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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Epigrammes) - Il ne me faut plus qu'un air de flûte
à Francis Poictevin.
Il ne me faut plus qu'un air de flûte,
Très lointain en des couchants éteints.
Je suis si fatigué de la lutte
Qu'il ne me faut plus qu'un air de flûte
Très éteint en des couchants lointains.
Ah, plus le clairon fou de l'aurore !
Le...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - J'allais par des chemins perfides
J'allais par des chemins perfides,
Douloureusement incertain.
Vos chères mains furent mes guides.
Si pâle à l'horizon lointain
Luisait un faible espoir d'aurore ;
Votre regard fut le matin.
Nul bruit, sinon son pas sonore,
N'encourageait le voyageur.
Votre voix me dit : " Marche encore ! "
Mon coeur craintif,...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - Lucien Létinois (XXIV)
Ta voix grave et basse
Pourtant était douce
Comme du velours,
Telle, en ton discours,
Sur de sombre mousse
De belle eau qui passe.
Ton rire éclatait
Sans gêne et sans art,
Franc, sonore et libre,
Tel, au bois qui vibre,
Un oiseau qui part
Trillant son motet.
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - Nous sommes en des temps infâmes
Nous sommes en des temps infâmes
Où le mariage des âmes
Doit sceller l'union des coeurs ;
A cette heure d'affreux orages
Ce n'est pas trop de deux courages
Pour vivre sous de tels vainqueurs.
En face de ce que l'on ose
Il nous siérait, sur toute chose,
De nous dresser, couple ravi
Dans l'extase austère...
Jules VERNE (1828-1905) - La fille de l'air
A Herminie.
Je suis blonde et charmante,
Ailée et transparente,
Sylphe, follet léger, je suis fille de l'air,
Que puis-je avoir à craindre ?
Une nuit de m'éteindre ?
Qu'importe de mourir comme meurt un éclair !
Je vole sur la nue ;
Aux mortels inconnue,
Je dispute en riant la vitesse aux zéphirs !...
Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Ainsi qu'on voit plorer la chaste tourterelle
Ainsi qu'on voit pleurer la chaste tourterelle
Quand la mort a éteint la moitié de son coeur,
Je veux en accusant ma fortune cruelle,
Éloigné de vos yeux soupirer ma douleur.
N'ai-je pas bien raison de faire ouïr ma plainte,
Puis qu'à votre départ mon coeur s'en va de moi ?
Et...
Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Je change de désirs, non pas de volonté
Je change de désirs, non pas de volonté,
Je change de fortune, et non pas d'espérance,
Je change de conseil, et non pas d'assurance,
Je change de liens, non de captivité.
De mourir pour vos yeux mes désirs ont été,
Et ma fortune était en mon mal patience,
Mon conseil, de périr...
Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Mon âme languissait, et d'une longue haleine
Mon âme languissait, et d'une longue haleine,
Par mes tristes soupirs, j'allégeais en ma peine
Mon éternel regret, et logeais en mes os
Les soucis importuns qui m'ôtaient le repos.
Tout m'était déplaisant et ma gêne cruelle
Me pressait sous l'horreur de sa force mortelle,
Tandis que loin de vous, je n'ai eu en mon coeur
Que peine, que souci, que...
Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Un jour reconnaissant que je suis incapable
Un jour reconnaissant que je suis incapable,
Belle, de vous servir, j'en vins au désespoir,
Et prenant le chemin du désert effroyable,
Je voulus m'y cacher pour jamais ne rien voir.
C'est bien avoir des yeux de voir ce qui s'adresse,
Et de le discerner. Mais voir parfaitement
Est voir le jour heureux...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Au milieu de Paris je me suis fait ermite
Au milieu de Paris je me suis fait ermite,
Dedans un seul objet mon esprit se limite,
Quelque part où mes yeux me pensent divertir
Je traîne une prison d'où je ne puis sortir,
J'ai le feu dans les os et l'âme déchirée
De cette flèche d'or que vous m'avez tirée.
Quelque tentation qui se présente à moi,
Son...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Aussi souvent qu'Amour fait penser à mon âme
Aussi souvent qu'Amour fait penser à mon âme,
Combien il mit d'attraits dans les yeux de ma Dame,
Combien c'est de l'honneur d'aimer en si bon lieu,
Je m'estime aussi grand et plus heureux qu'un Dieu.
Amaranthe, Phillis, Caliste, Pasithée,
Je hais cette mollesse à vos noms affectée ;
Ces titres qu'on vous fait...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Contre l'hiver
Ode
Plein de colère et de raison
Contre toi barbare saison
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l'Univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre
Aujourd'hui l'ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
Je veux que la postérité
Au rapport de la vérité...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine
Élégie
Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine ?
Qui t'a sollicitée à renouer ma chaîne,
Quel démon ennemi de mes contentements
Me vient remettre encore en tes enchantements ?
Mon mal allait finir, et déjà ma pensée
Ne gardait plus de toi qu'une Image effacée,
Ma fièvre n'avait plus que ce...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Pour une amante irritée
Ceux qui tirent le coeur par les traits du visage
Remarquent dans le tien des signes de valeur,
Mais comme la vaillance est toujours un présage,
Qui promet de la gloire avecque du malheur,
J'espère que la mort avecque sa pâleur,
Couvrira tes beautés de sa funeste image,
Et que ton jeune sang tout rempli de...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La colère de Samson
Le désert est muet, la tente est solitaire.
Quel Pasteur courageux la dressa sur la terre
Du sable et des lions? - La nuit n'a as calmé
La fournaise du jour dont l'air est enflammé.
Un vent léger s'élève à l'horizon et ride
Les flots de la poussière ainsi qu'un lac limpide.
Le lin blanc de la tente est bercé mollement...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La flûte
I
Un jour je vis s'asseoir au pied de ce grand arbre
Un Pauvre qui posa sur ce vieux banc de marbre
Son sac et son chapeau, s'empressa d'achever
Uu morceau de pain noir, puis se mit à rêver.
Il paraissait chercher dans les ongues allées
Quelqu'un pour écouter ses chansons désolées ;
Il suivait à regret la trace des...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La maison du berger (I)
A Eva
Si ton coeur, gémissant du poids de notre vie,
Se traîne et se débat comme un aigle blessé,
Portant comme le mien, sur son aile asservie,
Tout un monde fatal, écrasant et glacé ;
S'il ne bat qu'en saignant par sa plaie immortelle,
S'il ne voit plus l'amour, son étoile fidèle,...
Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers moraux) - Aime, si tu le veux, je ne l'empesche pas
Aime, si tu le veux, je ne l'empesche pas,
Mais aime pour le moins en homme de courage ;
N'asservis point ton coeur sous un vil esclavage,
Et ne demande point chaque jour le trépas.
La tempeste ne bruit que parmy les lieux bas,
Les monts voisins du Ciel...
François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Ha ! main qui doucement me déchirez le coeur
Ha ! main qui doucement me déchirez le coeur,
Et qui tenez ma main en l'amoureux cordage,
Main où nature veut montrer son bel ouvrage,
Et où le ciel versa sa bénigne faveur,
Las ! au lieu de ce gant qui reçoit tant d'honneur
Que...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Ou vous sçavez tromper bien finemen
Ou vous sçavez tromper bien finement,
Ou vous m'aimez assez fidelement,
Lequel des deux, je ne le sçaurois dire,
Mais cependant je pleure et je soupire,
Et ne reçois aucun soulagement.
Pour vostre amour j'ay quitté franchement
Ce que j'avois acquis bien seurement ;
Car on m'aimoit, et j'avois quelque empire
Où vous sçavez.
...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Pour vos beaux yeux et vostre beau visage
Pour vos beaux yeux et vostre beau visage,
Et la douceur de ce divin langage
Dont vous tenez tout le monde enchanté,
Cloris, on doit souffrir vostre fierté,
Et prés de vous avoir moins de courage.
Il est donc vray, que je ne fus pas sage,
De ne pouvoir endurer un outrage,
Vincent VOITURE (1597-1648) - Quand Iris aux beaux yeux
Quand Iris aux beaux yeux,
Paroist en quelques lieux,
Il n'est coeur qui ne tremble,
C'est l'honneur de la Cour,
C'est la gloire d'Amour,
Et les Vertus ensemble.
On ne peut pas si-tost,
Bien louër comme il faut,
De la grande Duchesse
La grace et la bonté ;
Sa moindre qualité
Est celle...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Vous de qui l'oeil est mon vainqueur
Vous de qui l'oeil est mon vainqueur ;
Belle qui causastes l'orage,
Qui soufla premier en mon coeur,
Les feux de l'Amoureuse rage.
Dans l'ardent brasier qui m'outrage,
Vous ne sçauriez plus me garder,
Si vous ne me donnez pour gage,
Ce que je n'ose demander.
Je ne souhaite le bonheur,
Mirabeau, Sur la banqueroute, 1789 [Mirabeau, dans un discours devant l'Assemblée des députés, plaide pour que chaque citoyen contribue à combler le déficit du budget de l'État.] Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations et de brigandage ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir. II faut le combler ce gouffre effroyable ! eh bien, voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches,...
George Sand, la petite Fadette LA FAMILLE BARBEAU Le père Barbeau de la Cosse n'était pas mal dans ses affaires, à preuve qu'il était du conseil municipal de sa commune. Il avait deux champs qui lui donnaient la nourriture de sa famille et du profit par-dessus le marché. Il cueillait dans ses prés du foin à pleins charrois, et, sauf celui qui était au bord du ruisseau, et qui était un peu ennuyé par le jonc, c'était du fourrage connu dans...
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