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présent.
Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Philoméla) - Le marché de la Madeleine
Debout ! le soleil caresse nos draps.
Que ne suis-je né près de Mytilène !
Allons respirer l'odeur des cédrats
Au marché qu'on tient à la Madeleine.
J'ai rêvé d'un grand château dans la plaine.
Nous étions (hélas ! tu me comprendras !)
Moi, l'hôte d'un soir, vous, la châtelaine.
Debout ! le soleil caresse nos draps.
...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Effet de soir
Cette nuit, au-dessus des quais silencieux,
Plane un calme lugubre et glacial d'automne.
Nul vent. Les becs de gaz en file monotone
Luisent au fond de leur halo, comme des yeux.
Et, dans l'air ouaté de brume, nos voix sourdes
Ont le son des échos qui se meurent, tandis
Que nous allons rêveusement, tout engourdis
Dans l'horreur...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Rêves et désirs
Comme un bruit très lointain des cloches et des vagues
J'entends dans mon Esprit chanter des rhythmes vagues ;
Je rêve des sonnets divinement sculptés
Et des strophes dansant, langoureuses almées,
Un pas lascif, et des vers pleins de voluptés,
Des vers câlins, ayant le son de voix aimées.
J'aime ces sons lointains, ces poèmes rêvés,
Et...
Charles-Hubert MILLEVOYE (1782-1816) - Les J'ai vu
de la promenade de Longchamp
J'ai vu cette brillante fête,
Fête des grâces, des amours,
Que trois mois d'avance on apprête,
Et dont on s'occupe trois jours.
J'ai vu la beauté sous les armes,
Rassemblant tous ses traits vainqueurs,
Doubler le pouvoir de ses charmes
Pour venir assiéger les coeurs.
J'ai vu la toilette nouvelle,...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Ce n'est pas vers l'azur ...
Ce n'est pas vers l'azur que mon esprit s'envole :
Je pense à toi, plateau hanté des chevriers.
Aux pétales vermeils, à la blanche corolle,
Je préfère le deuil de tes genévriers.
Noir plateau, ce qui berce une audace rendue,
Ce n'est point le zéphyr sur les flots de la mer,
C'est la plainte du vent sur...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles
Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles
Et le vulgaire ennui de l'affreuse cité,
Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles,
Et sur les calmes bords d'un lac plein de clarté ?
Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages,
Mer, de mes premiers jours berceau délicieux ;
J'écouterai...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A la mi-carême
I
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
II
Du...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - A mon ami Edouard B.
Tu te frappais le front en lisant Lamartine,
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit ;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,
Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.
Ah ! frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.
C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour ;
C'est là qu'est...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Conseils à une parisienne
Oui, si j'étais femme, aimable et jolie,
Je voudrais, Julie,
Faire comme vous ;
Sans peur ni pitié, sans choix ni mystère,
A toute la terre
Faire les yeux doux.
Je voudrais n'avoir de soucis au monde
Que ma taille ronde,
Mes chiffons chéris,
Et de pied en cap être la poupée...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Idylle
A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ?
Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis.
Quels entretiens choisir, honnêtes et permis,
Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ?
RODOLPHE
Parlons de nos amours ; la joie et la beauté
Sont mes dieux les plus chers, après la liberté.
Ébauchons,...
Emile NELLIGAN (1879-1941) - Lied fantastique
Casqués de leurs shakos de riz,
Vieux de la vieille au mousquet noir,
Les hauts toits, dans l'hivernal soir,
Montent la consigne à Paris.
Les spectres sur le promenoir
S'ébattent en défilés gris.
Restons en intime pourpris,
Comme cela, sans dire ou voir...
Pose immobile la guitare,
Gretchen, ne distrais le bizarre...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Maints soirs nous errons dans le val
Maints soirs nous errons dans le val
Que vont drapant les heures grises.
Des pleurs perlent ses yeux d'alises
Quand elle ouït les Cydalises
De ce dieu que fut de Nerval.
Ah ! voudrait-elle en long vol d'or
Les rejoindre dans des domaines
Plus vastes que les cours romaines
Où par d'éternelles semaines
La coupe de...
Emile NELLIGAN (1879-1941) - Ténèbres
La tristesse a jeté sur mon coeur ses longs voiles
Et les croassements de ses corbeaux latents ;
Et je rêve toujours au vaisseau des vingt ans,
Depuis qu'il a sombré dans la mer des Étoiles.
Oh ! quand pourrais-je encor comme des crucifix
Étreindre entre mes doigts les chères paix anciennes,
Dont je n'entends jamais les voix musiciennes...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Espagne
Mon doux pays des Espagnes
Qui voudrait fuir ton beau ciel,
Tes cités et tes montagnes,
Et ton printemps éternel ?
Ton air pur qui nous enivre,
Tes jours, moins beaux que tes nuits,
Tes champs, où Dieu voudrait vivre
S'il quittait son paradis.
Autrefois ta souveraine,
L'Arabie, en te fuyant,
Laissa sur ton front de reine
Sa couronne...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Laisse-moi !
Non, laisse-moi, je t'en supplie ;
En vain, si jeune et si jolie,
Tu voudrais ranimer mon coeur :
Ne vois-tu pas, à ma tristesse,
Que mon front pâle et sans jeunesse
Ne doit plus sourire au bonheur ?
Quand l'hiver aux froides haleines
Des fleurs qui brillent dans nos plaines
Glace le sein épanoui,
Qui peut...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies de jeunesse) - Prologue des "Élégies nationales"
Je ne suis plus enfant : trop lents pour mon envie,
Déjà dix-sept printemps ont passé dans ma vie :
Je possède une lyre, et cependant mes mains
N'en tirent dès longtemps que des sons incertains.
Oh! quand viendra le jour où, libre de sa chaîne,
Mon coeur ne verra plus la gloire, son amour,
Aux...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Résignation
Quand les feux du soleil inondent la nature,
Quand tout brille à mes yeux et de vie et d'amour,
Si je vois une fleur qui s'ouvre, fraîche et pure,
Aux rayons d'un beau jour ;
Si des troupeaux joyeux bondissent dans la plaine,
Si l'oiseau chante au bois où je vais m'égarer,
Je suis triste et de deuil...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Une amoureuse flamme
Une amoureuse flamme
Consume mes beaux jours ;
Ah ! la paix de mon âme
A donc fui pour toujours !
Son départ, son absence
Sont pour moi le cercueil ;
Et loin de sa présence
Tout me paraît en deuil.
Alors, ma pauvre tête
Se dérange bientôt ;
Mon...
Marie NERVAT (1874-1909) - Je voudrais aller me promener dans les bois
Je voudrais aller me promener dans les bois ;
j'aurais un grand chapeau, une robe légère,
je me griserais d'air et de bonne lumière,
et tu me rapprendrais à marcher à ton bras.
Je voudrais aller dans un grand bois, un vieux bois,
où l'on dit que les fées se promènent encore ;
Antoine de NERVÈZE (1570-1622) - J'entends la triste Philomèle
Chanson
J'entends la triste Philomèle
Qui chante la nuit et le jour :
Mais je ne puis faire comme elle
Qui dit librement son amour.
Je voudrais en mes tristes peines
Me transformer en cet oiseau,
Pour aller chanter sur les chênes
L'ennui qui me mène au tombeau.
J'irais sur la verte ramée
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'automne
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Escollier de Merencolie
Escollier de Merencolie,
A l'estude je suis venu,
Lettres de mondaine clergie*
Espelant a tout ung festu,
Et moult fort m'y treuve esperdu.
Lire n'escripre ne sçay mye,
Dez verges de Soussy batu,
Es derreniers jours de ma vie.
Pieça, en jennesse fleurie,
Quant de vif entendement fu,
J'eusse apris en heure et demye
Plus qu'à present ; tant ay...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Je voudrais bien, pour m'ôter de misère
Je voudrais bien, pour m'ôter de misère,
Baiser ton oeil - bel Astre flamboyant.
Je voudrais bien de ton poil ondoyant
Nouer un noeud qui ne se pût défaire,
Je voudrais bien ta bonne grâce attraire,
Pour me jouer un jour à bon esciant,
Je voudrais...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : La vertu par le chant) - Petit jour
Entre deux heures du matin
et le temps
où le coeur
bat moins vite,
le jeune homme se perd, s'exalte,
et son amour est sur le monde
comme une chose dangereuse.
Ainsi le nageur qui dévoile
une âme paisible et profonde
en se livrant...
Raymond RADIGUET (1903-1923) (Recueil : Poèmes inédits) - Bergerie
À Georges Auric
Marronniers, ainsi que l'yeuse
Quels arbres, ombrelles rieuses,
Ne se déploieraient pour fêter
Le retour du prodigue été !
L'un nous ogre un feu d'artifice
De plumes et de fleurs : orgie
Digne de Noël, tes bougies
Roses, d'autres fêtes complices,
L'encombrant cadeau, marronnier,
Pour ne...
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