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présent.
Jean-François de SAINT-LAMBERT (1716-1803) - La bourrasque d'été
Les cris de la corneille ont annoncé l'orage ;
Le bélier effrayé veut rentrer au hameau :
Une sombre fureur anime le taureau
Qui respire avec force, et, relevant la tête,
Par ses mugissements appelle la tempête.
On voit à l'horizon des deux points opposés
Des nuages monter dans les airs embrasés ;
On les voit s'épaissir, s'élever et...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Enfant, je m'étais dit...
Enfant, je m'étais dit et souvent répété :
" Jamais, jamais d'amour ; c'est assez de la gloire ;
En des siècles sans nombre étendons ma mémoire,
Et semons ici-bas pour l'immortalité. "
Plus tard je me disais : " Amour et volupté,
Allez, et gloire aussi ! que m'importe l'histoire ?
Fantôme...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - La plaine
Octobre.
Après la moisson faite et tous les blés rentrés,
Quand depuis plus d'un mois les champs sont labourés,
Qu'il gèlera demain, et qu'une fois encore
L'Automne, du plus haut des coteaux qu'elle dore,
Se retourne en fuyant, le front dans un brouillard,
Oh ! que la plaine est triste autour...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Pour un ami
Que de fois, près d'Oxford, en ce vallon charmant,
Ou l'on voit fuir sans fin des collines boisées
Des bruyères couper des plaines arrosées,
La rivière qui passe et le vivier dormant,
Pauvre étranger d'hier, venu pour un moment,
J'ai reconnu, parmi les maisons ardoisées,
Le riant presbytère et ses vertes croisées,
Et j'ai dit...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Incantation
Ô nuit magicienne, ô douce, ô solitaire,
Le paysage avec sa flûte de roseau
T'accueille ; et tes pieds nus posés sur le coteau
Font tressaillir le coeur fatigué de la terre.
Laissant fuir de ses doigts sa guirlande de fleurs,
Voici qu'en tes bras frais s'endort le soir qui rêve.
L'âme, veule au soleil, frissonne, se soulève,
Et tord sa...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Le Fleuve
Conçu dans l'ombre aux flancs augustes de la Terre,
Le Fleuve prend sa vie aux sources du mystère.
Il est le fils des monts déserts et des glaciers ;
Et les vieux rocs pensifs, farouches nourriciers
Du limpide cristal distillé par la voûte,
Dans l'ombre, de longs jours l'abreuvent goutte à goutte,
L'écoutent gazouiller dans son lit de cailloux,
Si faible encore, avec un...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Les monts
Épiques survivants des vieux âges que hante
Une mystérieuse et lointaine épouvante,
Les Monts dressent au ciel leur tumulte géant.
La terre les vénère ainsi que ses grands prêtres,
Et, dans la hiérarchie éternelle des êtres,
Ils n'ont au-dessus d'eux, les augustes ancêtres,
Que le grand ancêtre Océan.
Le tonnerre leur plaît. Tout le ciel qui s'embrase
À leurs fronts ceints...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Soir sur la plaine
Vers l'occident, là-bas, le ciel est tout en or ;
Le long des prés déserts où le sentier dévale
La pénétrante odeur des foins coupés s'exhale,
Et c'est l'heure émouvante où la terre s'endort.
Las d'avoir, tout un jour, penché mon front qui brûle,
Comme on pose un fardeau, j'ai quitté la maison.
J'ai soif de grande ligne...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Soirs (III)
Le ciel comme un lac d'or pâle s'évanouit,
On dirait que la plaine, au loin déserte, pense ;
Et dans l'air élargi de vide et de silence
S'épanche la grande âme triste de la nuit.
Pendant que çà et là brillent d'humbles lumières,
Les grands boeufs accouplés rentrent par les chemins ;
Et les vieux...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - Enfant, pâle embryon
Enfant, pâle embryon, toi qui dors dans les eaux
Comme un petit dieu mort dans un cercueil de verre.
Tu goûtes maintenant l'existence légère
Du poisson qui somnole au-dessous des roseaux.
Tu vis comme la plante, et ton inconscience
Est un lis entr'ouvert qui n'a que sa candeur
Et qui ne sait pas même...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Mélancolie) - Ma maison est assise au vent
Ma maison est assise au vent
Dans une plaine sombre et nue
Comme un tombeau pour un vivant
Où s'agite ma chair menue.
Les longs brouillards viennent frôler
Au soir ma porte solitaire,
Et je ne sais rien de la terre
Que ma tristesse d'exilé....
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - Voilà que je me sens...
Voilà que je me sens plus proche encor des choses.
Je sais quel long travail tient l'ovaire des roses,
Comment la sauterelle au creux des rochers bleus
Appelle le soleil pour caresser ses neufs
Et pourquoi l'araignée, en exprimant sa moelle,
Protège ses petits d'un boursicot de toile.
Je sais quels yeux la biche...
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Odes) - Vent des Royaumes
Lève, voix antique, et profond Vent des Royaumes.
Relent du passé ; odeur des moments défunts.
Long écho sans mur et goût salé des embruns
Des âges ; reflux assaillant comme les Huns.
