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EXEMPLES DE RECHERCHE
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Auguste BARBIER (1805-1882) (Recueil : Iambes et Poèmes) - Le spleen
" C'est moi ; - moi qui, du fond des siècles et des âges,
Fis blanchir le sourcil et la barbe des sages ;
La terre à peine ouverte au soleil souriant,
C'est moi qui, sous le froc des vieux rois d'Orient,
Avec la tête basse et la face pensive,
Du haut de la terrasse et de la tour massive,
Jetai cette clameur...
Auguste BARBIER (1805-1882) (Recueil : Iambes et Poèmes) - La curée
I
Oh ! lorsqu'un lourd soleil chauffait les grandes dalles
Des ponts et de nos quais déserts,
Que les cloches hurlaient, que la grêle des balles
Sifflait et pleuvait par les airs ;
Que dans Paris entier, comme la mer qui monte,
Le peuple soulevé grondait,
Et qu'au lugubre accent des vieux canons de fonte
La Marseillaise répondait,
Certe,...
Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - Débouclez-les, vos longs cheveux
Débouclez-les, vos longs cheveux de soie,
Passez vos mains sur leurs touffes d'anneaux,
Qui, réunis, empêchent qu'on ne voie
Vos longs cils bruns qui font vos yeux si beaux !
Lissez-les bien, puisque toutes pareilles
Négligemment deux boucles retombant
Roulent autour de vos blanches oreilles,
Comme autrefois, quand vous étiez enfant,
Quand vos seize ans...
Pierre BAOUR-LORMIAN (1770-1854) (Recueil : Poésies d'Ossian) - Hymne au soleil
Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,
Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,
Abandonna l'espace à ton rapide essor,
Et traça dans l'azur ta route accoutumée ?
Nul astre à tes côtés ne lève un front rival ;
Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ;
La lune devant toi fuit...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Vous en qui je salue une nouvelle aurore...
Vous en qui je salue une nouvelle aurore,
Vous tous qui m'aimerez,
Jeunes hommes des temps qui ne sont pas encore,
Ô bataillons sacrés !
Et vous, poëtes, pleins comme moi de tendresse,
Qui relirez mes vers
Sur l'herbe, en regardant votre jeune maîtresse
Et les feuillages verts !
Vous...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Sieste
La sombre forêt, où la roche
Est pleine d'éblouissements
Et qui tressaille à mon approche,
Murmure avec des bruits charmants.
Les fauvettes font leur prière ;
La terre noire après ses deuils
Refleurit, et dans la clairière
Je vois passer les doux chevreuils.
Voici la caverne des Fées
D'où fuyant vers le bleu des cieux,
Montent des chansons...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - Réalisme
Grâces, ô vous que suit des yeux dans la nuit brune
Le pâtre qui vous voit, par les rayons de lune,
Bondir sur le tapis folâtre des gazons,
Dans votre vêtement de toutes les saisons !
Et toi qui fais pâmer les fleurs quand tu respires,
Fleur de neige, ô Cypris ! toi, mère des sourires,
Dont le costume ancien, même après fructidor,
Se...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Rimes dorées) - Promenade galante
À Edmond Morin.
Dans le parc au noble dessin
Où s'égarent les Cidalises
Parmi les fontaines surprises
Dans le marbre du clair bassin,
Iris, que suit un jeune essaim,
Philis, Églé, nymphes éprises,
Avec leurs plumes indécises,
En manteau court, montrant leur sein,
Lycaste, Myrtil et Sylvandre
Vont, parmi la verdure tendre,
Vers les...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - Ma biographie
A Henri d'Ideville.
Le torrent que baise l'éclair
Sous les bois qui lui font des voiles,
Murmure, ivre d'un rhythme clair,
Et boit les lueurs des étoiles.
Il roule en caressant son lit
Où se mirent les météores,
Et, plein de fraîcheur, il polit
Des cailloux sous ses flots sonores.
Tel,...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - La voyageuse
A Caroline Letessier
I
Au temps des pastels de Latour,
Quand l'enfant-dieu régnait au monde
Par la grâce de Pompadour,
Au temps des beautés sans seconde ;
Au temps féerique où, sans mouchoir,
Sur les lys que Lancret dessine
Le collier de taffetas noir
Lutte avec la...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les princesses) - Hérodiade
Ses yeux sont transparents comme l'eau du Jourdain.
Elle a de lourds colliers et des pendants d'oreilles ;
Elle est plus douce à voir que le raisin des treilles,
Et la rose des bois a peur de son dédain.
Elle rit et folâtre avec un air badin,
Laissant de sa jeunesse éclater les merveilles.
Sa lèvre est écarlate, et ses dents...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odelettes) - Il est dans l'île lointaine
Il est dans l'île lointaine
Où dort la péri,
Sur le bord d'une fontaine,
Un rosier fleuri
Qui s'orne toute l'année
Des plus belles fleurs.
Il est une coupe ornée
De mille couleurs,
Dont le sein de marbre voile
Les flots d'un doux vin.
Il est une blanche étoile
Au rayon divin,
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Trente-six ballades joyeuses) - Ballade sur les hôtes mystérieux de la forêt
Il chante encor, l'essaim railleur des fées,
Bien protégé par l'épine et le houx
Que le zéphyr caresse par bouffées.
Diane aussi, l'épouvante des loups,
Au fond des bois cache son coeur jaloux.
Son culte vit dans plus d'une chaumière.
Quand les taillis sont baignés de lumière,
A l'heure calme où la lune paraît,
Échevelée à...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Bien souvent je revois sous mes paupières closes
Bien souvent je revois sous mes paupières closes,
La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses,
Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,
Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,
Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,
Le ciel de mon enfance où volent des colombes,
Les larges tapis d'herbe...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - A la Forêt de Fontainebleau
Ô forêt adorée encor, Fontainebleau !
Dis-moi, le gardes-tu sur le tronc d'un bouleau,
Ce nom que j'appelais mon espoir et mes forces,
Et que j'avais gravé partout dans tes écorces ?
Elle, enfant comme moi, nous allions, le matin,
Respirer les odeurs de verdure et de thym,
Et voir tes rochers gris s'éveiller...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Tu me desplais, quoy que belle tu soys
Tu me desplais, quoy que belle tu soys,
Tu me desplais, croy moy, je le confesse,
Et, bien qu'a moy tu desplaises, sans cesse
Je suy contreint ton amour toutesfoys.
Ton doulx regard, ta plus qu'humaine voix,
Ton port divin, tes graces, ma Deesse,
Me font t'aimer, mais...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Haute beauté dans une humble pucelle
Haute beauté dans une humble pucelle,
Un beau parler plein de grave douceur,
Sous blondz cheveux un avantchenu cueur,
Un chaste sein ou la vertu se cele :
En corps mortel une grace immortelle,
En douceur fiere une douce rigueur,
Eu sage esprit une gaye vigueur,
En ame simple...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Les Passe-temps) - Du Printemps
La froidure paresseuse
De l'yver a fait son tems :
Voici la saison joyeuse
Du délicieux printems.
La terre est d'herbes ornée,
L'herbe de fleuretes l'est ;
La fueillure retournée
Fait ombre dans la forest.
De grand matin la pucelle
Va devancer la chaleur
Pour de la rose nouvelle
Cueillir l'odorante...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Francine) - Après les vents, après le triste orage
Après les vents, après le triste orage,
Après l'yver, qui de ravines d'eaux
Avoit noyé des boeufs le labourage,
Voicy venir les ventelets nouveaux
Du beau printemps : desja dedans leur rive
Se vont serrer les éclarcis ruisseaux.
Mon Dieu, pour moy cette saison n'arrive.
Le triste yver...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Usons ici le fiel de nos fâcheuses vies
... Usons ici le fiel de nos fâcheuses vies,
Horriblant de nos cris les ombres de ces bois :
Ces roches égarées, ces fontaines suivies
Par l'écho des forêts répondront à nos voix.
Les vents continuels, l'épais de ces nuages,
Ces étangs noirs remplis d'aspics, non de poissons,
Les...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise
" Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise,
Qui, par eux mise en cendre et en masure mise,
A, contre tout espoir, son espérance en toy,
Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice,
Si, juge, tu te...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Sort inique et cruel ! le triste laboureur
Sort inique et cruel ! le triste laboureur
Qui s'est arné* le dos à suivre sa charrue,
Qui sans regret semant la semence menue
Prodigua de son temps l'inutile sueur,
Car un hiver trop long étouffa son labeur,
Lui dérobant le ciel par l'épais d'une...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Odes) - Soubs la tremblante courtine
Soubs la tremblante courtine
De ces bessons arbrisseaux,
Au murmure qui chemine
Dans ces gazouillans ruisseaux,
Sur un chevet touffu esmaillé des couleurs
D'un million de fleurs,
A ces babillars ramages
D'osillons d'amour espris,
Au fler des roses sauvages
Et des aubepins floris,
Portés, Zephirs pillars sur mille fleurs trottans,...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Oui, mais ainsi qu'on voit en la guerre civile
Oui, mais ainsi qu'on voit en la guerre civile
Les débats des plus grands, du faible et du vainqueur
De leur douteux combat laisser tout le malheur
Au corps mort du pays, aux cendres d'une ville,
Je suis le champ sanglant où la fureur hostile
Vomit le meurtre rouge, et...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux
Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux :
J'en serai laboureur, vous dame et gardienne.
Vous donnerez le champ, je fournirai de peine,
Afin que son honneur soit commun à nous deux.
Les fleurs dont ce parterre éjouira nos yeux
Seront vers florissants, leurs sujets sont la graine,
Mes yeux...
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