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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Paysages
L'air est trois fois léger. Sous le ciel trois fois pur,
Le vieux bourg qui s'effrite en ses noires murailles
Ce clair matin d'hiver sourit sous ses pierrailles
À ses monts familiers qui rêvent dans l'azur...
Une dalle encastrée, en son latin obscur,
Parle après deux mille ans d'antiques funérailles.
César passait ici pour gagner ses batailles,
Un oiseau du printemps...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Promenade à l'étang
Le calme des jardins profonds s'idéalise.
L'âme du soir s'annonce à la tour de l'église ;
Ecoute, l'heure est bleue et le ciel s'angélise.
A voir ce lac mystique où l'azur s'est fondu,
Dirait-on pas, ma soeur, qu'un grand coeur éperdu
En longs ruisseaux d'amour, là-haut, s'est répandu ?
L'ombre lente...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Son rêve fastueux ...
Son rêve fastueux, seul, lui donnait des fêtes ;
Il avait son orgueil intime pour ami.
Grave, pour dérider un peu son front blêmi,
Il regardait ses fleurs et caressait ses bêtes.
Soumis à ses grands yeux étranges de prophète,
De beaux désirs pareils à des tigres parmi
Les jungles de ses sens s'étiraient à demi.
Il vivait...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Primevère) - Laisse couler mes pleurs
Laisse couler mes pleurs tendres sur ton visage.
Bois-les, je suis ta soeur humaine dans la vie,
Le sang coule en ma chair pour être ta pâture
Et l'amour de la créature
M'a pour jamais vers toi, ô mon frère, inclinée.
Quel intime frisson de chair nous réunit,
Quelle nudité d'âme et de chair nous assemble,
Anaïs SEGALAS (1814-1893) - Bertile
Voici que ma maison est vivante et folâtre,
Et que Dieu l'aperçoit ;
L'oiseau du paradis, le bonheur, vient s'abattre
Et chanter sur mon toit.
Hier, dans mon jardin, une fleur est éclose
Sur le plus frais rosier ;
Hier un bel enfant, autre céleste rose,
Est né dans mon foyer.
Bonjour, petit enfant, petit roseau qui penches,
Bonjour, mon diamant...
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Les cinq relations
Du Père à son fils, l'affection. Du Prince au sujet, la justice.
Du frère cadet à l'aîné, la subordination. D'un ami à son ami,
toute la confiance, l'abandon, la similitude.
*
Mais pour elle, - de moi vers elle, - oserai-je dire et observer !
Elle, qui retentit plus que tout ami en...
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Soeur équivoque
De quel nom te désigner, de quelle tendresse ? Soeur cadette non
choisie, sage complice d'ignorances,
Te dirai-je mon amante ? Non point, tu ne le permettrais pas.
Ma parente ? Ce lien pouvait exister entre nous. Mon aimée ?
Toi ni moi ne savions aimer encore.
*
Soeur équivoque, et de quel sang...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Chemins) - Chemins de l'ouest
Pour qui vous a-t-on faits, grands chemins de l'Ouest ?
chemins de liberté que l'on suppose tels
et qui mentez sans doute...
Espaces où surgit le Popocatepelt,
où le noir séquoïa cerne d'étranges routes,
où la faune et la flore ont de si vastes ciels
que l'homme ne sait plus à quel étage vivre.
Chemins...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Epaves) - L'indulgence
L'Indulgence est tendre, elle est femme.
Ceux qu'un faux pas, même expié,
Dans le monde à jamais diffame,
Lavent leur front dans sa pitié.
Humble soeur aux longues paupières,
Pour l'homme, fût-il criminel,
Tandis qu'on lui jette des pierres,
Elle garde un pleur fraternel.
S'approchant du coeur plein de fange,
De scorie épaisse et de...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La laide
Femmes, vous blasphémez l'amour, quand d'aventure
Un seul rebelle insulte à votre royauté.
Ah ! C'est un pire affront qu'en silence elle endure,
La jeune fille à qui la marâtre nature
A dénié sa gloire et son droit : la beauté !
L'amour ne luit jamais dans l'oeil qui la regarde ;
Elle pourrait quitter sa mère sans périls.
La...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - Prière
Ah ! Si vous saviez comme on pleure
De vivre seul et sans foyers,
Quelquefois devant ma demeure
Vous passeriez.
Si vous saviez ce que fait naître
Dans l'âme triste un pur regard,
Vous regarderiez ma fenêtre
Comme au hasard.
Si vous saviez quel baume apporte
Au coeur la présence d'un coeur,
Vous vous assoiriez sous ma...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Bayonne ! Un pas sous les Arceaux
- " Bayonne ! Un pas sous les Arceaux,
Que faut-il davantage
Pour y mettre son héritage
Ou son coeur en morceaux ?
Où sont-ils, tout remplis d'alarmes,
Vos yeux dans la noirceur,
Et votre insupportable soeur,
Hélas ; et puis vos larmes ? "
Tel s'enivrait, à son phébus,
D'un chocolat d'Espagne,
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - L'Alchimiste
Satan, notre meg, a dit
Aux rupins embrassés des rombières :
" Icicaille est le vrai paradis
" Dont les sources nous désaltèrent.
" La vallace couleur du ciel
" Y lèche le long des allées
" Le pavot chimérique et le bel
" Iris, et les fleurs azalées.
" La douleur, et sa soeur l'Amour,
"...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Chansons) - Les trois dames d'Albi
Filippa, Faïs, Esclarmonde,
Les plus rares, que l'on put voir,
Beautés du monde ;
Mais toi si pâle encor d'avoir
Couru la lune l'autre soir
Aux quatre rues,
Écoute : au bruit noir des chansons
Satan flagelle tes soeurs nues ;
Viens, et dansons....
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Douze fables de fleuves) - Épigramme de la fontaine de Narcisse
Narcisse aime sa soeur, sa chère soeur jumelle,
Sa soeur aussi pour lui brûle d'ardeur extrême ;
L'un en l'autre se sent être un second soi-même :
Ce qu'elle veut pour lui, il veut aussi pour elle.
De semblable beauté est cette couple belle,
Et semblable est le feu qui fait...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Ô calme nuit, qui doucement composes
Ô calme nuit, qui doucement composes
En ma faveur l'ombre mieux animée,
Qu'onque Morphée en sa salle enfumée
Peignit du rien de ses métamorphoses !
Combien heureux les oeillets et les roses
Ceignaient le bras de mon âme épâmée,
Affriandant une langue affamée
Du paradis de...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
Sur la terre assombrie un dernier voile d'or,
Nous regardons, tous deux, longuement, en silence,
Le monde qui s'efface et l'azur qui s'endort.
Il se tient près de moi. Ses grandes ailes blanches
Sont closes. Il songe ; et...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Je l'ai prise dans mes bras
Je l'ai prise dans mes bras,
La petite sirène
Aux yeux éblouis.
Et voici qu'en chantant, ce soir, je la promène
En mon beau paradis.
Comme la lune sur la mer,
Sa longue chevelure bleue
Se mêle à la mienne,
Qui est d'or.
Sa belle queue
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : Entrevisions) - L'attente
Du monde invisible et d'aurore
Où me guidaient mes anges pieux,
Qui viendra me rouvrir les yeux ?
Voici le jour. Je rêve encore.
Le doux enchantement des airs
Qui passent sur les roseraies,
Dans mes prunelles azurées
Vient comme une aube au fond des mers.
Heures et choses incertaines ;
Au...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Ma soeur la Pluie
Ma soeur la Pluie,
La belle et tiède pluie d'été,
Doucement vole, doucement fuit,
A travers les airs mouillés.
Tout son collier de blanches perles
Dans le ciel bleu s'est délié.
Chantez les merles,
Dansez les pies !
Parmi les branches qu'elle plie,
Dansez les fleurs, chantez les nids
Tout ce qui vient du ciel est béni.
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Vers le soleil s'en vont ensemble
Vers le soleil s'en vont ensemble
Mes pensées, divines soeurs.
Elles chantent ; l'air pâle en tremble
Comme s'il y tombait des fleurs.
Une s'attarde la dernière,
Tristement, au bord du chemin
D'où monte l'âme du matin
Et la rosée à la lumière.
Celle-là qui s'évanouit,...
Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Frêne hautain, forestier et champêtre...
Frêne hautain, forestier et champêtre
L'arbre premier de tant d'arbres divers,
L'arbre immortel au renom de mes vers,
L'arbre aux serpents toujours odieux maître ;
Le coudre rompt, mais tu te fais connaître
Propre à la guerre et jamais de travers
De toi tortu les monts ne sont couverts,
Ains haut et droit toujours as voulu naître ;
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Child wife
Vous n'avez rien compris à ma simplicité,
Rien, ô ma pauvre enfant !
Et c'est avec un front éventé, dépité
Que vous fuyez devant.
Vos yeux qui ne devaient refléter que douceur,
Pauvre cher bleu miroir
Ont pris un ton de fiel, ô lamentable soeur,
Qui nous fait mal à voir.
Et vous gesticulez avec vos petits...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses
Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses :
De cette façon nous serons bien heureuses
Et si notre vie a des instants moroses,
Du moins nous serons, n'est-ce pas, deux pleureuses,
O que nous mêlions, âmes soeurs que nous sommes,
A nos voeux confus la douceur puérile
De cheminer loin des femmes et des hommes,
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Bonheur) - L'amour de la Patrie est le premier amour
L'amour de la Patrie est le premier amour
Et le dernier amour après l'amour de Dieu.
C'est un feu qui s'allume alors que luit le jour
Où notre regard luit comme un céleste feu ;
C'est le jour baptismal aux paupières divines
De l'enfant, la rumeur de l'aurore aux oreilles
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