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présent.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Quelques mots à un autre
On y revient ; il faut y revenir moi-même.
Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime.
Certe, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l'azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.
Hier le citoyen, aujourd'hui le poète ;
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Rêverie
Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.
Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, -...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Toute la vie d'un coeur - 1833 - A J...
Puisque le gai printemps revient danser et rire,
Puisque le doux Horace et que le doux Zéphyre
M'attendent au milieu des prés et des buissons,
L'un avec des parfums, l'autre avec des chansons,
Puisque la terre en fleurs semble un tapis de Perse,
Puisque le vent murmure et dans l'azur...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Trois ans après
Il est temps que je me repose ;
Je suis terrassé par le sort.
Ne me parlez pas d'autre chose
Que des ténèbres où l'on dort !
Que veut-on que je recommence ?
Je ne demande désormais
A la création immense
Qu'un peu de silence et de paix !
Pourquoi m'appelez-vous encore ?
J'ai fait ma tâche...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Un grand sabre serait d'utilité publique
Un grand sabre serait d'utilité publique.
Est-ce qu'il n'est pas temps d'exterminer la clique
Des songeurs, des rêveurs, des penseurs, des savants,
Et de tous ces semeurs jetant leur graine aux vents,
Et de mettre au pavois celui qui nous fait taire,
Et de souffler sur l'aube, et d'éteindre Voltaire !
Qu'attendez-vous ?...
Amadis JAMYN (1538-1592) - Stances de l'impossible
L'été sera l'hiver et le printemps l'automne,
L'air deviendra pesant, le plomb sera léger :
On verra les poissons dedans l'air voyager
Et de muets qu'ils sont avoir la voix fort bonne.
L'eau deviendra le feu, le feu deviendra l'eau
Plutôt que je sois pris d'un autre amour nouveau.
Le mal donnera joie, et l'aise des tristesses !
La neige sera...
Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Les Amours) - Des trois sortes d'aimer la première exprimée
Des trois sortes d'aimer la première exprimée
En ceci c'est l'instinct, qui peut le plus mouvoir
L'homme envers l'homme, alors que d'un hautain devoir
La propre vie est moins qu'une autre vie aimée.
L'autre moindre, et plus fort toutefois enflammée,
C'est l'amour que peut plus l'homme à la femme avoir.
La tierce c'est la nôtre, ayant...
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Les Amours de Tristan) - Les vains efforts
Mon âme, défends-toi du désir aveuglé
Qui d'un mouvement déréglé
Sous des fers éclatants te veut rendre asservie,
Et d'un sage conseil rejette le poison
Qui pourrait nous ôter la vie,
Nous ayant ôté la raison.
Considère qu'Amour avecque des appas
Nous veut déguiser mon trépas
En t'offrant en victime...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Enfant aveugle, nain, qui n'as autre prouësse
Enfant aveugle, nain, qui n'as autre prouësse,
Sinon en trahison quelque flesche tirer,
Qui n'as autre plaisir sinon de deschirer
En cent pieces les coeurs de la folle jeunesse ;
Le corps sans honte nud si ton pere te laisse,
Il monstre qu'on se doit loing de toy retirer,
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Enfant et le Maître d'école
Dans ce récit je prétends faire voir
D'un certain sot la remontrance vaine.
Un jeune enfant dans l'eau se laissa choir,
En badinant sur les bords de la Seine.
Le Ciel permit qu'un saule se trouva,
Dont le branchage, après Dieu, le sauva.
S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule,
Par cet endroit passe un Maître d'école.
L'Enfant...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Homme qui court après la Fortune et l'Homme qui l'attend
Qui ne court après la Fortune ?
Je voudrais être en lieu d'où je pusse aisément
Contempler la foule importune
De ceux qui cherchent vainement
Cette fille du sort de Royaume en Royaume,
Fidèles courtisans d'un volage fantôme.
Quand ils sont près du bon moment,
L'inconstante aussitôt à leurs désirs échappe :
Pauvres gens,...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Besace
Jupiter dit un jour : "Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur :
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur ;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, Singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait?...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Grenouille et le Rat
Tel, comme dit Merlin, cuide engeigner autrui,
Qui souvent s'engeigne soi-même.
J'ai regret que ce mot soit trop vieux aujourd'hui :
Il m'a toujours semblé d'une énergie extrême.