Mais tu ne viens pas de leurs plaines maléfiques :
Tu n'es point comme eux poudré de sable et de brique,
Tu ne descends...
Jean de SPONDE (1557-1595) - Ha ! que j'en voy bien peu songer à ceste mort
Ha ! que j'en voy bien peu songer à ceste mort
Et si chacun la cerche aux dangers de la guerre !
Tantost dessus la Mer, tantost dessus la Terre,
Mais las ! dans son oubli tout le monde s'endort.
De la Mer, on s'attend à ressurgir au Port,
Sur la...
Jean de SPONDE (1557-1595) - Pour qui tant de travaux ? pour vous? de qui l'aleine
Pour qui tant de travaux ? pour vous? de qui l'aleine
Pantelle en la poictrine et traine sa langueur ?
Vos desseins sont bien loin du bout de leur vigueur
Et vous estes bien pres du bout de vostre peine.
Je vous accorde encore une emprise certaine,
Qui de soy court du Temps l'incertaine...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - L'une d'elles
Les grands appartements qu'elle habite l'hiver
Sont tièdes. Aux plafonds, légers comme l'éther,
Planent d'amoureuses peintures.
Nul bruit ; partout les voix, les pas sont assoupis
Par la laine opulente et molle des tapis
Et l'ample velours des tentures.
Aux fenêtres, dehors, la grêle a beau sévir,
Sous ses balles de glace à peine on sent frémir
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La bouture
Au temps où les plaines sont vertes,
Où le ciel dore les chemins,
Où la grâce des fleurs ouvertes
Tente les lèvres et les mains,
Au mois de mai, sur sa fenêtre,
Un jeune homme avait un rosier ;
Il y laissait les roses naître
Sans les voir ni s'en soucier ;
Et les femmes qui d'aventure
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Stances et poèmes) - Rosées
Je rêve, et la pâle rosée
Dans les plaines perle sans bruit,
Sur le duvet des fleurs posée
Par la main fraîche de la nuit.
D'où viennent ces tremblantes gouttes ?
Il ne pleut pas, le temps est clair ;
C'est qu'avant de se former, toutes,
Elles étaient déjà dans l'air.
Jacques TAHUREAU (1527-1555) - En quel fleuve areneux jaunement s'écouloit
En quel fleuve areneux jaunement s'écouloit
L'or, qui blondist si bien les cheveux de ma dame ?
Et du brillant esclat de sa jumelle flamme,
Tout astre surpassant, quel haut ciel s'emperloit ?
Mais quelle riche mer le coral receloit
De cette belle levre, où mon desir s'affame ?
Mais en quel beau jardin, la...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Je mesurais pas à pas, et la plaine
Je mesurais pas à pas, et la plaine,
Et l'infini de votre cruauté,
Et l'obstiné de ma grand' loyauté
Et votre foi fragile et incertaine.
Je mesurais votre douceur hautaine,
Votre angélique et divine beauté,
Et mon désir trop hautement monté,
Et mon...
Honoré d' URFÉ (1567-1625) (Recueil : L'Astrée) - Chanson
Dessus les bords d'une fontaine
D'humide mousse revêtus,
Dont l'onde à maints replis tortus
S'allait égarant dans la plaine,
Un berger se mirant en l'eau
Chantait ces vers au chalumeau :
Cessez un jour, cessez, la belle,
Avant ma mort d'être cruelle.
Se peut-il qu'un si grand supplice
Que pour vous je souffre en aimant,...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Qu'il vient doucement sur la terre
Qu'il vient doucement sur la terre,
De peur d'attrister ceux qui pleurent
Qu'il vient simplement, mon Bonheur !
L'heure n'est pas venue encore,
Déjà son infini sourire
Est sur mes lèvres ; dans mon coeur,
Déjà repose sa lumière.
Comme il vient à travers la plaine,
Silencieux, dans...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Une aube pâle emplit le ciel triste
Une aube pâle emplit le ciel triste ; le Rêve,
Comme un grand voile d'or, de la terre se lève.
Avec l'âme des roses d'hier,
Lentement montent dans les airs
Comme des ailes étendues,
Comme des pieds nus et très doux,
Qui se séparent de la terre,
Dans...
Nicolas VAUQUELIN DES YVETEAUX (1567-1649) - Esprit, dès le berceau dans le ciel emporté
Esprit, dès le berceau dans le ciel emporté,
Qui dédaignes l'éclat des choses moins durables,
Et toujours t'arrêtant aux desseins honorables,
Ne t'es jamais soumis à nulle vanité ;
Sujet à la raison, tu vis en liberté ;
Tant de vaines grandeurs, aux autres admirables,
Tant de plaisirs pipeurs, tant d'honneurs...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les ailes rouges de la guerre) - A la Belgique
Hélas, depuis les jours des suprêmes combats,
Tes compagnes sont la frayeur et l'infortune ;
Tu n'as plus pour pays que des lambeaux de dunes
Et des plaines en feu sur l'horizon, là-bas.
Anvers et Gand et Liége et Bruxelles et Bruges
Te furent arrachés et gémissent au loin
Sans que tes yeux encor vaillants soient...
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