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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Maurice DU PLESSYS (1864-1924) (Recueil : Les Odes) - Les feuilles tombent
Les feuilles tombent ; c'est l'automne
Et mes jours s'en vont au tombeau,
Il n'est plus de mal qui m'étonne,
Déchiré comme un vieux drapeau.
Transfuge du Pinde, où, sans crime,
Je m'assis aux pieds d'Apollon,
Je roule d'abîme en abîme,
Devenu d'or pur un vain plomb.
Amour, Gloire, au...
Adélaïde DUFRÉNOY (1765-1825) - Sur la mort de Florian
Pleurez, Grâces, pleurez, Amours ;
Pleurez, ô vous bergers sensibles !
Du chantre de vos moeurs paisibles
La lyre se tait pour toujours !
Dans la plus belle des saisons
Renaîtront les fleurs du bocage ;
Mais de Florian sous l'ombrage
Ne renaîtront plus les chansons.
Fière en secret de vos désirs,
Etienne DURAND (1586-1618) - Mes pleurs qui sur mon teint distillez si souvent
Mes pleurs qui sur mon teint distillez si souvent,
Pensant caver le coeur de ma fière inhumaine,
Il vous faut mettre au rang de ces eaux d'Eurimène,
Qui changent en rochers ceux qu'elles vont lavant.
Vous empierrez son coeur que je vais poursuivant,
Vainement je lui dis mon amour et ma peine,
Etienne DURAND (1586-1618) - Ô bois qui du soleil accusez l'impuissance
Ô bois qui du soleil accusez l'impuissance,
Recevant de ses traits la chaude violence
Sans en être percé,
Que n'ai-je comme vous fortifié mon âme
Pour recevoir les coups du bel oeil qui m'enflamme
Sans en être offensé !
Que n'ai-je comme vous une écorce sauvage
Insensible aux douleurs, comme vous à l'outrage...
Etienne DURAND (1586-1618) - Ombres qui dans l'horreur de vos nuits éternelles
Ombres qui dans l'horreur de vos nuits éternelles
Gémissez sans repos vos fautes criminelles,
Quittez pour un petit vos manoirs gémissants,
Et venez assurer qu'en sa peine fatale
L'Enfer n'a point de peine à mes peines égale,
Ni point de feux aussi comme ceux que je sens.
Toi qui brûles de soif dans les...
Etienne DURAND (1586-1618) - Voici des vers mourants et des plaintes de cygne
Voici des vers mourants et des plaintes de cygne
Qui sont de mon trépas et la borne et le signe,
Un cri de Philomèle, un langoureux ennui
Qui prend son origine aux cruautés d'autrui,
Bref un funeste amas de soupirs que je pense
Par les lois du respect être dus au silence,
Que ma...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : Huit chansons reverdies) - Le déboire
Puis c'est l'heure et du temps qui passent
Un jour qui part, un jour qui vient,
Pour à tout faire de la place
Même à la peine ou au chagrin,
Et yeux déjà qui portent larmes
Pour le déboire qu'on attend,
Et fierté ici qui désarme
Lors plaie de coeur et plaie d'argent.
...
Claude d' ESTERNOD (1592-1640) - L'ambition de certains courtisans nouveaux venus
[...] Pour amortir l'orgueil de mille vanités,
Considérons jadis quels nous avons été,
Et, faisant à nature une amende honorable,
Dis, superbe : J'étais vilain au préalable
Que d'être gentilhomme ; et, puisque de vilain
Je me suis anobli du jour au lendemain,
Du jour au lendemain je peux changer de titre
Et de petit seigneur devenir grand bélître,
Et en siècle...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Ma maison
Face au midi, bien adossée
A l'ancien étang féodal
Dont elle épaule la chaussée,
Elle fut le moulin banal
Où deux ou trois pauvres villages
Et quelques petits mas perdus,
Avec leurs maigres attelages
Plusieurs siècles sont descendus
Moudre, au tic tac vieillot et grêle
D'un mécanisme trébuchant,
Tout ce que la dîme ou la grêle
Laissaient...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Terre de France
Oui, partout elle est bonne et partout elle est belle,
Notre terre de France aux mille aspects divers !
Belle sur les sommets où trônent les hivers,
Et dans la lande fauve à l'araire rebelle,
Belle au bord des flots bleus, belle au fond des bois verts !
Belle et bonne aux coteaux où...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Voix éteinte
Elle perdit d'abord et par degrés sa voix
Qu'elle avait chaude et grave, émue et pénétrante
Comme la voix du loriot au fond des bois...
En l'écoutant chanter pour ses amis, parfois,
Même quand nul encor ne la savait souffrante,
Je me sentis le coeur traversé du soupçon
Qu'elle leur donnait trop de son âme vibrante,
Antoine FAVRE (1557-1624) (Recueil : Les Entretiens spirituels) - Ce n'est pas sans raison, que l'homme on accompare
Ce n'est pas sans raison, que l'homme on accompare
A l'arbre renversé, dont la racine en haut
La cyme tend en bas, puisque tousjours il faut
Qu'il ait son centre au Ciel, qu'il ait son Dieu pour phare.
Comme de son tresor vit le coeur de l'avare,
Et...
Aimé FEUTRY (1720-1789) - Les tombeaux
Au pied de ces coteaux, où, loin du bruit des cours,
Sans crainte, sans désirs, je coule d'heureux jours,
Où des vaines grandeurs je connais le mensonge,
Où tout, jusqu'à la vie, à mes yeux est un songe,
S'élève un édifice, asile de mortels
Aux larmes dévoués, consacrés aux autels.
Une épaisse forêt, de la demeure sainte,
Aux profanes regards cache...
Charles FONTAINE (1515-158x) - De la richesse et de la pauvreté dans le mariage
On en voit trop qui, nouveaux mariés,
N'ont dix écus en leur bourse liés ;
Mais avec temps, amour et loyauté,
Acquièrent biens et richesse à planté.
Petit bien croît par amour et concorde.
Grand bien périt par haine et par discorde.
L'on voit souvent le pauvre vertueux
Haut élevé, le riche...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Idylles et légendes) - Le captif
Il est, non loin des tièdes syrtes
Où bleuit la mer en repos,
Un bois d'orangers et de myrtes
Dont n'approchent point les troupeaux.
Là, sous l'ombre antique d'un arbre,
Un satyre, ouvrage divin,
Sourit dans sa gaine de marbre,
Comme réjoui par le vin.
Il a des oreilles aiguës
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - Le chêne abandonné
Dans la tiède forêt que baigne un jour vermeil,
Le grand chêne noueux, le père de la race,
Penche sur le coteau sa rugueuse cuirasse
Et, solitaire aïeul, se réchauffe au soleil.
Du fumier de ses fils étouffés sous son ombre,
Robuste, il a nourri ses siècles florissants,
Fait bouillonner la sève en ses...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - Le désir
Je sais la vanité de tout désir profane.
A peine gardons-nous de tes amours défunts,
Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane
Y laisse d'âme et de parfums.
Ils n'ont, les plus beaux bras, que des chaînes d'argile,
Indolentes autour du col le plus aimé ;
Avant d'être rompu leur doux cercle fragile...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - Les cerfs
Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramures
Que le vent automnal emplit de longs murmures,
Les rivaux, les deux cerfs luttent dans les halliers :
Depuis l'heure du soir où leur fureur errante
Les entraîna tous deux vers la biche odorante,
Ils se frappent l'un l'autre à grands coups d'andouillers.
Suants, fumants, en feu, quand vint...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - Sur une signature de Marie Stuart
A Étienne Charavay.
Cette relique exhale un parfum d'élégie,
Car la reine d'Écosse, aux lèvres de carmin,
Qui récitait Ronsard et le missel romain,
Y mit en la touchant un peu de sa magie.
La reine blonde, avec sa fragile énergie,
Signa MARIE au bas de ce vieux parchemin,...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A M. de Siarit
Quand tous les jours mon coeur vieilli se désenchante,
Pourrais-je ne pas faire un sympathique accueil
A ce frère inconnu dont la pitié touchante
Vient verser de si loin du baume sur mon deuil !
Merci ! quand se gravait, dans une heure méchante,
Le mot désespérance en travers de mon seuil,
Au fond...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A Miss Winnie Howels
Bravant dans ses rigueurs notre zone neigeuse,
Tourterelle échappée à l'Orient vermeil,
Qui donc a dirigé ton aile voyageuse
Vers nos pays du Nord oubliés du soleil ?
Toi dont Venise, au chant de sa lagune heureuse,
Berça le premier rêve et le premier sommeil !
Quel caprice a conduit ta course aventureuse...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Feuilles volantes) - La forêt canadienne
C'est l'automne. Le vent balance
Les ramilles, et par moments
Interrompt le profond silence
Qui plane sur les bois dormants.
Des flaques de lumière douce,
Tombant des feuillages touffus,
Dorent les lichens et la mousse
Qui croissent au pied des grands fûts.
De temps en temps, sur le rivage,
Dans...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Le Bois de la Roche
A mon ami, M. le sénateur Forget
Voici le flot jaseur ; le castel est tout proche,
Encadré de jardins, de bosquets, de maquis ;
Un grand peintre en ferait un ravissant croquis
Cet asile enchanté, c'est le Bois de la Roche.
Au seuil où nous attend l'accueil le plus exquis,
François-Xavier GARNEAU (1809-1866) - Chanson Québec
Partout on dit, l'oeil fixé sur les flots,
L'esquif brisé s'abîme sous l'orage.
O Canada ! ton nom n'a plus d'échos,
Et tes enfants chéris ont fait naufrage.
Mais non, ils ne périront pas,
Une voix tout-à-coup s'écrie :
Le soleil dore au bout des mâts
Le vieux drapeau de la patrie,
De la patrie.
Canadien, tu connus cette voix ;
Le ciel pour...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - La fleur qui fait le printemps
Les marronniers de la terrasse
Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean,
La villa d'où la vue embrasse
Tant de monts bleus coiffés d'argent.
La feuille, hier encor pliée
Dans son étroit corset d'hiver,
Met sur la branche déliée
Les premières touches de vert.
Mais en vain le soleil excite...
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