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présent.
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Romances) - Le portrait
Riant portrait, tourment de mon désir,
Muet amour, si loin de ton modèle !
Ombre imparfaite du plaisir,
Tu seras pourtant plus fidèle.
De ta gaîté je me plains aujourd'hui ;
Mais si jamais il cesse de m'entendre,
À toi je me plaindrai de lui,
Et tu me paraîtras plus tendre.
Si tu n'as pas, pour aller à mon coeur,
Son oeil...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Mélanges) - Le rossignol aveugle
Pauvre exilé de l'air ! Sans ailes, sans lumière,
Oh ! Comme on t'a fait malheureux !
Quelle ombre impénétrable inonde ta paupière !
Quel deuil est étendu sur tes chants douloureux !
Innocent Bélisaire ! Une empreinte brûlante
Du jour sur ta prunelle a séché les couleurs,
Et ta mémoire y roule incessamment des pleurs,
Et tu ne sais pourquoi Dieu fit la...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Une ruelle de Flandre
À Madame Desloges, née Leurs
Dans l'enclos d'un jardin gardé par l'innocence
J'ai vu naître vos fleurs avant votre naissance,
Beau jardin, si rempli d'oeillets et de lilas
Que de le regarder on n'était jamais las.
En me haussant au mur dans les bras de mon frère
Que de fois j'ai passé mes bras par...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : De la jalousie) - Amour, tu es aveugle et d'esprit et de vue
Amour, tu es aveugle et d'esprit et de vue,
De ne voir pas comment ta force diminue,
Ton empire se perd, tu révoltes les tiens,
Faute de ne chasser une infernale peste
Qui fait que tout le monde à bon droit te déteste,
Pour ne pouvoir jouir sûrement de tes biens.
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Odes) - Cependant que l'honnêteté
Cependant que l'honnêteté
Retenait ta jeune beauté
Empreinte au plus vif de mon âme,
Quand je sentais brûler mon coeur,
Je me plaisais en ma langueur,
Et nommais heureuse ma flamme.
Les filets de tes blonds cheveux,
Primes, frisés, retors en noeuds,
De cent mille façons nouvelles
Serraient tellement mes esprits
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Odes) - De mes ans la fleur se déteint
De mes ans la fleur se déteint,
J'ai l'oeil cave et pâle le teint,
Ma prunelle est toute éblouie,
De gris-blanc ma tête se peint,
Et n'ai plus si bonne l'ouïe.
Ma vigueur peu à peu se fond,
Maint sillon replisse mon front,
Le sang ne bout plus dans mes veines,
Comme un...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Stances) - Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris
Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris !
La beauté qui me blesse, et qui tient mes esprits
En langueur continue,
Languit dedans un lit d'un mal plein de rigueur,
Son beau teint devient pâle, et sa jeune vigueur
Peu à peu diminue.
Plus grand heur en ce temps ne pouvait m'advenir,
Une heure...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Bergeries) - Ô bien heureux qui peut passer sa vie
Ô bien heureux qui peut passer sa vie
Entre les siens franc de haine et d'envie,
Parmi les champs, les forêts et les bois,
Loin du tumulte et du bruit populaire,
Et qui ne vend sa liberté pour plaire
Aux passions des princes et des rois !
Il n'a souci d'une chose incertaine;
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Pourquoi si follement croyez-vous à un verre
Pourquoi si follement croyez-vous à un verre,
Voulant voir les beautés que vous avez des cieux ?
Mirez-vous dessus moi pour les connaître mieux,
Et voyez de quels traits votre bel oeil m'enferre.
Un vieux chêne ou un pin renversés contre terre
Montrent combien le vent est grand et furieux,
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace
Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace
De regarder vos yeux, rois de ma liberté,
Une ardeur me saisit, je suis tout agité,
Et mille feux ardents en mon coeur prennent place.
Hélas ! pour mon salut que faut-il que je fasse,
Sinon vous éloigner contre...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours d'Hippolyte) - Quand quelquefois je pense à ma première vie
Quand quelquefois je pense à ma première vie
Du temps que je vivais seul roi de mon désir,
Et que mon âme libre errait à son plaisir,
Franche d'espoir, de crainte, et d'amoureuse envie :
Je verse de mes yeux une angoisseuse pluie,
Et sens qu'un fier regret mon...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Solitaire et pensif, dans un bois écarté
Solitaire et pensif, dans un bois écarté,
Bien loin du populaire et de la tourbe épaisse,
Je veux bâtir un temple à ma fière déesse,
Pour apprendre mes voeux à sa divinité.
Là, de jour et de nuit, par moi sera chanté
Le pouvoir de ses yeux, sa gloire et...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Un ivoire vivant, une neige animée
Un ivoire vivant, une neige animée,
Fait que mon oeil ravi ne s'en peut retirer.
Ô main victorieuse, apprise à bien tirer,
Que tu m'as de beaux traits la poitrine entamée !
Aux célestes beautés mon âme accoutumée
Ne trouve objet que toi qui la puisse attirer,
Et croit qu'elle te peut sans offense...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Vous n'aimez rien que vous, de vous-même maîtresse
Vous n'aimez rien que vous, de vous-même maîtresse,
Toute perfection en vous seule admirant,
En vous votre désir commence et va mourant,
Et l'amour seulement pour vous-même vous blesse.
Franche et libre de soin, votre belle jeunesse
D'un oeil cruel et beau mainte flamme tirant,
Brûle cent mille esprits qui votre aide implorant
N'éprouvent que fierté,...
Léon DIERX (1838-1912) - L'oeil
Sous l'épais treillis des feuilles tremblantes,
Au plus noir du bois la lune descend ;
Et des troncs moussus aux cimes des plantes,
Son regard fluide et phosphorescent
Fait trembler aux bords des corolles closes
Les larmes des choses.
Lorsque l'homme oublie au fond du sommeil,
La vie éternelle est dans les bois sombres ;
Dans les taillis veufs du brûlant soleil
Sous la lune...
Étienne DOLET (1509-1546) - Cantique d'Étienne Dolet
Prisonnier en la Conciergerie de Paris, l'an 1546,
sur la déclaration et sur la consolation.
Si au besoin le monde m'abandonne
Et si de Dieu la volonté n'ordonne
Que libertés encores on me donne
Selon mon veuil.
Dois-je en mon coeur pour cela mener deuil
Et de regrets faire amas et recueil ?
Non...
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Hymne au baiser
Don céleste, volupté pure,
De l'univers moteur secret,
Doux aiguillon de la nature,
Et son plus invincible attrait,
Éclair, qui, brûlant ce qu'il touche,
Par l'heureux signal de la bouche,
Avertit tous les autres sens ;
Viens jouer autour de ma lyre ;
Qu'on reconnaisse ton délire
À la chaleur de mes accens.
Tu vas sur tes sujets fidèles
Dispersant...
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - La convention
Oui ; de ta bouche enfantine
Donne-moi dans ces vergers
Autant de furtifs baisers
Qu'Ovide en prit à Corine ;
Autant (je n'en veux pas plus)
Qu'il naît d'amours sur tes traces,
Qu'on voit jouer de Vénus
Et de beautés et de grâces,
Sur ton sein, entre tes bras,
Dans ton délicat sourire,
Dans tout ce que tu sais dire,...
Et ce que tu...
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Le baiser du matin
Les étoiles brillaient encore :
A peine un jour faible et douteux
Ouvre la paupière de Flore,
Qui, dans ses bras voluptueux,
Retient l'inconstant qu'elle adore.
Le souffle humide d'un vent frais
Effleure les airs qu'il épure,
Soupire à travers ces bosquets,
Et vient hâter par son murmure
Le chant des hôtes des forêts
Et le réveil de la nature.
Tu goûtais...
Jean DORAT (1517-1588) - Sur la louange de la Paix - Sonnet 3
Ce que force ne peult par main forte parfaire,
Prudence le parfaict par un sage conseil :
Qui comme tout le corps est guidé par son oeil,
Ainsi du corps public doibt conduire l'affaire.
La guerre et les guerriers en dix ans n'ont sceu faire
Aians faict trebucher tant de gens au cercueil,
Jean DOUBLET (1529-160x) - De Fontainebleau
Par les sablons, par les roches désertes,
Dont les os durs ces châteaux ont murés,
Par les hautes étables vertes
Des cerfs, du vilain assurés,
Maigre, ennuyé, lassé, me repromène,
Chargé du soin qu'à nos Dieppois je doi,
Mais, surtout, me poise la peine
D'être, Sibille, loin de toi.
Ni les jardins, ni la fontaine vive,
Nommant ce lieu du...
Charles DOVALLE (1807-1829) - L'inconnue
C'était un soir que tout brillait de feux ;
Un soir qu'éclatant de lumières,
Tivoli lassait les paupières
De mille curieux.
Là, des bosquets blanchis ; là, des masses plus sombres ;
Des soleils de cristal, des jours brusques, des ombres
Qui s'allongent sur le gazon ;
Aux branches des ormeaux des lampes suspendues ;
Des nacelles dans l'air ; d'innombrables statues...
Laurent DRELINCOURT (1626-1680) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Sur le passage de la Mer Rouge
Sur ton Dieu, peuple saint, justement tu te fondes,
Sa main, pour t'arracher à tes cruels bourreaux,
Fendant pour toi la mer, écartant ses roseaux,
Fait deux murs de cristal de ses eaux vagabondes.
Les poissons, bondissant de leurs grottes profondes,
Suspendus et fixés dans la glace des eaux,
Semblent, d'un oeil...
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - A la France
... Que ne fais-tu proffit, ô frénétique France,
Des signes dont le ciel t'appelle à repentance ?
Peux-tu voir d'un oeil sec ce feu prodigieux,
Qui nous rend chasque soir effroyables les cieux,
Cest astre chevelu qui menace la terre
De peste, guerre, faim, trois pointes du tonnerre,
Qu'en sa plus grand fureur Dieu foudroye sur nous ?
Mais,...
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
... Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
Nous a bannis du ciel, la terre dégenere
De son lustre premier, portant de son seigneur
Sur le front engravé l'éternel deshonneur ;
Que son aage decline avec l'aage du monde ;
Que sa fecondité la rende moins feconde,
Semblable à celle-là dont le...
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