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Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Chanson d'été
Le soleil brûlant
Les fleurs qu'en allant
Tu cueilles,
Viens fuir son ardeur
Sous la profondeur
Des feuilles.
Cherchons les sentiers
A demi frayés
Où flotte,
Comme dans la mer,
Un demi-jour vert
De grotte.
Des halliers touffus
Un soupir confus
S'éléve
Si doux qu'on dirait
Que c'est la forêt
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Le repos en Egypte
La nuit est bleue et chaude, et le calme infini...
Roulé dans son manteau, le front sur une pierre,
Joseph dort, le coeur pur, ayant fait sa prière ;
Et l'âne à ses côtés est comme un humble ami.
Entre les pieds du sphinx appuyée à demi,
La vierge, pâle et douce, a fermé la paupière ;
Et, dans...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Soir d'empire
Parfois la mort passant devant l'auberge infâme
Cogne ; et la peur gargouille au ventre des laquais...
Les grands vaisseaux d'orgueil pourrissent près des quais.
Et nous n'attendons plus le Dieu né d'une femme.
Orphelins du passé, nous avons tous dans l'âme,
Désertes au soleil, de mornes Palanqués.
Sur l'eau morte des coeurs fiévreux et compliqués
D'étranges feux follets font...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Son rêve fastueux ...
Son rêve fastueux, seul, lui donnait des fêtes ;
Il avait son orgueil intime pour ami.
Grave, pour dérider un peu son front blêmi,
Il regardait ses fleurs et caressait ses bêtes.
Soumis à ses grands yeux étranges de prophète,
De beaux désirs pareils à des tigres parmi
Les jungles de ses sens s'étiraient à demi.
Il vivait...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Fumées) - Dans l'ombre de ce vallon
Dans l'ombre de ce vallon
Pointent les formes légères
Du Rêve. Entre les bourgeons
Et du milieu des fougères
Émergent des fronts songeurs
Dans leurs molles chevelures,
Et des mamelles plus pures
Que le calice des fleurs.
Ô rêve, de cette écorce
Dégage ton souple torse,
Tes deux seins roses...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Fumées) - Musique
Une lente voix murmure
Dans la verte feuillaison ;
Est-ce un rêve ou la nature
Qui réveille sa chanson ?
Cette voix dolente et pure
Glisse le long des rameaux :
Si fondue est la mesure
Qu'elle se perd dans les mots,
Si douces sont les paroles
Qu'elles meurent dans le son
Et font sous les feuilles molles...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Ô Beauté nue
Ô Beauté nue,
Les oiseaux volent dans le calme
Où la digitale remue,
Où la fougère aux fines palmes
Est encor d'un vert tendre au pied de l'aulne obscur.
Une molle buée enveloppe l'azur,
Allège les lointains, les arbres, les maisons,
Noie à demi la ferme et le dormant gazon
Et fait de la montagne une ombre aux...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Fumées) - Poésie
Dans la pelouse endormie
Sous l'azur pâle et rêveur,
Les brises en accalmie
Bercent les bouleaux pleureurs.
En ce silence de rêve
Une voix d'oiseau
Seule et divine s'élève
Des bouleaux.
Au jour bas de l'avenue
Lointaine sous les rameaux
Deux formes sont apparues,
Deux corps enlacés et beaux.
La femme blanche, légère
Dans...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Mélancolie) - Souvent le coeur qu'on croyait mort
Souvent le coeur qu'on croyait mort
N'est qu'un animal endormi ;
Un air qui souffle un peu plus fort
Va le réveiller à demi ;
Un rameau tombant de sa branche
Le fait bondir sur ses jarrets
Et, brillante, il voit sur les prés
Lui sourire la lune blanche....
Paul SCARRON (1610-1660) - Au Roy
Jeune Roy, que la France admire,
Tu nous fais bien voir que les Cieux
Font naistre encor des demi-Dieux
Et prennent soin de ton Empire.
Ta grace à soy les coeurs attire,
Ton visage eblouit les yeux
Et, de son air imperieux,
Le respect et la crainte inspire.
Ton Pere et tes Nobles Ayeux
Maurice SCÈVE (1501-1564) (Recueil : Délie) - L'oisiveté des délicates plumes
L'oisiveté des délicates plumes,
Lit coutumier, non point de mon repos,
Mais du travail, où mon feu tu allumes,
Souventes fois, oultre heure, et sans propos
Entre ses draps me retient indispos,
Tant elle m'a pour son faible ennemi.
Là mon esprit son corps laisse endormi
Tout transformé en image de Mort,
Pour...
Georges de SCUDÉRY (1601-1667) - La Nymphe endormie
Vous faites trop de bruit, Zéphire, taisez-vous,
Pour ne pas éveiller la belle qui repose ;
Ruisseau qui murmurez, évitez les cailloux,
Et si le vent se tait, faites la même chose.
