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présent.
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'Amazone
Devant le frais cottage au gracieux perron,
Sous la porte que timbre un tortil de baron,
Debout entre les deux gros vases de faïence,
L'amazone, déjà pleine d'impatience,
Apparaît, svelte et blonde, et portant sous son bras
Sa lourde jupe, avec un charmant embarras.
Le fin drap noir étreint son corsage, et le moule ;
Le mignon chapeau d'homme, autour duquel s'enroule
Un voile...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,
Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;
Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle
Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.
Le toit, les ornements de fer et la margelle
Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc,
Sont comme ouatés, et, dans le jardin, tout est blanc.
Le grésil a figé la nature, et les branches
Sur un doux ciel...
Guillaume COLLETET (1598-1659) - Les deux soeurs
De ces deux jeunes soeurs je possède l'aînée,
Sa beauté claire brune a tout ce que je veux,
Mais comme son amour m'engage dans ses noeuds
Mon amour la ravit et la tient enchaînée.
Sa cadette pourtant me semble si bien née,
Sa bonté naturelle est si douce à mes voeux,
Ses yeux ont tant de traits, ses...
Guillaume COLLETET (1598-1659) - La nuit et le jour
Claudine, absent de toi, je t'aperçois en songe,
Ton image éclatante erre devant mes yeux ;
Ainsi je vois de nuit la lumière des cieux,
Ou je flatte mes sens d'un si plaisant mensonge.
Mais, ô fureur d'amour qui me pique et me ronge !
Lorsque je vois sans toi le soleil radieux,
Je ne vois rien...
Guillaume COLLETET (1598-1659) - De ces deux jeunes soeurs je possède l'aînée
De ces deux jeunes soeurs je possède l'aînée,
Sa beauté claire brune a tout ce que je veux,
Mais comme son amour m'engage dans ses noeuds,
Mon amour la ravit et la tient enchaînée.
Sa cadette pourtant me semble si bien née,
Sa bonté naturelle est si douce à mes voeux,
Ses yeux ont tant de traits, ses...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Ballade
Or qui m'aimera, si me suive,
Je suis Bon Temps, vous le voyez ;
En mon banquet nul n'y arrive
Pourvu qu'il se fume ou étrive,
Ou ait ses esprits fourvoyés.
Gens sans amour, gens dévoyés
Je ne veux ni ne les appelle,
Mais qu'ils soient jetés à la pelle.
Je ne semons en mon convive
Que...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Bon temps
Or qui m'aimera, si me suive,
Je suis Bon Temps, vous le voyez ;
En mon banquet nul n'y arrive
Pourvu qu'il se fume ou écrive,
Ou ait ses esprits fourvoyés.
Gens sans amour, gens dévoyés
Je ne veux ni ne les appelle,
Mais qu'ils soient jetés à la pelle.
Je ne semons* en mon convive**
Gabrielle de COIGNARD (x-1594) - Obscure nuit, laisse ton noir manteau
Obscure nuit, laisse ton noir manteau,
Va réveiller la gracieuse aurore,
Chasse bien loin le soin qui me dévore,
Et le discours qui trouble mon cerveau.
Voici le jour gracieux, clair et beau,
Et le soleil qui la terre décore,
Et je n'ai point fermé les yeux encore,
Qui font nager ma couche...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Hymnes et Odes) - A la France
France ! ô belle contrée, ô terre généreuse
Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse,
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs ;
Le Midi de ses feux t'épargne les fureurs ;
Tes arbres innocents n'ont point d'ombres mortelles ;
Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles
Ne trompent une main crédule ; ni tes bois
Charles-Julien Lioult de CHÊNEDOLLÉ (1769-1833) (Recueil : Etudes poétiques) - Le pêcheur
Subdola ridebat placidi pellacia ponti.
LUCRET.
Sur les bords d'un fleuve limpide,
Un pauvre pêcheur arrêté,
Après une course rapide,
S'était assis un soir d'été.
En jetant sa ligne mobile
Sur ces rivages inconnus,
Il contemplait l'onde tranquille
Qui venait baigner ses pieds nus.
François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848) (Recueil : Poésies diverses) - Clarisse
Imitation d'un poète écossais.
Oui, je me plais, Clarisse, à la saison tardive,
Image de cet âge où le temps m'a conduit ;
Du vent à tes foyers j'aime la voix plaintive
Durant la longue nuit.
Philomèle a cherché des climats plus propices ;
Progné fuit à son tour : sans...
William CHAPMAN (1850-1917) - Notre Langue
Notre langue naquit aux lèvres des Gaulois.
Ses mots sont caressants, ses règles sont sévères,
Et, faite pour chanter les gloires d'autrefois,
Elle a puisé son souffle aux refrains des trouvères.
Elle a le charme exquis du timbre des Latins,
Le séduisant brio du parler des Hellènes
Le chaud rayonnement des émaux florentins,
Le diaphane et frais poli des porcelaines.
Elle...
William CHAPMAN (1850-1917) - L'Aurore boréale
La nuit d'hiver étend son aile diaphane
Sur l'immobilité morne de la savane
Qui regarde monter, dans le recueillement,
La lune, à l'horizon, comme un saint-sacrement.
