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Emile NELLIGAN (1879-1941) - La romance du vin
Tout se mêle en un vif éclat de gaieté verte
O le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en choeur,
Ainsi que les espoirs naguère à mon coeur,
Modulent leur prélude à ma croisée ouverte.
O le beau soir de mai ! le joyeux soir de mai !
Un orgue au loin éclate en froides mélopées;
Et les rayons, ainsi...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - La Sorella dell' amore
Mort, que fais-tu, dis-nous, de tous ces beaux trophées
De vierges que nos feux brûlent sur tes autels ?
Réponds, quand serons-nous pour jamais immortels
Aux lumineux séjours des célestes Riphées ?
J'eus vécu l'Idéal. Au paradis des Fées
Elle était !... Je ne sais, mais elle avait de tels
Yeux que j'y voyais poindre, aux soirs, de grands...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Le talisman
Pour la lutte qui s'ouvre au seuil des mauvais jours,
Ma mère m'a fait don d'un petit portrait d'elle,
Un gage auquel je suis resté depuis fidèle
Et qu'à mon cou suspend un cordon de velours.
" Sur l'autel de ton coeur, puisque la Mort m'appelle,
Enfant, m'a-t-elle dit, je veillerai toujours.
Que ceci chasse au loin les funestes amours,
Comme...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Rêve de Watteau
Quand les pastours, aux soirs des crépuscules roux
Menant leurs grands boucs noirs aux râles d'or des flûtes,
Vers le hameau natal, de par delà les buttes,
S'en revenaient, le long des champs piqués de houx ;
Bohèmes écoliers, âmes vierges de luttes,
Pleines de blanc naguère et de jours sans courroux,
En rupture d'étude, aux bois jonchés de brous
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - Rêve fantasque
Les bruns chêneaux altiers traçaient dans le ciel triste,
D'un mouvement rythmique, un bien sombre contour ;
Les beaux ifs langoureux, et l'yprau qui s'attriste
Ombrageaient les verts nids d'amour.
Ici, jets d'eau moirés et fontaines bizarres ;
Des Cupidons d'argent, des plans taillés en coeur,
Et tout au fond du parc, entre deux longues barres,
Un cerf bronzé d'après Bonheur.
Emile NELLIGAN (1879-1941) - Rêves enclos
Enfermons-nous mélancoliques
Dans le frisson tiède des chambres,
Où les pots de fleurs des septembres
Parfument comme des reliques.
Tes cheveux rappellent les ambres
Du chef des vierges catholiques
Aux vieux tableaux des basiliques,
Sur les ors charnels de tes membres.
Ton clair rire d'émail éclate
Sur le vif écrin écarlate
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Les chimères) - A Louise d'Or., reine
Le vieux père en tremblant ébranlait l'univers.
Isis, la mère enfin se leva sur sa couche,
Fit un geste de haine à son époux farouche,
Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts.
"Regardez-le ! dit-elle, il dort, ce vieux pervers,
Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche,
Prenez garde à son pied, éteignez...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Les chimères) - Horus
Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l'univers
Isis, la mère, alors se leva sur sa couche,
Fit un geste de haine à son époux farouche,
Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts.
" Le voyez-vous, dit-elle, il meurt, ce vieux pervers,
Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche,
Attachez son pied tors, éteignez son oeil louche,
C'est...
Charles NODIER (1780-1844) - La Napoléone
Que le vulgaire s'humilie
Sur les parvis dorés du palais de Sylla,
Au-devant du char de Tullie,
Sous le sceptre de Claude et de Caligula !
Ils régnèrent en dieux sur la foule tremblante :
Leur domination sanglante
Accabla le monde avili ;
Mais les siècles vengeurs ont maudit leur mémoire,
Et ce n'est qu'en léguant des forfaits à l'histoire
Que leur règne échappe à l'oubli.
...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Dans les temps que je vois
Alors, si l'homme est juste et si le monde est sage,
Offrant tout à Jésus, sa joie et ses douleurs,
Ceux-là, dont le poète apporte un doux message,
Viendront comme un bel arbre épanouit ses fleurs.
Alors, si l'Homme est sage et si la Vierge est forte,
Tous les enfants divins du royaume...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Invocation
Ô mon Seigneur Jésus, enfance vénérable,
Je vous aime et vous crains petit et misérable,
Car vous êtes le fils de l'amour adorable.
Ô mon Seigneur Jésus, adolescent fêté,
Mon âme vous contemple avec humilité,
Car vous êtes la Grâce en étant la Beauté.
Ô mon Seigneur Jésus qu'un vêtement décore,
Couleur de la...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - L'Amour de l'Amour
I
Aimez bien vos amours ; aimez l'amour qui rêve
Une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ;
C'est lui que vous cherchez quand votre avril se lève,
Lui dont reste un parfum quand vos ans se font vieux.
Aimez l'amour qui joue au soleil des peintures,
Sous l'azur de la Grèce, autour...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - La statue
Parmi les marbres qu'on renomme
Sous le ciel d'Athène ou de Rome,
Je prends le plus pur, le plus blanc,
Je le taille et puis je l'étale
Dans ta pose d'Horizontale
Soulevée... un peu... sur le flanc...
