LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
L'abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (1753). Vous dirai-je quel fut le déplorable sujet de mes entretiens avec Manon pendant cette route, ou quelle impression sa vue fit sur moi lorsque j'eus obtenu des gardes la liberté d'approcher de son chariot ? Ah ! les expressions ne rendent jamais qu'à demi les sentiments du cœur. Mais figurez-vous ma pauvre maîtresse enchaînée par le milieu du corps, assise sur quelques poignées de...
Abbé Prévost, Manon Lescaut - Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir... Amoureux de Manon Lescaut, désespéré de son infidélité, et séparé d'elle sur ordre de son père, le jeune chevalier Des Grieux s'est orienté, sous l'influence de son ami Tiberge, vers l'état ecclésiasitique. Mais Manon le retrouve et vient lui rendre visite au séminaire. Elle me répondit des choses si touchantes sur son repentir et elle s'engagea à la...
Rabelais, Pantagruel, chapitre 10 Vous avez entendu dire du bien de ce grand personnage, nommé Maitre Pantagruel, dont on a reconnu que la science surpassait, lors des grandes discussions publiques qu'il a soutenues contre tous, ce dont l'epoque actuelle est capable ? Je suis d'avis que nous rappelions et que nous conferions de cette affaire avec lui, car aucun homme n'en viendra jamais a bout, si celui-la ne le peut. » Tous les conseillers et docteurs y...
Rabelais, Le Tiers Livre, chapitre XXXVII A Paris en la roustisserie du petit Chastelet, au davant de l'ouvroir d'un Roustisseur, un Faquin mangeoit son pain à la fumée du roust, & le trouvoist ainsi perfumé grandement savoureux. Le Roustisseur le laissoit faire. En fin quand tout le pain feut baufré, le Roustisseur happe le Faquin au collet, & vouloit qu'il luy payast la fumée de son roust. Le Faquin disoit en rien n'avoir ses viandes endommaigé,...
Utopie de Thomas More Deux jours après leur entrée dans Amaurote, les ambassadeurs comprirent que les Utopiens méprisaient l'or autant qu'on l'honorait dans leur pays. Ils eurent l'occasion de remarquer sur le corps d'un esclave plus d'or et d'argent que n'en portait toute leur escorte. Alors ils rabattirent de leur fierté, et, honteux de la mystification qu'ils avaient subie, ils dépouillèrent en hâte le faste qu'ils avaient si orgueilleusement déployé. Les relations plus intimes qu'ils lièrent...
Henri Barbusse, Le Feu, XX Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres flammes s'élancent en frappant l'air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs de la terre. c'est un effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare de passé et de l'avenir. On s'erre, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tombe de toutes parts; puis un effort...
Voltaire, Aventure indienne, traduite par l'ignorant. Pythagore dans son séjour aux Indes, apprit, comme tout le monde sait, à l'école des gymnosophistes, le langage des bêtes et celui des plantes. Se promenant un jour dans une prairie assez près du rivage de la mer, il entendit ces paroles: « Que je suis malheureuse d'être née herbe ! à peine suis-je parvenue à deux pouces de hauteur que voilà un monstre dévorant, un animal horrible, qui me...
Michel ALTAROCHE (1811-1884) (Recueil : Chansons politiques) - La fête à l'Hôtel de Ville
19 juin 1837
Accourez vite à nos splendides fêtes !
Ici banquets, là concert, ailleurs bal.
Les diamants rayonnent sur les têtes,
Le vin rougit les coupes de cristal.
Ce luxe altier qui partout se déroule,
Le peuple va le payer en gros sous.
Municipaux, au loin chassez la foule.
Guillaume COLLETET (1598-1659) - Les Muses bernées
Qu'il faut avoir l'esprit bizarre et de travers
Pour suivre avec ardeur les Muses à la trace!
Les gueuses qu'elles sont mettent à la besace
Ceux à qui leurs secrets ont été découverts.
Depuis que j'ai trouvé la source des beaux vers
La fortune me fuit, le malheur m'embarrasse ;
Je n'ai pour ma boisson que les eaux de...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Complainte de l'infortuné et de regrets importuné
Considérant le cours de vie humaine,
Mon simple état, train tel que et domaine,
Qu'il n'est besoin le mettre en inventaire,
N'enregistrer, mais trop mieux de le taire,
Certain je suis que des biens terriens
Après la mort n'emporte en terre rien
Le riche et plain, soit-il gras ou mesgret,
Fors un linceul. Posé...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Sur un groupe de Jupiter et d'Europe
Étranger, ce taureau qu'au sein des mers profondes
D'un pied léger et sûr tu vois fendre les ondes,
Est le seul que jamais Amphitrite ait porté.
Il nage aux bords crétois. Une jeune beauté
Dont le vent fait voler l'écharpe obéissante
Sur ses flancs est assise, et d'une main tremblante
Tient sa corne d'ivoire,...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
Sur le sein d'une belle en arrêter le cours !
Qu'au milieu des langueurs, au milieu des délices,
Achevant de Vénus les plus doux sacrifices,
Mon âme, sans efforts, sans douleurs, sans combats,
Se dégage et s'envole, et ne le sente pas !...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô Muses, accourez ; solitaires divines
Ô Muses, accourez ; solitaires divines,
Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines !
Soit qu'en ses beaux vallons Nîme égare vos pas ;
Soit que de doux pensers, en de riants climats,
Vous retiennent aux bords de Loire ou de Garonne ;
Soit que, parmi les choeurs de ces nymphes du Rhône,
La lune, sur...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Lydé
" Mon visage est flétri des regards du soleil.
Mon pied blanc sous la ronce est devenu vermeil.
J'ai suivi tout le jour le fond de la vallée ;
Des bêlements lointains partout m'ont appelée.
J'ai couru ; tu fuyais sans doute loin de moi :
C'était d'autres pasteurs. Où te chercher, ô toi
Le plus beau des humains ?...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Les esclaves d'Amour ont tant versé de pleurs
Les esclaves d'Amour ont tant versé de pleurs !
S'il a quelques plaisirs, il a tant de douleurs !
Qu'il garde ses plaisirs. Dans un vallon tranquille
Les Muses contre lui nous offrent un asile ;
Les Muses, seul objet de mes jeunes désirs,
Mes uniques amours, mes uniques plaisirs.
L'Amour n'ose troubler la...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - L'Amérique
Fragments
Magellan, fils du Tage, et Drake et Bougainville
Et l'Anglais dont Neptune aux plus lointains climats
Reconnaissait la voile et respectait les pas.
Le Cancer sous les feux de son brûlant tropique
L'attire entre l'Asie et la vaste Amérique,
En des ports où jadis il entra le premier.
Là l'insulaire ardent, jadis hospitalier,...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Il n'est que d'être roi pour être heureux au monde
Il n'est que d'être roi pour être heureux au monde.
Bénis soient tes décrets, ô Sagesse profonde !
Qui me voulus heureux et, prodigue envers moi,
M'as fait dans mon asile et mon maître et mon roi.
Mon Louvre est sous le toit, sur ma tête il s'abaisse ;
De ses premiers regards...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Hylas
Au chevalier de Pange.
Le navire éloquent, fils des bois du Pénée,
Qui portait à Colchos la Grèce fortunée,
Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord,
S'arrête, et se confie au doux calme d'un port.
Aux regards des héros le rivage est tranquille ;
Ils descendent. Hylas prend un vase d'argile,
Et va,...
Charles-Julien Lioult de CHÊNEDOLLÉ (1769-1833) (Recueil : Etudes poétiques) - Le pêcheur
Subdola ridebat placidi pellacia ponti.
LUCRET.
Sur les bords d'un fleuve limpide,
Un pauvre pêcheur arrêté,
Après une course rapide,
S'était assis un soir d'été.
En jetant sa ligne mobile
Sur ces rivages inconnus,
Il contemplait l'onde tranquille
Qui venait baigner ses pieds nus.
Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Les poissons escaillez aiment les moites eaus
Les poissons escaillez aiment les moites eaus,
Les fleuves et les lacs : les animaus sauvages
Aiment les bois touffus, les creus et les boccages.
Et l'air dous et serain est aimé des oiseaus :
Les grillons babillars aiment l'email des preaus
S'esgayant au Printems parmi le verd herbage,
Les lesars et serpens envenimez...
Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - J'ay voulu voyager, à la fin le voyage
J'ay voulu voyager, à la fin le voyage
M'a fait en ma maison mal content retirer.
En mon estude seul j'ay voulu demeurer,
En fin la solitude a causé mon dommage.
J'ay volu naviguer, en fin le navigage
Entre vie et trespas m'a fait desesperer.
J'ay voulu pour plaisir la terre labourer,...
Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Cet océan battu de tempête et d'orage
Cet océan battu de tempête et d'orage
Me venant à dédain et le dévoiement
De mon faible estomac prompt au vomissement
Me faisait déjà perdre et couleur et courage,
Quand, pour me délivrer des périls du naufrage,
D'un plus petit bateau je passai vitement
Dans un vaisseau plus grand, tenant assurément
Que plus...
Alain CHARTIER (1385-1433) - Au feu, au feu qui trestout mon cueur ard
Au feu, au feu qui trestout mon cueur ard
Par un brandon tiré d'ung doulx regard
Tout enflambé d'ardent desir d'amours !
Grace, mercy, confort et bon secours,
Ne me laissez brusler, se Dieu vous gard.
Flambe, chaleur, ardeur par tout s'espart,
Etincelles et fumee s'en part ;
Embrasé suis du feu...
Pierre de BRACH (1547-x) - Amour, adieu...
Amour, adieu, je prends congé de toi
Amour, adieu, je m'en vais, je te laisse,
Je ne veux plus aimer cette maîtresse
Qui m'a tenu si longtemps en émoi.
Je ne veux plus la voir rire de moi,
S'éjouissant de me voir en tristesse.
Ni son bel oeil, qui m'oeillade sans cesse,
Ni de sa bouche une parjure foi,
...
Jean BOUCHET (1476-1557) - Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour
Ballade
Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour,
Et qu'on me dit : Fréquentez-y, beau sire,
Lors je réponds : Mon argent est trop court,
J'y dépendrais, sans cause, miel et cire :
Et qui de cour la hantise désire,
Il n'est qu'un fol, et fût-ce Parceval ;
Car on...
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE