ces candeurs ! Hélas ! toutes devers
Le printemps des regrets ont fui les noirs hivers
De mes ennuis,...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La colère de Samson
Le désert est muet, la tente est solitaire.
Quel Pasteur courageux la dressa sur la terre
Du sable et des lions? - La nuit n'a as calmé
La fournaise du jour dont l'air est enflammé.
Un vent léger s'élève à l'horizon et ride
Les flots de la poussière ainsi qu'un lac limpide.
Le lin blanc de la tente est bercé mollement...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La flûte
I
Un jour je vis s'asseoir au pied de ce grand arbre
Un Pauvre qui posa sur ce vieux banc de marbre
Son sac et son chapeau, s'empressa d'achever
Uu morceau de pain noir, puis se mit à rêver.
Il paraissait chercher dans les ongues allées
Quelqu'un pour écouter ses chansons désolées ;
Il suivait à regret la trace des...
François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Double ballade
Pour ce, aimez tant que voudrez,
Suivez assemblées et fêtes,
En la fin ja mieux n'en vaudrez
Et n'y romperez que vos têtes ;
Folles amours font les gens bêtes :
Salmon en idolatria,
Samson en perdit ses lunettes.
Bien heureux est qui rien n'y a !
Orpheüs le doux ménétrier,
Jouant de flûtes...
François VILLON (1431-x) (Recueil : Poésies diverses) - Louange à la Cour ou requête à la Cour de Parlement
Tous mes cinq sens : yeux, oreilles et bouche,
Le nez, et vous, le sensitif aussi,
Tous mes membres où il y a reprouche,
En son endroit un chacun die ainsi :
" Souvraine Cour, par qui sommes ici,
Vous nous avez gardé de déconfire.
Or la langue seule ne peut souffire
A vous rendre...
Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je pleure sur toi...
À Madame L.D. M...
Le soir s'est refermé, telle une sombre porte,
Sur mes ravissements, sur mes élans d'hier...
Je t'évoque, ô splendide ! ô fille de la mer !
Et je viens te pleurer comme on pleure une morte.
L'air des bleus horizons ne gonfle plus tes seins,
Et...
Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je t'aime d'être faible...
Je t'aime d'être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu'un berceau tiède où tu reposeras.
Je t'aime d'être rousse et pareille à l'automne,
Frêle image de la Déesse de l'automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.
Je t'aime d'être...
Flaubert, Un coeur simple - Félicité tomba sur une chaise, en s'appuyant la tête à la cloison... Félicité tomba sur une chaise, en s'appuyant la tête à la cloison, et ferma ses paupières, qui devinrent roses tout à coup. Puis, le front baissé, les mains pendantes, l'oeil fixe, elle répétait par intervalles : - « Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! » Liébard la considérait en exhalant des soupirs. Mme Aubain tremblait un peu. Elle lui proposa...
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