Mon coeur sans respirer, regardons à genoux
Sa bouche de corail, qui n'est qu'à demi close,
Dont l'haleine innocente est un parfum plus doux
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Libération
On souffre, on s'agite, on se plaint dans mon Empire. Des
rumeurs montent à la tête. Le sang, comme un peuple irrité,
bat le palais de mes enchantements.
La famine est dans mon coeur. La famine dévore mon coeur :
des êtres naissent à demi, sans âmes, sans forces, issus d'un
trouble sans nom.
Puis on se tait....
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La Grotte des Lépreux
Vallée du Gavaudun.
Ne me parlez ni de la tour,
Ni des belles ruines rousses,
Ni de cette vivante housse
De feuillages en demi-jour.
La gorge est trop fraîche et trop verte ;
La rivière, comme un serpent,
S'y tord, à peine découverte
Sous trop d'herbe où reste en suspens...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La Solitude
Solitude... Pour vous cela veut dire seul,
Pour moi - qui saura me comprendre ?
Cela veut dire : vert, vert dru, vivace tendre,
Vert platane, vert calycanthe, vert tilleul.
Mot vert. Silence vert. Mains vertes
De grands arbres penchés, d'arbustes fous ;
Doigts mêlés de rosiers, de lauriers, de bambous,
Pieds de cèdres âgés...
Alexandre SOUMET (1788-1845) - La divine épopée
Un grand aigle planant sur un ciel nuageux,
Veut savoir s'il est roi de l'empire orageux,
Son vol s'y plonge... il vient, l'aile sur sa conquête,
Se placer, comme une âme, aux flancs de la tempête ;
Et surveiller, de près, tous les feux dont a lui
Ce volcan voyageur qui s'élance avec lui.
Mais brisé dans sa force, il...
Jean de SPONDE (1557-1595) - Stances
Tel estoit ce bel Astre à son entrée au monde,
Et deslors qu'il sortoit de son tendre berceau,
Clair au poinct qu'on le veit autant que le flambeau
Qui luît le jour dessus, et la nuict dessous l'onde.
Ce feu sur le poignant de sa premiere Aurore
Nous embasmoit les champs du nectar de ses pleurs,
Et les champs...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La valse
Dans un flot de gaze et de soie,
Couples pâles, silencieux,
Ils tournent, et le parquet ploie,
Et vers le lustre qui flamboie
S'égarent demi-clos leurs yeux.
Je pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne,
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit.
La valse...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - Trop tard
Nature, accomplis-tu tes oeuvres au hasard,
Sans raisonnable loi ni prévoyant génie ?
Ou bien m'as-tu donné par cruelle ironie
Des lèvres et des mains, l'ouïe et le regard ?
Il est tant de saveurs dont je n'ai point ma part,
Tant de fruits à cueillir que le sort me dénie !
Il voyage vers moi tant de flots...
Jacques TAHUREAU (1527-1555) - A Etienne Jodelle se jouant sur son nom retourné
Quand tu naquis en ces bas lieux
Tous les dieux et les demi dieux
Et les déesses plus bénines
Gravèrent de lettres divines
Dans ton astre bien fortuné
"Le Délien est né !"
Tout le Parnassien troupeau
Chantant autour de ton berceau,
Te prévoyant son prêtre en France,
Disait en l'heur...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - Le temps d'Adonis
Dans la saison qu'Adonis fut blessé,
Mon caeur aussi de l'atteinte soudaine
D'un regard lancé.
Hors de l'abyme où le temps nous entraîne,
T'évoquerai-je, ô belle, en vain - ô vaines
Ombres, souvenirs.
Ah ! dans mes bras qui pleurais demi-nue,
Certe serais encore, à revenir,
Ah ! la bienvenue....
Pierre VACHOT (14xx-15xx) - Le cimetière des Anglais
Le mandement par Prudence transmis
Aux trois états réponse doit avoir.
Elle nous mand' qu'avons des ennemis,
C'est très bien fait nous le faire assavoir.
Puisqu'à tout mal on voit Anglais mouvoir
Contre Français, par la foi qu'à Dieu dois,
De résister contre eux ferai devoir,
Car France est cimetière aux Anglais.
Elle nous mand'...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - Le ménétrier
Soir de juillet torride et sec.
Serrant le bois sonore au creux de son épaule,
Un joueur de rebec
S'est lentement assis et joue au pied d'un saule.
Il chante pour lui seul et ne voit pas
Qu'en ce déclin du jour se rapprochent des pas
Sous les arbres, au long des routes ;
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - En sourdine
Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
Fondons nos âmes, nos coeurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.
Ferme tes veux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton coeur endormi...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Epigrammes) - Il ne me faut plus qu'un air de flûte
à Francis Poictevin.
Il ne me faut plus qu'un air de flûte,
Très lointain en des couchants éteints.
Je suis si fatigué de la lutte
Qu'il ne me faut plus qu'un air de flûte
Très éteint en des couchants lointains.
Ah, plus le clairon fou de l'aurore !
Le...
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