L'azur du ciel est vif, et chaque étoile blonde
Brille à travers les fûts de la forêt profonde.
La rafale se tait, et les sapins glacés,
Comme des spectres blancs, penchent leurs fronts lassés
Sous le poids de la neige étincelant...
Louis CHADOURNE (1890-1925) (Recueil : Accords) - Le secret
Trésors des nuits et vous dons éclatants du jour,
Qui m'avez, ombre molle ou trop vivace flamme,
De tendresse ou d'orgueil dilaté tour à tour,
Ainsi donc je vous ai tenus en ma pauvre âme
J'ai senti sous ma peau se couler chaudement
La sève de mes jours et l'été de ma vie,
J'ai compté la douceur de chaque battement,...
Olivier CALEMARD DE LA FAYETTE (1877-1906) - Pour fêter le retour normal de l'âpre hiver
Pour fêter le retour normal de l'âpre hiver,
J'ai gravi, dès le jour, ma montagne rouillée.
Le vent du nord-ouest a souffle tout hier.
J'en voulais savourer la rafale mouillée,
Jeux de pluie aux clartés du ravin partiel,
Sur le treillis brumeux des branches dépouillées.
La lumière est...
Marc Claude de BUTTET (1530-1586) (Recueil : L'Amalthée) - Ja le matin, qui l'univers redore
Ja le matin, qui l'univers redore,
De franges d'or et de perles s'ornoit,
Et doucement tout en roses tournoit
Le char serein de l'Indienne aurore.
Las ! le souci qui sans fin me devore
Aucun espoir de paix ne me donnoit :
Plutôt le jour alors me ramenoit
Mille tormens, et...
Philibert BUGNYON (1530-1587) (Recueil : Les Erotasmes de Phydie et Gelasine) - Le ciel avoit decouvert ses beaux yeus
Le ciel avoit decouvert ses beaux yeus,
Pour eclairer la nuit sombre et obscure,
Quand j'apperceu la vive pourtraiture
De celle, ou git mon espoir gracieus.
Je fu trompé par l'espoir radieus
Que ses flambeaux jettoient à l'avanture,
Sur le plus haut de ma propre stature,
Qui luy...
Germain-Colin BUCHER (1475-1545) - Dépit contre Gilon
Après ma mort, je te ferai la guerre,
Et quand mon corps sera remis en terre
J'en soufflerai la cendre sur tes yeux.
Et si mon âme est répétée aux Cieux
Crois sûrement, dame très rigoureuse,
Je t'enverrai flamme si chaleureuse,
De traits à feu flamboyant si très fort,
Que tant vaudrait sentir armes de mort.
Et si...
Victor BRODEAU (15xx-1540) - A deux frères mineurs
Huitain
Mes beaux pères religieux,
Vous dînez pour un grand merci ;
Ô gens heureux ! ô demi-dieux !
Plût à Dieu que je fusse ainsi !
Comme vous, vivrais sans souci ;
Car le voeu qui l'argent vous ôte,
Il est clair qu'il défend aussi
Que vous payiez jamais votre hôte....
Auguste BRIZEUX (1803-1858) (Recueil : Marie) - Marie
Ô maison du Moustoir ! combien de fois la nuit,
Ou quand j'erre le jour dans la foule et le bruit,
Tu m'apparais ! - Je vois les toits de ton village
Baignés à l'horizon dans des mers de feuillage,
Une grêle fumée au-dessus, dans un champ
Une femme de loin appelant son enfant,
Ou bien un jeune pâtre assis...
Martial de BRIVES (x-1653) - Paraphrase sur le cantique des trois enfants
Benedicite omnia opera domini domino
[...]
Benedicite coeli domino
Cieux, épouvantables machines
D'azur en voûte suspendu
Où Dieu de son bras étendu
A fait voir ses forces divines ;
Tabernacles étincelants,
Trônes assurés et roulants,
Cercles de la terre et de l'onde,
Corps d'airain massifs et dispos,...
Jules BRETON (1827-1906) - Tempête
L'orage s'ammoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
De rayons plus blafards qu'un blême éclat de lune.
Les éclairs redoublés tonnent dans l'ombre brune.
Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
Bondissant en fureur par l'océan obscur,
L'âpre rafale hurle et harcèle la hune.
...
Jules BRETON (1827-1906) (Recueil : Les champs et la mer) - Automne
A Jules Dupré.
La rivière s'écoule avec lenteur. Ses eaux
Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes
Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes
Sèment leurs feuilles d'or parmi les blonds roseaux.
Le vent léger, qui croise en mobiles réseaux
Ses rides d'argent clair, laisse de sombres...
Georges de BRÉBEUF (1617-1661) - De l'efficace des clartés divines
et de la faiblesse des nôtres
Je ne suis rien, mon Dieu, je ne suis que ténèbres,
Si vos vives splendeurs ne conduisent mes pas,
Ou du moins mes clartés sont des torches funèbres,
Dont la triste lumière éclaire mon trépas.
Quand de vos vifs rayons j'ai fait mourir la...
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