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Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'octobre
LE POÈTE
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.
LA MUSE
Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rappelle-toi
(Vergiss mein nicht)
(Paroles faites sur la musique de Mozart)
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.
...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rondeau : Dans dix ans d'ici seulement
Dans dix ans d'ici seulement,
Vous serez un peu moins cruelle.
C'est long, à parler franchement.
L'amour viendra probablement
Donner à l'horloge un coup d'aile.
Votre beauté nous ensorcelle,
Prenez-y garde cependant :
On apprend plus d'une nouvelle
En dix ans.
Quand ce temps viendra, d'un...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Sonnet : Béatrix Donato...
Béatrix Donato fut le doux nom de celle
Dont la forme terrestre eut ce divin contour.
Dans sa blanche poitrine était un coeur fidèle,
Et dans son corps sans tache un esprit sans détour.
Le fils du Titien, pour la rendre immortelle,
Fit ce portrait, témoin d'un mutuel amour ;
Puis il cessa de peindre à compter de...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Souvenir
J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
O la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dorme un souvenir !
Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu'une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?
Les voilà,...
Emile NELLIGAN (1879-1941) - La cloche dans la brume
Écoutez, écoutez, ô ma pauvre âme ! Il pleure
Tout au loin dans la brume ! Une cloche ! Des sons
Gémissent sous le noir des nocturnes frissons,
Pendant qu'une tristesse immense nous effleure.
À quoi songiez-vous donc ? à quoi pensiez-vous tant ?...
Vous qui ne priez plus, ah ! serait-ce, pauvresse,
Que vous...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Le talisman
Pour la lutte qui s'ouvre au seuil des mauvais jours,
Ma mère m'a fait don d'un petit portrait d'elle,
Un gage auquel je suis resté depuis fidèle
Et qu'à mon cou suspend un cordon de velours.
" Sur l'autel de ton coeur, puisque la Mort m'appelle,
Enfant, m'a-t-elle dit, je veillerai toujours.
Que ceci chasse au loin les funestes amours,
Comme...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Les petits oiseaux
Puisque Rusbrock m'enseigne
A moi, dont le coeur saigne
Sur tout ce qui se baigne
Dans le malheur,
A vous aimer, j'élève
Ma pensée à ce rêve :
De vous faire une grève
Avec mon coeur.
Là donc, oiseaux sauvages,
Contre tous les ravages,
Vous aurez vos rivages
Et vos abris :
Colombes, hirondelles,
Entre mes mains fidèles,
Oiseaux aux...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Dans les bois
Au printemps l'oiseau naît et chante :
N'avez-vous pas ouï sa voix ?...
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l'oiseau - dans les bois !
L'été, l'oiseau cherche l'oiselle ;
Il aime - et n'aime qu'une fois !
Qu'il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l'oiseau - dans les bois !
...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Le roi de Thulé
Il était un roi de Thulé
A qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d'elle,
Une coupe d'or ciselé.
C'était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
A chaque fois qu'il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.
Voyant ses derniers jours venir,
Il divisa son héritage,
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Mélodie
(Imitée de Thomas Moore)
Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux, -
Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire ;
Car le Temps, tu le...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Bittô
Le bourdonnant été, doré comme du miel,
Parfumé de citrons, de résine et de menthe,
Balance au vent sucré son rêve sensuel
Et baigne son visage au clair de l'eau dormante.
Les pesants papillons ont alangui les fleurs,
Le cytise odorant et la belle mélisse
Infusent doucement dans la grande chaleur,
Le soleil joue...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - La cité natale
Heureux qui dans sa ville, hôte de sa maison,
Dès le matin joyeux et doré de la vie
Goûte aux mêmes endroits le retour des saisons
Et voit ses matinées d'un calme soir suivies.
Fidèles et naïfs comme de beaux pigeons
La lune et le soleil viennent sur sa demeure,
Et, pareille au...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Le baiser
Couples fervents et doux, ô troupe printanière !
Aimez au gré des jours.
- Tout, l'ombre, la chanson, le parfum, la lumière
Noue et dénoue l'amour.
Épuisez, cependant que vous êtes fidèles,
La chaude déraison,
Vous ne garderez pas vos amours éternelles
Jusqu'à l'autre saison.
Le vent qui vient mêler ou...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Le temps de vivre
Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse.
Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;
...
Charles NODIER (1780-1844) - La Napoléone
Que le vulgaire s'humilie
Sur les parvis dorés du palais de Sylla,
Au-devant du char de Tullie,
Sous le sceptre de Claude et de Caligula !
Ils régnèrent en dieux sur la foule tremblante :
Leur domination sanglante
Accabla le monde avili ;
Mais les siècles vengeurs ont maudit leur mémoire,
Et ce n'est qu'en léguant des forfaits à l'histoire
Que leur règne échappe à l'oubli.
...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Le corps et l'âme
Dieu fit votre corps noble et votre âme charmante.
Le corps sort de la terre et l'âme aspire aux cieux ;
L'un est un amoureux et l'autre est une amante.
Dans la paix d'un jardin vaste et délicieux,
Dieu souffla dans un peu de boue un peu de flamme,
Et le corps s'en alla sur...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Les mains
Aimez vos mains afin qu'un jour vos mains soient belles,
Il n'est pas de parfum trop précieux pour elles,
Soignez-les. Taillez bien les ongles douloureux,
Il n'est pas d'instruments trop délicats pour eux.
C'est Dieu qui fit les mains fécondes en merveilles ;
Elles ont pris leur neige au lys des Séraphins,
Au jardin de la chair ce...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Quand viendra l'heureux temps que je sacrifiré
Quand viendra l'heureux temps que je sacrifiré
Mon corps sur votre autel que saint Désir dédie,
Que j'épandrai mon sang en mémoire infinie
D'avoir par une erreur si longtemps soupiré ?
Quand viendra l'heureux jour que je vous offriré
Un bénit cierge ardent avec cérémonie,
Étant...
Evariste de PARNY (1753-1814) - Billet
Apprenez, ma belle,
Qu'à minuit sonnant,
Une main fidèle,
Une main d'amant,
Ira doucement,
Se glissant dans l'ombre,
Tourner les verrous
Qui dès la nuit sombre,
Sont tirés sur vous.
Apprenez encore
Qu'un amant abhorre
Tout voile jaloux.
Pour être plus tendre,
Soyez sans atours,
Et songez à prendre
L'habit des Amours....
Evariste de PARNY (1753-1814) - Complainte
Naissez, mes vers, soulagez mes douleurs,
Et sans effort coulez avec mes pleurs.
Voici d'Emma la tombe solitaire,
Voici l'asile où dorment les vertus.
Charmante Emma ! tu passas sur la terre
Comme un éclair qui brille et qui n'est plus.
J'ai vu la mort dans une ombre soudaine
Envelopper l'aurore de tes jours ;
Et tes...
Evariste de PARNY (1753-1814) - Élégie
Que le bonheur arrive lentement !
Que le bonheur s'éloigne avec vitesse !
Durant le cours de ma triste jeunesse
Si j'ai vécu, ce ne fut qu'un moment.
Je suis puni de ce moment d'ivresse.
L'espoir qui trompe a toujours sa douceur,
Et dans nos maux du moins il nous console ;
Mais loin de moi l'illusion s'envole,
Et l'espérance est...
Evariste de PARNY (1753-1814) - Il est trop tard
Rappelez-vous ces jours heureux,
Où mon coeur crédule et sincère
Vous présenta ses premiers voeux.
Combien alors vous m'étiez chère !
Quels transports ! quel égarement !
Jamais on ne parut si belle
Aux yeux enchantés d'un amant ;
Jamais un objet infidèle
Ne fut aimé plus tendrement.
Le temps sut vous rendre volage ;
Jean PASSERAT (1534-1602) - J'ay perdu ma tourterelle
J'ay perdu ma tourterelle :
Est-ce point celle que j'oy ?
Je veux aller après elle.
Tu regrètes ta femelle,
Hélas ! aussi fay je moy :
J'ay perdu ma tourterelle.
Si ton amour est fidelle,
Aussi est ferme ma foy,
Je veux aller après elle.
Ta plaincte se renouvelle ;
Tousjours plaindre...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Grande bête dorée, Amour couleur de femme
Grande bête dorée, Amour couleur de femme
Les bras ouverts, debout au milieu du chemin
Que faites-vous de moi dans cette blanche flamme ?
Soutiendrais-je longtemps son éclat inhumain ?
Laissez donc ma sagesse étendre un peu ses ailes,
Passer ce bel oiseau sur mes livres déserts ;
Laissez aller mon...
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