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Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, le gazouillement d'une grive Hier au soir je me promenais seul ; le ciel ressemblait à un ciel d'automne ; un vent froid soufflait par intervalles. A la percée d'un fourré, je m'arrêtai pour regarder le soleil : il s'enfonçait dans des nuages au-dessus de la tour d'Alluye, d'où Gabrielle, habitante de cette tour, avait vu comme moi le soleil se coucher il y a deux cents ans. Que sont devenus Henri et...
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, I, VII, 7 En mettant la tête hors de l'entrepont, je fus frappé d'un spectacle sublime. Le bâtiment avait essayé de virer de bord ; mais n'ayant pu y parvenir, il s'était affalé sous le vent. A la lueur de la lune écornée, qui émergeait des nuages pour s'y replonger aussitôt, on découvrait sur les deux bords du navire, à travers une brume jaune, des côtes hérissées de rochers. La mer boursouflait ses...
Balzac, Le Lys dans la vallée (La scène du bal, Félix de Vandenesse rencontre la comtesse Blanche Henriette de Mortsauf) Emporté comme un fétu dans ce tourbillon, j'eus un enfantin désir d'être duc d'Angoulême, de me mêler ainsi à ces princes qui paradaient devant un public ébahi. La niaise envie du Tourangeau fit éclore une ambition que mon caractère et les circonstances ennoblirent. Qui n'a pas jalousé cette adoration dont une répétition grandiose me fut offerte...
Ponge, Le Parti pris des choses, Les mûres Aux buissons typographiques constitués par le poème sur une route qui ne mène hors des choses ni à l'esprit, certains fruits sont formés d'une agglomération de sphères qu'une goutte d'encre remplit. ...
L'abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (1753). Vous dirai-je quel fut le déplorable sujet de mes entretiens avec Manon pendant cette route, ou quelle impression sa vue fit sur moi lorsque j'eus obtenu des gardes la liberté d'approcher de son chariot ? Ah ! les expressions ne rendent jamais qu'à demi les sentiments du cœur. Mais figurez-vous ma pauvre maîtresse enchaînée par le milieu du corps, assise sur quelques poignées de...
Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu ANDROMAQUE - Mon père, je vous en supplie. Si vous avez cette amitié pour les femmes, écoutez ce que toutes les femmes du monde vous disent par ma voix. Laissez-nous nos maris comme ils sont. Pour qu'ils gardent leur agilité et leur courage, les dieux ont créé autour d'eux tant d'entraîneurs vivants ou non vivants ! Quand ce ne serait que l'orage ! Quand ce ne serait que les...
Diderot, Le Rêve de d'Alembert MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Oh que non, vous n'y êtes pas. Après votre radotage ou le sien, il m'a dit : “ Mademoiselle ? - Mon ami - Approchez-vous... encore... encore... J'aurais une chose à vous proposer. - Qu'est-ce ? Tenez cette grappe, la voilà, vous la voyez bien là, là ; faisons une expérience. - Quelle ? - Prenez vos ciseaux ; coupent-ils bien ? - A ravir. - Approchez...
Louise ACKERMANN (1813-1890) (Recueil : Poésies philosophiques) - Pascal
À Ernest Havet.
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DERNIER MOT
Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m'entendre
Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur.
Je vais faire d'horreur frémir ta noble cendre,
Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur.
À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule
Catherine d' AMBOISE (x-1550) - Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde
Anges, Trônes et Dominations,
Principaultés, Archanges, Chérubins,
Inclinez-vous aux basses régions
Avec Vertus, Potestés, Seraphins,
Transvolitez des haults cieux cristalins
Pour decorer la triumphante entrée
Et la très digne naissance adorée,
Le saint concept par mysteres tres haults
De celle Vierge, ou toute grace abonde,
Decretee par dits imperiaulx
Henri-Frédéric AMIEL (1821-1881) - Petite perle cristalline
" Petite perle cristalline
Tremblante fille du matin,
Au bout de la feuille de thym
Que fais-tu sur la colline ?
Avant la fleur, avant l'oiseau,
Avant le réveil de l'aurore,
Quand le vallon sommeille encore
Que fais-tu là sur le coteau ? "...
Auguste ANGELLIER (1848-1911) (Recueil : Le chemin des saisons) - Le faisan doré
Quand le Faisan doré courtise sa femelle,
Et fait, pour l'éblouir, la roue, il étincelle
De feux plus chatoyants qu'un oiseau de vitrail.
Dressant sa huppe d'or, hérissant son camail
Couleur d'aube et zébré de rayures d'ébène,
Gonflant suri plastron rouge ardent, il se promène,
Chaque aile soulevée, en hautaines allures ;
Son plumage...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Intimités) - Le crépuscule est triste et doux comme un adieu
Le crépuscule est triste et doux comme un adieu.
A l'orient déjà, dans le ciel sombre et bleu
Où lentement la nuit qui monte étend ses voiles,
De timides clartés, vagues espoirs d'étoiles,
Contemplent l'occident clair encore, y cherchant
Le rose souvenir d'un beau soleil couchant.
Le vent du soir se tait. Nulle feuille ne tremble,
Même dans...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se touche.
Tout au bout, le soleil, large et rouge, se couche.
À l'horizon il va plonger dans un moment.
Pas un oiseau. Parfois un léger craquement
Dans les taillis...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Juin
Dans cette vie ou nous ne sommes
Que pour un temps si tôt fini,
L'instinct des oiseaux et des hommes
Sera toujours de faire un nid ;
Et d'un peu de paille ou d'argile
Tous veulent se construire, un jour,
Un humble toit, chaud et fragile,
Pour la famille et pour l'amour.
Par les yeux...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,
Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;
Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
À la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant,...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - Chanson d'exil
Triste exilé, qu'il te souvienne
Combien l'avenir était beau,
Quand sa main tremblait dans la tienne
Comme un oiseau,
Et combien ton âme était pleine
D'une bonne et douce chaleur,
Quand tu respirais son haleine
Comme une fleur !
Mais elle est loin, la chère idole,
Et tout s'assombrit de nouveau ;
Tu sais...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - De même que Rousseau jadis fondait en pleurs
De même que Rousseau jadis fondait en pleurs
À ces seuls mots : « Voilà de la pervenche en fleurs, »
Je sais tout le plaisir qu'un souvenir peut faire.
Un rien, l'heure qu'il est, l'état de l'atmosphère,
Un battement de coeur, un parfum retrouvé,
Me rendent un bonheur autrefois éprouvé.
C'est fugitif, pourtant la minute est...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Durant ce temps de moissons et vandanges
Durant ce temps de moissons et vandanges
Pratique n'est en ma bourse esprouvée ;
Qu'il soit ainsi la raison est prouvée,
Par ce que point ne me vient bon vent d'anges.
Vin en vaisseaulx, en cave, ne vidanges
A vendre n'ay, Povreté m'a couvée
Durant ce temps.
Blé en garnier ne gerbes...
Marie-Joseph CHÉNIER (1764-1811) - Chant du 14 Juillet
Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes,
De Luther, de Calvin, des enfants d'Israël,
Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes,
En invoquant l'astre du ciel !
Ici sont rassemblés sous ton regard immense
De l'empire français les fils et les soutiens,
Célébrant devant toi leur bonheur qui commence,
Égaux à...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Souvent le malheureux songe à quitter la vie
Souvent le malheureux songe à quitter la vie ;
L'espérance crédule à vivre le convie.
Le soldat sous la tente espère, avec la paix,
Le repos, les chansons, les danses, les banquets.
Gémissant sur le soc, le laboureur d'avance
Voit ses guérets chargés d'une heureuse abondance.
Moi, l'espérance amie est bien loin de mon...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
Sur le sein d'une belle en arrêter le cours !
Qu'au milieu des langueurs, au milieu des délices,
Achevant de Vénus les plus doux sacrifices,
Mon âme, sans efforts, sans douleurs, sans combats,
Se dégage et s'envole, et ne le sente pas !...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô Muses, accourez ; solitaires divines
Ô Muses, accourez ; solitaires divines,
Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines !
Soit qu'en ses beaux vallons Nîme égare vos pas ;
Soit que de doux pensers, en de riants climats,
Vous retiennent aux bords de Loire ou de Garonne ;
Soit que, parmi les choeurs de ces nymphes du Rhône,
La lune, sur...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose
Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose,
A votre fuite en vain un long regret s'oppose.
Beaux jours, quoique, souvent obscurcis de mes pleurs,
Vous dont j'ai su jouir même au sein des douleurs,
Sur ma tête bientôt vos fleurs seront fanées ;
Hélas ! bientôt le flux des rapides...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Néère
Mais telle qu'à sa mort pour la dernière fois,
Un beau cygne soupire, et de sa douce voix,
De sa voix qui bientôt lui doit être ravie,
Chante, avant de partir, ses adieux à la vie,
Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort,
Pâle, elle ouvrit sa bouche en un dernier effort :
" Ô vous, du Sébéthus Naïades vagabondes,
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