Voici la tête qui se dresse,
Qu'une ample chevelure presse,
Le cou blanc, dont le pur contour
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le nom
Je porte un nom assez... bizarre,
Tu diras : " Ton cas n'est pas rare. "
Oh !... je ne pose pas pour ça,
Du tout... Mais... permettez, Madame,
Je découvre en son anagramme :
'Amour ingénue', et puis : 'Va' !
Si... comme un régiment qu'on place
Sous le feu... je change la face...
De ce nom......
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la forest d'Ennuyeuse Tristesse
En la forest d'Ennuyeuse Tristesse,
Un jour m'avint qu'a par moy cheminoye,
Si rencontray l'Amoureuse Deesse
Qui m'appella, demandant ou j'aloye.
Je respondy que, par Fortune, estoye
Mis en exil en ce bois, long temps a,
Et qu'a bon droit appeller me povoye
L'omme esgaré qui ne scet ou il va.
En sousriant,...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
N'oser aimer celui, doué de bonne grâce,
Qui est à ses amis sans artifice aucun,
Ne parler à personne, éloigner un chacun,
Fuir ce que la gloire aimablement pourchasse :
Marcher piteusement avecque triste face
Avoir le chef couvert d'un grand voile importun,
Vivotter mal-en-point - usage trop commun -
Et...
Evariste de PARNY (1753-1814) - A la nuit
Toujours le malheureux t'appelle,
Ô nuit, favorable aux chagrins !
Viens donc, et, porte sur ton aile
L'oubli des perfides humains.
Voile ma douleur solitaire ;
Et, lorsque la main du Sommeil
Fermera ma triste paupière,
Ô dieux ! reculez mon réveil ;
Qu'à pas lents l'aurore s'avance
Pour ouvrir les portes du jour :
Importuns, gardez le silence,
Jean PASSERAT (1534-1602) - J'ay perdu ma tourterelle
J'ay perdu ma tourterelle :
Est-ce point celle que j'oy ?
Je veux aller après elle.
Tu regrètes ta femelle,
Hélas ! aussi fay je moy :
J'ay perdu ma tourterelle.
Si ton amour est fidelle,
Aussi est ferme ma foy,
Je veux aller après elle.
Ta plaincte se renouvelle ;
Tousjours plaindre...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : La vertu par le chant) - Manque d'illusions
I
Muse, rappelle-toi l'enfant aux genoux maigres
que nous vîmes, gonflés de rancune et d'amour,
prendre nonchalamment le chemin du retour
sous mille arbres blessés de ses rires allègres ;
sans trop y réfléchir aux gloires de ce corps
le souvenir ajoute une Raison sereine
- et pourtant nous l'avions reconnue...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Notre mère la ville) - Mon corps
Corps violent, redoutable, honteux,
Corps de poète habitué aux larmes,
Qui te secoue ainsi, qui te désarme ?
(Bruxelles dort orné de mille feux)
Dans le pays de la bonne souffrance
(Rappelle-toi cette maison des champs)
Archange infirme ivre de ton silence,
N'attendais-tu qu'un amour plus pressant ?
On connaît bien...
Antoine-Pierre-Augustin de PIIS (1755-1832) - Harmonie imitative de la langue française
[...] A l'instant qu'on l'appelle, arrivant plein d'audace,
Au haut de l'alphabet l'A s'arroge sa place,
Alerte, agile, actif, avide d'apparat,
Tantôt, à tout hasard, il marche avec éclat ;
Tantôt d'un accent grave acceptant des entraves,
Il a dans son pas lent l'allure des esclaves,
A s'adonner au mal quand il est résolu,
Avide, atroce, affreux, arrogant, absolu,
Il attroupe, il...
Xavier Labensky, dit Jean POLONIUS (1790-1855) - L'exil d'Apollon
Apollon dans l'exil végète sur la terre.
Dépouillé de sa gloire, il a fui loin du ciel,
Errant, comme l'aiglon qu'a rejeté son père
Loin du nid maternel.
Ah ! plaignez le destin du dieu de l'harmonie !
Des plus vils des humains il a subi la loi ;
Et celui dont l'Olympe admirait le génie...
Mathurin REGNIER (1573-1613) - Satire II
...Aussi, lors que l'on voit un homme par la rue
Dont le rabat est sale et la chausse rompue,
Ses grègues aux genoux, au coude son pourpoint,
Qui soit de pauvre mine et qui soit mal en point,
Sans demander son nom on le peut reconnaître ;
Car si ce n'est un poète au moins il le veut être. [...]
...
Jean RICHEPIN (1849-1926) (Recueil : La chanson des gueux) - Épitaphe pour un lièvre
Au temps où les buissons flambent de fleurs vermeilles,
Quand déjà le bout noir de mes longues oreilles
Se voyait par-dessus les seigles encor verts,
Dont je broutais les brins en jouant au travers,
Un jour que, fatigué, je dormais dans mon gîte,
La petits Margot me surprit. Je m'agite,
Je veux fuir. Mais j'étais si...
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Derniers vers) - Bruxelles
Plates-bandes d'amarantes jusqu'à
L'agréable palais de Jupiter.
- Je sais que c'est Toi qui, dans ces lieux,
Mêles ton bleu presque de Sahara !
Puis, comme rose et sapin du soleil
Et liane ont ici leurs jeux enclos,
Cage de la petite veuve !...
Quelles
Troupes d'oiseaux, ô ia io, ia io !...
- Calmes maisons, anciennes passions...
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