LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Les fleurs
Des avalanches d'or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,
Claude MALLEVILLE (1596-1647) - L'étoile de Vénus si brillante et si belle
L'étoile de Vénus si brillante et si belle,
Annonçait à nos yeux la naissance du jour,
Zéphire embrassait Flore, et soupirant d'amour,
Baisait de son beau sein la fraîcheur éternelle.
L'Aurore allait chassant les ombres devant elle,
Et peignait d'incarnat le céleste séjour,
Et l'astre souverain revenant à son tour,
Jetait un nouveau feu dans sa course...
Claude MALLEVILLE (1596-1647) - Le silence régnait sur la terre et sur l'onde
Le silence régnait sur la terre et sur l'onde,
L'air devenait serein et l'Olympe vermeil,
Et l'amoureux Zéphir affranchi du sommeil
Ressuscitait les fleurs d'une haleine féconde.
L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde
Et semait de rubis le chemin du Soleil ;
Enfin ce dieu venait au plus grand appareil
Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Les mains d'Amaranthe
Belle main divisée en cinq branches d'ivoire,
Un dédale d'ébène enveloppe de lis
Les chemins tortueux des rameaux et des plis,
Que marque votre veine avec sa trace noire.
L'aurore aux doigts de rose avec toute sa gloire,
Ne pourrait devant vous recevoir que mépris,
Si lors qu'aux plus beaux doigts on donnerait les prix,
Sa vanité...
Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Songe
Cet Hiver en dormant je songe que ma flore,
Voulant récompenser mes peines et mes pleurs,
Me caresse, me baise, et me promet encore
De me garder le fruit de ces premières fleurs.
Ainsi durant la nuit se lève mon aurore,
Afin de m'assurer que les destins meilleurs
Dans cette vision mettaient un ellébore,
Qui purgeant mon esprit...
François MAYNARD (1582-1646) - Ode à Alcippe
Alcippe, reviens dans nos bois.
Tu n'as que trop suivi les rois,
Et l'infidèle espoir dont tu fais ton idole.
Quelque bonheur qui seconde tes voeux,
Ils n'arrêteront pas le temps qui toujours vole
Et qui d'un triste blanc va peindre tes cheveux.
La Cour méprise ton encens.
Ton rival monte, et tu descends,
Et dans le...
Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Philoméla) - Le rossignol
C'était un soir du mois où les grappes sont mûres,
Et celle que je pleure était encore là.
Muette, elle écoutait ton chant sous les ramures,
Élégiaque oiseau des nuits, Philoméla !
Attentive, les yeux ravis, la bouche ouverte,
Comme sont les enfants au théâtre Guignol,
Elle écoutait le chant sous la frondaison verte,
Et moi je me sentis jaloux du rossignol.
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Oubli
I
Mon coeur, ô ma Chimère, est une cathédrale
Où mes chastes pensers, idolâtres du Beau,
S'en viennent à minuit sous la flamme lustrale
Râler leur requiem au pied de ton tombeau.
J'ai dressé sous le ciel du dôme un sarcophage
Dont la grave épitaphe en strophes de granit
Proclamera de l'aube à l'ombre...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Je disais : " Quand viendra la reine que j'attends
Je disais : " Quand viendra la reine que j'attends,
La grande fiancée aux mains victorieuses,
Je trouverai des paroles mystérieuses,
Des mots couleur de ciel, d'aurore et de printemps.
" Et, comme réveillé d'un sommeil de cent ans
Par le baiser de ses lèvres impérieuses,
Pour dire nos amours pâles...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - L'étrangère
En son manteau d'argent tissé par les prêtresses,
La vierge s'en allait vers les jeunes cités,
Et la nuit l'effleurait de mystiques caresses,
Et le vent lui parlait de longues voluptés.
Or, c'était en un siècle où les rois faisaient taire
Les joueurs de syrinx épars dans le printemps ;
Les sages enseignaient aux peuples de la terre
L'horreur...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - La dame en deuil
La dame en deuil, parmi les glycines des treilles,
Erre languissamment dans les longues allées
Où des senteurs de fruits et de grappes foulées
Flottent en l'air vibrant d'une rumeur d'abeilles.
Ses mains blondes avec une lente indolence
Saccagent en passant des lys et des verveines,
Et chaque fois qu'au loin sonnent les heures vaines
Ses...
Charles-Hubert MILLEVOYE (1782-1816) - La chute des feuilles
De la dépouille de nos bois
L'automne avait jonché la terre ;
Le bocage était sans mystère,
Le rossignol était sans voix.
Triste, et mourant à son aurore,
Un jeune malade, à pas lents,
Parcourait une fois encore
Le bois cher à ses premiers ans :
" Bois que j'aime ! adieu... je succombe.
Ton deuil m'avertit de mon sort ;...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Cantilènes) - Roses de Damas ...
Roses de Damas, pourpres roses, blanches roses,
Où sont vos parfums, vos pétales éclatants ?
Où sont vos chansons, vos ailes couleur du temps,
Oiseaux miraculeux, oiseaux bleus, oiseaux roses ?
Ô neiges d'antan, vos prouesses, capitans !
A jamais abolis les effets et les causes,
Et pas d'aurore écrite en les métempsycoses :
Baumes précieux, que tous des...
Pierre MOTIN (1566-1612) - Ce masque, qui celait tantôt votre beauté
À Mademoiselle Madeleine Mareschal
Ce masque, qui celait tantôt votre beauté,
Semble à l'obscurité de la nuit effroyable :
Elle cache au soleil sa clarté désirable,
Lui cache de vos yeux la divine clarté.
Ô masque, fallait-il que ton obscurité
Recelât de ses yeux la puissance admirable !
Je pensai voir reluire une aurore agréable
Aussitôt...
Pierre MOTIN (1566-1612) - Le soleil en tous lieux découvre sa lumière
Le soleil en tous lieux découvre sa lumière ;
L'arc-en-ciel bigarré, l'émail de ses couleurs ;
L'aurore aux belles mains, le cristal de ses pleurs ;
La lune, de son front la clarté tout entière ;
La terre, en tous endroits sa moisson nourricière ;
En tous endroits l'été ses ardentes chaleurs ;
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A la Malibran
Stances
I
Sans doute il est trop tard pour parler encor d'elle ;
Depuis qu'elle n'est plus quinze jours sont passés,
Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais,
Font d'une mort récente une vieille nouvelle.
De quelque nom d'ailleurs que le regret s'appelle,
L'homme, par tout pays, en a...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A la mi-carême
I
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
II
Du...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'août
LA MUSE
Depuis que le soleil, dans l'horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence
L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé.
Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;
Des beaux jours d'autrefois rien n'y semble vivant.
Seule, je viens encor, de...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'octobre
LE POÈTE
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.
LA MUSE
Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rappelle-toi
(Vergiss mein nicht)
(Paroles faites sur la musique de Mozart)
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.
...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rondeau : Fut-il jamais douceur de coeur pareille
Fut-il jamais douceur de coeur pareille
À voir Manon dans mes bras sommeiller ?
Son front coquet parfume l'oreiller ;
Dans son beau sein j'entends son coeur qui veille.
Un songe passe, et s'en vient l'égayer.
Ainsi s'endort une fleur d'églantier,
Dans son calice enfermant une abeille.
Moi, je la berce ; un plus...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Sonnet à la même (Madame M. N.) (II)
Vous les regrettiez presque en me les envoyant,
Ces vers, beaux comme un rêve et purs comme l'aurore.
Ce malheureux garçon, disiez-vous en riant,
Va se croire obligé de me répondre encore.
Bonjour, ami sonnet, si doux, si bienveillant,
Poésie, amitié que le vulgaire ignore,
Gentil bouquet de fleurs, de...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - Charles Baudelaire
Maître, il est beau ton Vers ; ciseleur sans pareil,
Tu nous charmes toujours par ta grâce nouvelle,
Parnassien enchanteur du pays du soleil,
Notre langue frémit sous ta lyre si belle.
Les Classiques sont morts ; le voici le réveil ;
Grand Régénérateur, sous ta pure et vaste aile
Toute une ère est groupée. En ton vers de vermeil
Nous...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Rêve de Watteau
Quand les pastours, aux soirs des crépuscules roux
Menant leurs grands boucs noirs aux râles d'or des flûtes,
Vers le hameau natal, de par delà les buttes,
S'en revenaient, le long des champs piqués de houx ;
Bohèmes écoliers, âmes vierges de luttes,
Pleines de blanc naguère et de jours sans courroux,
En rupture d'étude, aux bois jonchés de brous
Marie NERVAT (1874-1909) - Je voudrais aller me promener dans les bois
Je voudrais aller me promener dans les bois ;
j'aurais un grand chapeau, une robe légère,
je me griserais d'air et de bonne lumière,
et tu me rapprendrais à marcher à ton bras.
Je voudrais aller dans un grand bois, un vieux bois,
où l'on dit que les fées se promènent encore ;
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE