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Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Pourtant si ta maîtresse...
Pourtant si ta maîtresse est un petit putain,
Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle.
Voudrais-tu bien haïr ton ami plus fidèle
Pour être un peu jureur, ou trop haut à la main ?
Il ne faut prendre ainsi tous péchés à dédain,
Quand la faute en péchant n'est pas continuelle ;
Puis il...
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Le soleil levant
.Jeune déesse au teint vermeil,
Que l'Orient révère,
Aurore, fille du Soleil,
Qui nais devant ton père,
Viens soudain me rendre le jour,
Pour voir l'objet de mon amour.
Certes, la nuit a trop duré ;
Déjà les coqs t'appellent :
Remonte sur ton char doré,
Que les Heures attellent,
Et viens montrer à tous les yeux
De quel émail tu...
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Les visions
(extraits)
Le coeur plein d'amertume et l'âme ensevelie
Dans la plus sombre humeur de la mélancolie,
Damon, je te décris mes travaux intestins,
Où tu verras l'effort des plus cruels destins
Qui troublèrent jamais un pauvre misérable,
À qui le seul trépas doit être désirable.
Un grand chien maigre et noir, se traînant lentement,
Accompagné d'horreur...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Chacun en sa beauté...
Chacun en sa beauté vante ce qui le touche,
L'amant voit des attraits où n'en voit point l'époux ;
Mais que d'autres, narguant les sarcasmes jaloux,
Vantent un poil follet au-dessus d'une bouche ;
D'autres, sur des seins blancs un point comme une mouche ;
D'autres, des cils bien noirs...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Les rayons jaunes
Les dimanches d'été, le soir, vers les six heures,
Quand le peuple empressé déserte ses demeures
Et va s'ébattre aux champs,
Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre,
Je regarde d'en haut passer et disparaître
Joyeux bourgeois, marchands,
Ouvriers en habits de fête, au coeur plein d'aise ;
Un livre est...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Extase
Mon coeur dans le silence a soudain tressailli,
Comme une onde que trouble une brise inquiète ;
Puis la paix des beaux soirs doucement s'est refaite,
Et c'est un calme ciel qu'à présent je reflète
En tendant vers tes yeux mon désir recueilli.
Comme ceux-là qu'on voit dans les anciens tableaux,
Mains jointes et nu-tête, à genoux...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - J'aime l'aube aux pieds nus qui se coiffe de thym
J'aime l'aube aux pieds nus qui se coiffe de thym,
Les coteaux violets qu'un pâle rayon dore,
Et la persienne ouverte avec un bruit sonore,
Pour boire le vent frais qui monte du jardin,
La grand'rue au village un dimanche matin,
La vache au bord de l'eau toute rose d'aurore,
La fille...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Orgueil
J'ai secoué du rêve avec ma chevelure.
Aux foules où j'allais, un long frisson vivant
Me suivait, comme un bruit de feuilles dans le vent ;
Et ma beauté jetait des feux comme une armure.
Au large devant moi les coeurs fumaient d'amour ;
Froide, je traversais les désirs et les fièvres ;
Tout, drame ou...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Soir
L'angélique échanson des couchants violets
Penchant l'urne du rêve emplit l'or vieux des coupes.
Des blancheurs d'ailes vers le ciel volent par troupes
Le noir des jardins s'ouvre aux mystères seulets.
La nuit vient. Des pêcheurs chargés de lourds filets
Passent ; de jeunes voix vont s'éloignant, en groupes,
Et l'étang de saphyr, où dorment les chaloupes,
Met son manteau de...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Ton Souvenir est comme un livre ...
Ton Souvenir est comme un livre bien aimé,
Qu'on lit sans cesse, et qui jamais n'est refermé,
Un livre où l'on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D'un rêve nostalgique, où l'âme se tourmente.
Je voudrais, convoitant l'impossible en mes voeux,
Enfermer dans un vers l'odeur de tes cheveux...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - Voilà que je me sens...
Voilà que je me sens plus proche encor des choses.
Je sais quel long travail tient l'ovaire des roses,
Comment la sauterelle au creux des rochers bleus
Appelle le soleil pour caresser ses neufs
Et pourquoi l'araignée, en exprimant sa moelle,
Protège ses petits d'un boursicot de toile.
Je sais quels yeux la biche...
Paul SCARRON (1610-1660) - Sur les affaires du temps
Le roi s'en est allé, son Éminence aussi ;
Le courtisan escroc sans contenter son hôte,
Jurant qu'à son retour il comptera sans faute
Pique le grand chemin en botte de roussi.
Les officiers du roi sont fort rares ici ;
Et la gent de justice et celle de maltôte
A le haut du pavé et...
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Stèle provisoire
Ce n'est point dans ta peau de pierre, insensible, que ceci
aimerait à pénétrer ; ce n'est point vers l'aube fade, informe
et crépusculaire, que ceci, laissé libre, voudrait s'orienter ;
Ce n'est pas pour un lecteur littéraire, même en faveur d'un
calligraphe, que ceci a tant de plaisir à être dit :
Mais pour Elle.
...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La vieille femme de la lune
On a beaucoup parlé dans la chambre, ce soir.
Couché, bordé, la lune entrant par la fenêtre,
On évoque à travers un somnolent bien-être,
La vieille qui, là-haut, porte son fagot noir.
Qu'elle doit être lasse et qu'on voudrait connaître
Le crime pour lequel nous pouvons tous la voir
Au long des...
Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon Dieu, que je voudrais que ma main fût oisive
Mon Dieu, que je voudrais que ma main fût oisive,
Que ma bouche et mes yeux reprissent leur devoir !
Écrire est peu : c'est plus de parler et de voir,
De ces deux oeuvres l'une est morte et l'autre vive.
Quelque beau trait d'amour que notre main écrive,
Ce sont...
Jean de SPONDE (1557-1595) - Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe
Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe
De travail en travail par tant de mouvements,
Depuis qu'il est banni dans ces éloignements,
Tout agile qu'il est ne change point de place.
Ce que vous en voyez, quelque chose qu'il fasse,
Il s'est planté si bien sur si bons fondements,...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La laide
Femmes, vous blasphémez l'amour, quand d'aventure
Un seul rebelle insulte à votre royauté.
Ah ! C'est un pire affront qu'en silence elle endure,
La jeune fille à qui la marâtre nature
A dénié sa gloire et son droit : la beauté !
L'amour ne luit jamais dans l'oeil qui la regarde ;
Elle pourrait quitter sa mère sans périls.
La...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - Le réveil
Si tu m'appartenais (faisons ce rêve étrange ! ),
Je voudrais avant toi m'éveiller le matin
Pour m'accouder longtemps près de ton sommeil d'ange,
Egal et murmurant comme un ruisseau lointain.
J'irais à pas discrets cueillir de l'églantine,
Et, patient, rempli d'un silence joyeux,
J'entr'ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine,
Pour y glisser mes fleurs en te baisant les...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Stances et poèmes) - Renaissance
Je voudrais, les prunelles closes,
Oublier, renaître, et jouir
De la nouveauté, fleur des choses,
Que l'àge fait évanouir.
Je resaluerais la lumière,
Mais je déplierais lentement
Mon âme vierge et ma paupière
Pour savourer l'étonnement ;
Et je devinerais moi-même
Les secrets que nous apprenons ;
J'irais seul aux êtres que j'aime
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - Aimez-vous le passé
Aimez-vous le passé
Et rêver d'histoires
Évocatoires
Aux contours effacés ?
Les vieilles chambres
Veuves de pas
Qui sentent tout bas
L'iris et l'ambre ;
La pâleur des portraits,
Les reliques usées
Que des morts ont baisées,
Chère, je voudrais
Qu'elles vous soient chères,
Et...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - La première fois
- " Maman !... Je voudrais qu'on en meure. "
Fit-elle à pleine voix.
- " C'est que c'est la première fois,
Madame, et la meilleure. "
Mais elle, d'un coude ingénu
Remontant sa bretelle,
- " Non, ce fut en rêve ", dit-elle.
" Ah ! que vous étiez nu... "...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Le microbe : Botulinus
Le microbe : Botulinus
Fut, dans ses exercices,
Découvert au sein des saucisses
Par un Alboche en us.
Je voudrais, non moins découverte,
Floryse, que ce fût
Vous que je trouve, au bois touffu,
Dormante à l'ombre verte ;
Si même l'archer de Vénus
Des traits en vous dérobe
Plus dangereux que le microbe
Nommé : Botulinus....
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - Vous souvient-il de l'auberge
Vous souvient-il de l'auberge
Et combien j'y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.
Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! que j'aimais la Navarre,
Et l'amour, et le vin frais.
De l'auberge dans les Landes
Je rêve, - et...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
Sur la terre assombrie un dernier voile d'or,
Nous regardons, tous deux, longuement, en silence,
Le monde qui s'efface et l'azur qui s'endort.
Il se tient près de moi. Ses grandes ailes blanches
Sont closes. Il songe ; et...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Cantiques
I
Je voudrais posséder pour dire tes splendeurs,
Le plain-chant triomphal des vagues sur les sables,
Ou les poumons géants des vents intarissables ;
Je voudrais dominer les lourds échos grondeurs,
Qui jettent, dans la nuit des paroles étranges,
Pour les faire crier et clamer tes louanges ;
Je...
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