Mais afin d'en venir au dessein que j'ai pris,
Un rat plein d'embonpoint, gras, et des mieux nourris,
Et qui ne connaissait l'Avent ni le Carême,
Sur le bord d'un marais...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Souris métamorphosée en fille
Une Souris tomba du bec d'un Chat-Huant :
Je ne l'eusse pas ramassée ;
Mais un Bramin le fit ; je le crois aisément :
Chaque pays a sa pensée.
La Souris était fort froissée :
De cette sorte de prochain
Nous nous soucions peu : mais le peuple bramin
Le traite en frère ; ils ont en tête
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Combat des Rats et des Belettes
La nation des Belettes,
Non plus que celle des Chats,
Ne veut aucun bien aux Rats ;
Et sans les portes étrètes
De leurs habitations,
L'animal à longue échine
En ferait, je m'imagine,
De grandes destructions.
Or une certaine année
Qu'il en était à foison,
Leur Roi, nommé Ratapon,
Mit en campagne une armée.
Les Belettes, de...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Dragon à plusieurs têtes,et le Dragon à plusieurs queues
Un Envoyé du Grand Seigneur
Préférait, dit l'Histoire, un jour chez l'Empereur,
Les forces de son Maître à celles de l'Empire.
Un Allemand se mit à dire :
Notre prince a des dépendants
Qui de leur chef sont si puissants
Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée.
Le Chiaoux, homme de sens,
Lui dit...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Laboureur et ses Enfants
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Loup et le Renard
D'où vient que personne en la vie
N'est satisfait de son état ?
Tel voudrait bien être Soldat
A qui le Soldat porte envie.
Certain Renard voulut, dit-on,
Se faire Loup. Hé ! qui peut dire
Que pour le métier de Mouton
Jamais aucun Loup ne soupire ?
Ce qui m'étonne est qu'à huit ans
Un Prince en Fable...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le petit Poisson et le Pêcheur
Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau qui n'était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d'une rivière.
Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Pot de terre et le Pot de fer
Le Pot de fer proposa
Au Pot de terre un voyage.
Celui-ci s'en excusa,
Disant qu'il ferait que sage
De garder le coin du feu :
Car il lui fallait si peu,
Si peu, que la moindre chose
De son débris serait cause.
Il n'en reviendrait morceau.
Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Trésor et les deux Hommes
Un Homme n'ayant plus ni crédit, ni ressource,
Et logeant le Diable en sa bourse,
C'est-à-dire, n'y logeant rien,
S'imagina qu'il ferait bien
De se pendre, et finir lui-même sa misère,
Puisque aussi bien sans lui la faim le viendrait faire,
Genre de mort qui ne duit pas
A gens peu curieux de goûter le trépas.
Dans cette...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Vieillard et l'Ane
Un Vieillard sur son Ane aperçut en passant
Un Pré plein d'herbe et fleurissant.
Il y lâche sa bête, et le Grison se rue
Au travers de l'herbe menue,
Se vautrant, grattant, et frottant,
Gambadant, chantant et broutant,
Et faisant mainte place nette.
L'ennemi vient sur l'entrefaite :
Fuyons, dit alors le Vieillard.
- Pourquoi ? répondit le paillard.
Me...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Les Deux Taureaux et une Grenouille
Deux Taureaux combattaient à qui posséderait
Une Génisse avec l'empire.
Une Grenouille en soupirait.
"Qu'avez-vous ?"se mit à lui dire
Quelqu'un du peuple croassant.
Et ne voyez-vous pas, dit-elle,
Que la fin de cette querelle
Sera l'exil de l'un ; que l'autre, le chassant,
Le fera renoncer aux campagnes fleuries ?
Il ne régnera plus sur l'herbe des...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur
Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur,
Faisait brûler de sa flamme mon coeur,
En embrasant de sa cruelle rage
Mon sang, mes os, mon esprit et courage,
Encore lors je n'avais la puissance
De lamenter ma peine et ma souffrance ;
Encor Phébus, ami des lauriers verts,
N'avait permis que je fisse des vers.
Mais maintenant que sa fureur...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Deux ou trois fois bienheureux le retour
Deux ou trois fois bienheureux le retour
De ce clair Astre, et plus heureux encore
Ce que son oeil de regarder honore.
Que celle-là recevrait un bon jour,
Qu'elle pourrait se vanter d'un bon tour,
Qui baiserait le plus beau don de Flore,
Le mieux sentant que jamais vit Aurore,
Et y ferait sur ses lèvres séjour...
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