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présent.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les pauvres gens
Il est nuit. La cabane est pauvre, mais bien close.
Le logis est plein d'ombre et l'on sent quelque chose
Qui rayonne à travers ce crépuscule obscur.
Des filets de pêcheur sont accrochés au mur.
Au fond, dans l'encoignure où quelque humble vaisselle
Aux planches d'un bahut vaguement étincelle,
On distingue un grand lit aux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Lettre à une femme
(par ballon monté, 10 janvier)
Paris terrible et gai combat. Bonjour, madame.
On est un peuple, on est un monde, on est une âme.
Chacun se donne à tous et nul ne songe à soi.
Nous sommes sans soleil, sans appui, sans effroi.
Tout ira bien pourvu que jamais on ne dorme.
Schmitz fait des...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Nous
Nous sommes les proscrits ; nous habitons l'abîme ;
Nous assistons dans l'ombre au vil bonheur d'un crime ;
Nous regardons l'esprit vaincu par l'animal,
Et l'infâme baiser de la fortune au mal ;
Nous voyons des heureux qui sont des misérables ;
Nous parlons entre nous des choses vénérables,
De la liberté morte et du peuple trahi ;
Nous sommes les...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Nuits d'hiver
I
Comme la nuit tombe vite !
Le jour, en cette saison,
Comme un voleur prend la fuite,
S'évade sous l'horizon.
Il semble, ô soleil de Rome,
De l'Inde et du Parthénon,
Que, quand la nuit vient de l'homme
Visiter le cabanon,
Tu ne veux pas qu'on te voie,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Doux rayon triste et réchauffant !
- Lorsqu'elle était petite encore,
Que sa soeur était tout enfant... -
Connaissez-vous, sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s'incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
C'est là que nous vivions, -...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Petit Paul
Sa mère en le mettant au monde s'en alla.
Sombre distraction du sort ! Pourquoi cela ?
Pourquoi tuer la mère en laissant l'enfant vivre ?
Pourquoi par la marâtre, ô deuil ! la faire suivre ?
Car le père était jeune, il se remaria.
Un an, c'est bien petit pour être paria ;
Et le...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Premier mai
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Près d'Avranches
La nuit morne tombait sur la morne étendue.
Le vent du soir soufflait, et, d'une aile éperdue,
Faisait fuir, à travers les écueils de granit,
Quelques voiles au port, quelques oiseaux au nid.
Triste jusqu'à la mort, je contemplais le monde.
Oh ! que la mer est vaste et que l'âme est...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Promenades dans les rochers (I)
PREMIERE PROMENADE
Un tourbillon d'écume, au centre de la baie
Formé par de secrets et profonds entonnoirs,
Se berce mollement sur ronde qu'il égaie,
Vasque immense d'albâtre au milieu des flots noirs.
Seigneur ! que faites-vous de cette urne de neige ?
Qu'y versez-vous dès l'aube et qu'en sort-il la...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Promenades dans les rochers (II)
DEUXIEME PROMENADE
La mer donne l'écume et la terre le sable.
L'or se mêle à l'argent dans les plis du flot vert.
J'entends le bruit que fait l'éther infranchissable,
Bruit immense et lointain, de silence couvert.
Un enfant chante auprès de la mer qui murmure.
Rien n'est grand, ni...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Promenades dans les rochers (III)
TROISIEME PROMENADE
Le soleil déclinait ; le soir prompt à le suivre
Brunissait l'horizon ; sur la pierre d'un champ
Un vieillard, qui n'a plus que peu de temps à vivre,
S'était assis pensif, tourné vers le couchant.
C'était un vieux pasteur, berger dans la montagne,
Qui jadis, jeune et...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Promenades dans les rochers (IV)
QUATRIEME PROMENADE
Dieu ! que les monts sont beaux avec ces taches d'ombre !
Que la mer a de grâce et le ciel de clarté !
De mes jours passagers que m'importe le nombre !
Je touche l'infini, je vois l'éternité.
Orages ! passions ! taisez-vous dans mon âme !
Jamais si...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée
Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée.
Quand Josué rêveur, la tête aux cieux dressée,
Suivi des siens, marchait, et, prophète irrité,
Sonnait de la trompette autour de la cité,
Au premier tour qu'il fit, le roi se mit à rire ;
Au second tour, riant toujours, il lui fit dire :
" Crois-tu donc renverser...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Sur la falaise
Tu souris dans l'invisible.
O douce âme inaccessible,
Seul, morne, amer,
Je sens ta robe qui flotte
Tandis qu'à mes pieds sanglote
La sombre mer.
La nuit à mes chants assiste.
Je chante mon refrain triste
A l'horizon.
Ange frissonnant, tu mêles
Le battement de tes ailes
A ma chanson.
je...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Toute la vie d'un coeur - 1835 - Promenade
Je t'adore. Soyons deux heureux. Viens t'asseoir
Dans une ombre qui soit un peu semblable au soir.
Marchons bien doucement. Sois pensive. Sois lasse.
Profitons du moment où personne ne passe ;
Entrons dans le hallier, cachés par les blés mûrs.
Que ne puis-je élever brusquement quatre murs
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Un groupe tout à l'heure était là sur la grève...
Un groupe tout à l'heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M'ont crié des enfants ; voilà tout ce que c'est. -
Et j'ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L'océan lui jetait l'écume de ses lames.
- Voilà trois...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Un hymne harmonieux sort des feuilles du tremble
Un hymne harmonieux sort des feuilles du tremble ;
Les voyageurs craintifs, qui vont la nuit ensemble,
Haussent la voix dans l'ombre où l'on doit se hâter.
Laissez tout ce qui tremble
Chanter.
Les marins fatigués sommeillent sur le gouffre.
La mer bleue où Vésuve épand ses flots de soufre
Se tait...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie deuxième
Amour, que t'ai-je fait ? dis-moi quel est mon crime :
D'où vient que je te sers tous les jours de victime ?
Qui t'oblige à m'offrir encor de nouveaux fers ?
N'es-tu point satisfait des maux que j'ai soufferts ?
Considère, cruel, quel nombre d'inhumaines
Se vante de m'avoir appris toutes tes peines ;
Car, quant...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie quatrième
Ah ! Clymène, j'ai cru vos yeux trop de légers ;
Un seul mot les a fait de langage changer.
Mon amour vous déplaît ; je vous nuis, je vous gêne :
Que ne me laissiez-vous dissimuler ma peine ?
Ne pouvais-je mourir sans que l'on sût pourquoi ?
Vouliez-vous qu'un rival pût triompher de moi ?
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Besace
Jupiter dit un jour : "Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur :
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur ;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, Singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait?...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion
La Génisse, la Chèvre, et leur soeur la Brebis,
Avec un fier Lion, seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage.
Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris.
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le Lion...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - La Lice et sa Compagne
Une Lice étant sur son terme,
Et ne sachant ou mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa Compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la Lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
La Lice lui demande encore une quinzaine ;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
Pour faire court,...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Chat et un vieux Rat
J'ai lu chez un conteur de Fables,
Qu'un second Rodilard, l'Alexandre des Chats,
L'Attila, le fléau des Rats,
Rendait ces derniers misérables :
J'ai lu, dis-je, en certain Auteur,
Que ce Chat exterminateur,
Vrai Cerbère, était craint une lieue à la ronde :
Il voulait de Souris dépeupler tout le monde.
Les planches qu'on suspend sur un léger...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Lièvre et la Tortue
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore.
Ainsi...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Mal Marié
Que le bon soit toujours camarade du beau,
Dès demain je chercherai femme ;
Mais comme le divorce entre eux n'est pas nouveau,
Et que peu de beaux corps, hôtes d'une belle âme,
Assemblent l'un et l'autre point,
Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point.
J'ai vu beaucoup d'Hymens, aucuns d'eux ne me tentent :
Cependant des humains presque...
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