LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Molière, Le Bourgeois Gentilhomme, acte III, scène 3 MADAME JOURDAIN, MONSIEUR JOURDAIN, NICOLE, LAQUAIS. MADAME JOURDAIN: Ah, ah! voici une nouvelle histoire. Qu'est-ce que c'est donc, mon mari, que cet équipage-là? Vous moquez-vous du monde, de vous être fait enharnacher de la sorte? et avez-vous envie qu'on se raille partout de vous? MONSIEUR JOURDAIN: Il n'y a que des sots et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. MADAME JOURDAIN: Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette...
Molière, l'Avare, Acte I, scène 3 HARPAGON, LA FLÈCHE. HARPAGON. - Hors d'ici tout à l'heure, et qu'on ne réplique pas. Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence. LA FLÈCHE. - Je n'ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je pense, sauf correction, qu'il a le diable au corps. HARPAGON. - Tu murmures entre tes dents. LA FLÈCHE.- Pourquoi me chassez-vous? HARPAGON. - C'est bien...
Balzac, Le Lys dans la vallée (La scène du bal, Félix de Vandenesse rencontre la comtesse Blanche Henriette de Mortsauf) Emporté comme un fétu dans ce tourbillon, j'eus un enfantin désir d'être duc d'Angoulême, de me mêler ainsi à ces princes qui paradaient devant un public ébahi. La niaise envie du Tourangeau fit éclore une ambition que mon caractère et les circonstances ennoblirent. Qui n'a pas jalousé cette adoration dont une répétition grandiose me fut offerte...
Marivaux, Les Fausses Confidences, acte III, scène 8 ARAMINTE, MADAME ARGANTE, MONSIEUR REMY, LE COMTE, DORANTE, MARTON MARTON, froidement Ne vous pressez pas de le renvoyer, Madame ; voilà une lettre de recommandation pour lui, et c'est Monsieur Dorante qui l'a écrite. ARAMINTE, Comment ! MARTON, donnant la lettre au comte Un instant, Madame cela mérite d'être écouté. La lettre est de monsieur, vous dis je. LE COMTE, lit haut Je vous conjure mon cher ami , d'être demain...
Abbé Prévost, Manon Lescaut - Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir... Amoureux de Manon Lescaut, désespéré de son infidélité, et séparé d'elle sur ordre de son père, le jeune chevalier Des Grieux s'est orienté, sous l'influence de son ami Tiberge, vers l'état ecclésiasitique. Mais Manon le retrouve et vient lui rendre visite au séminaire. Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir et elle s'engagea à la...
Molière Dom Juan, Acte I, Scène première Sganarelle, Gusman. Sganarelle, tenant une tabatière. Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on...
Voltaire, Aventure indienne, traduite par l'ignorant. Pythagore dans son séjour aux Indes, apprit, comme tout le monde sait, à l'école des gymnosophistes, le langage des bêtes et celui des plantes. Se promenant un jour dans une prairie assez près du rivage de la mer, il entendit ces paroles: « Que je suis malheureuse d'être née herbe ! à peine suis-je parvenue à deux pouces de hauteur que voilà un monstre dévorant, un animal horrible, qui me...
Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, « Aux champs ». (Monsieur et Madame Henri d'Hubières, passant devant une humble chaumière en Normandie, remarquent une famille de fermiers pourvue de nombreux enfants. Tous vivent pauvrement dans des conditions dépourvue d'hygiène. Madame d'Hubières, apitoyée et attendrie, aime à passer chez eux et leur apporte de menues friandises.) Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle; et, sans s'arrêter aux mioches, qui la connaissaient bien maintenant elle pénétra dans...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'Amazone
Devant le frais cottage au gracieux perron,
Sous la porte que timbre un tortil de baron,
Debout entre les deux gros vases de faïence,
L'amazone, déjà pleine d'impatience,
Apparaît, svelte et blonde, et portant sous son bras
Sa lourde jupe, avec un charmant embarras.
Le fin drap noir étreint son corsage, et le moule ;
Le mignon chapeau d'homme, autour duquel s'enroule
Un voile...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,
Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;
Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - Invocation
Enfant blonde aux doux yeux, ô rose de Norvège,
Qu'un jour j'ai rencontrée aux bords du bleu Léman,
Cygne pur émigré de ton climat de neige !
Je t'ai vue et je t'aime ainsi qu'en un roman,
Je t'aime et suis heureux comme si quelque fée
Venait de me toucher avec un talisman.
Quand tu parus, naïve et d'or...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - Epitaphe
Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j'ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre
Attendant là qu'un nom y fût gravé.
Tu m'es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l'espoir s'amoindrit ;
Mais sur mon coeur, comme sur une tombe,
C'est pour toujours que ton nom est...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Avril
Lorsqu'un homme n'a pas d'amour,
Rien du printemps ne l'intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d'aucun espoir
Vous n'êtes pour lui messagères.
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Adagio
La rue était déserte et donnait sur les champs.
Quand j'allais voir l'été les beaux soleils couchants
Avec le rêve aimé qui partout m'accompagne,
Je la suivais toujours pour gagner la campagne,
Et j'avais remarqué que, dans une maison
Qui fait l'angle et qui tient, ainsi qu'une prison,
Fermée au vent du soir son étroite persienne,
Toujours à la...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Complainte de l'infortuné et de regrets importuné
Considérant le cours de vie humaine,
Mon simple état, train tel que et domaine,
Qu'il n'est besoin le mettre en inventaire,
N'enregistrer, mais trop mieux de le taire,
Certain je suis que des biens terriens
Après la mort n'emporte en terre rien
Le riche et plain, soit-il gras ou mesgret,
Fors un linceul. Posé...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Dernières poésies) - Triste vieillard...
(Saint-Lazare)
Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancs
Il n'est plus de soutien de tes jours chancelants,
Que ton fils orphelin n'est plus à son vieux père,
Renfermé sous ton toit et fuyant la lumière,
Un sombre ennui t'opprime et dévore ton sein.
Sur ton siège de hêtre, ouvrage de ma main,
Sourd à...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Toujours ce souvenir m'attendrit et me touche
Toujours ce souvenir m'attendrit et me touche,
Quand lui-même, appliquant la flûte sur ma bouche,
Riant et m'asseyant sur lui, près de son coeur,
M'appelait son rival et déjà son vainqueur.
Il façonnait ma lèvre inhabile et peu sûre
A souffler une haleine harmonieuse et pure ;
Et ses savantes mains prenaient mes jeunes...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô Muses, accourez ; solitaires divines
Ô Muses, accourez ; solitaires divines,
Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines !
Soit qu'en ses beaux vallons Nîme égare vos pas ;
Soit que de doux pensers, en de riants climats,
Vous retiennent aux bords de Loire ou de Garonne ;
Soit que, parmi les choeurs de ces nymphes du Rhône,
La lune, sur...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose
Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose,
A votre fuite en vain un long regret s'oppose.
Beaux jours, quoique, souvent obscurcis de mes pleurs,
Vous dont j'ai su jouir même au sein des douleurs,
Sur ma tête bientôt vos fleurs seront fanées ;
Hélas ! bientôt le flux des rapides...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Néère
Mais telle qu'à sa mort pour la dernière fois,
Un beau cygne soupire, et de sa douce voix,
De sa voix qui bientôt lui doit être ravie,
Chante, avant de partir, ses adieux à la vie,
Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort,
Pâle, elle ouvrit sa bouche en un dernier effort :
" Ô vous, du Sébéthus Naïades vagabondes,
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Le jeune malade
" Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères,
Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires,
Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant,
Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant !
Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée,
Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée,
Qui n'a pas dû rester pour voir mourir son fils ;
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Dernières poésies) - La jeune captive
" L'épi naissant mûrit de la faux respecté ;
Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été
Boit les doux présents de l'aurore ;
Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui,
Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui,
Je ne veux point mourir encore.
Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort,
Moi je pleure...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - L'Amérique
Fragments
Magellan, fils du Tage, et Drake et Bougainville
Et l'Anglais dont Neptune aux plus lointains climats
Reconnaissait la voile et respectait les pas.
Le Cancer sous les feux de son brûlant tropique
L'attire entre l'Asie et la vaste Amérique,
En des ports où jadis il entra le premier.
Là l'insulaire ardent, jadis hospitalier,...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Il n'est donc plus d'espoir, et ma plainte perdue
Il n'est donc plus d'espoir, et ma plainte perdue
A son esprit distrait n'est pas mème rendue !
Couchons-nous sur sa porte. Ici, jusques au jour
Elle entendra les pleurs d'un malheureux amour.
Mais, non... Fuyons... Une autre avec plaisir tentée
Prendra soin d'accueillir ma flamme rebutée,
Et de mes longs tourments...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Hercule
Oeta, mont ennobli par cette nuit ardente,
Quand l'infidèle époux d'une épouse imprudente
Reçut de son amour un présent trop jaloux,
Victime du centaure immolé par ses coups.
Il brise tes forêts : ta cime épaisse et sombre
En un bûcher immense amoncelle sans nombre
Les sapins résineux que son bras a ployés.
Il y porte la flamme ;...
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE