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Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte III, scène 4 Dom Carlos Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine. Si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. Dom Juan, vous voyez que j'ai...
Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 4 Dom Juan Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? M. Dimanche Fort bien, Monsieur, Dieu merci. Dom Juan C'est une brave femme. M. Dimanche Elle est votre servante, Monsieur. Je venais... Dom Juan Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? M. Dimanche Le mieux du monde. Dom Juan La jolie petite fille que c'est ! je l'aime de tout mon coeur. M. Dimanche C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. Je vous... Dom Juan Et le petit...
Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 4 Dom Louis. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. À dire vrai, nous nous incommodons étrangement l'un et l'autre ; et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin...
Molière, Tartuffe, Acte I, scène 1. MADAME PERNELLE. Taisez-vous, et songez aux choses que vous dites. Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites. Tout ce tracas qui suit les gens que vous hantez, Ces carrosses sans cesse à la porte plantés, Et de tant de laquais le bruyant assemblage Font un éclat fâcheux dans tout le voisinage. Je veux croire qu'au fond il ne se passe rien ; Mais enfin on en parle,...
Molière, Tartuffe, Acte I, scène 2. DORINE. Oh ! vraiment tout cela n'est rien au prix du fils, Et si vous l'aviez vu, vous diriez : «C'est bien pis !» Nos troubles l'avoient mis sur le pied d'homme sage, Et pour servir son prince il montra du courage ; Mais il est devenu comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté ; Il l'appelle son frère, et l'aime dans son âme Cent...
Molière, Tartuffe, Acte II, scène 2. DORINE. Parlons sans nous fâcher, Monsieur, je vous supplie. Vous moquez-vous des gens d'avoir fait ce complot ? Votre fille n'est point l'affaire d'un bigot : Il a d'autres emplois auxquels il faut qu'il pense. Et puis, que vous apporte une telle alliance ? A quel sujet aller, avec tout votre bien, Choisir une gendre gueux ?... ORGON. Taisez-vous. S'il n'a rien, Sachez que c'est par là qu'il faut qu'on...
Molière, Tartuffe, Acte III, scène 1. DAMIS. Que la foudre sur l'heure achève mes destins, Qu'on me traite partout du plus grand des faquins, S'il est aucun respect ni pouvoir qui m'arrête, Et si je ne fais pas quelque coup de ma tête ! DORINE. De grâce, modérez un tel emportement ; Votre père n'a fait qu'en parler simplement. On n'exécute pas tout ce qui se propose, Et le chemin est long du projet à la...
Molière, Tartuffe, Acte III, scène 3. ELMIRE. J'ai voulu vous parler en secret d'une affaire, Et suis bien aise ici qu'aucun ne nous éclaire. TARTUFFE. J'en suis ravi de même, et sans doute il m'est doux, Madame, de me voir seul à seu...
Molière, Tartuffe, Acte III, scène 7 ORGON. Offenser de la sorte une sainte personne ! TARTUFFE. O Ciel, pardonne-lui la douleur qu'il me donne ! (A Orgon.) Si vous pouviez savoir avec quel déplaisir Je vois qu'envers mon frère on tâche à me noircir... ORGON. Hélas ! TARTUFFE. Le seul penser de cette ingratitude Fait souffrir à mon âme un supplice si rude... L'horreur que j'en conçois... J'ai le coeur si serré, Que je ne puis...
Molière, Tartuffe, Acte IV, scène 5 TARTUFFE. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame, et je sais l'art de lever les scrupules. Le Ciel défend, de vrai, certains contentements ; (C'est un scélérat qui parle.) Mais on trouve avec lui des accommodements ; Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention. De ces secrets, Madame, on saura...
Molière, Tartuffe, Acte V, scène 1. CLÉANTE. Hé bien ! ne voilà pas de vos emportements ! Vous ne gardez en rien les doux tempéraments ; Dans la droite raison jamais n'entre la vôtre, Et toujours d'un excès vous vous jetez dans l'autre. Vous voyez votre erreur, et vous avez connu Que par un zèle feint vous étiez prévenu ; Mais pour vous corriger, quelle raison demande Que vous alliez passer dans une erreur plus grande,...
Molière, Tartuffe, Acte V, scène 2 MADAME PERNELLE. Qu'est-ce ? J'apprends ici de terribles mystères. ORGON. Ce sont des nouveautés dont mes yeux sont témoins, Et vous voyez le prix dont sont payés mes soins. Je recueille avec zèle un homme en sa misère, Je le loge, et le tiens comme mon propre frère ; De bienfaits chaque jour il est par moi chargé ; Je lui donne ma fille et tout le bien que j'ai...
Corneille, L'Illusion comique, Acte I, scène 2. ALCANDRE. Commencez d'espérer : vous saurez par mes charmes Ce que le ciel vengeur refusait à vos larmes. Vous reverrez ce fils plein de vie et d'honneur : De son bannissement il tire son bonheur. C'est peu de vous le dire : en faveur de Dorante Je vous veux faire voir sa fortune éclatante. Les novices de l'art, avec tous leurs encens, Et leurs mots inconnus, qu'ils feignent tout-puissants,...
Corneille, L'Illusion comique, Acte I, scène 3. ALCANDRE. Sans vous faire rien voir, je vous en fais un conte, Dont le peu de longueur épargne votre honte. Las de tant de métiers sans honneur et sans fruit, Quelque meilleur destin à Bordeaux l'a conduit ; Et là, comme il pensait au choix d'un exercice, Un brave du pays l'a pris à son service. Ce guerrier amoureux en a fait son agent : Cette commission l'a remeublé...
Corneille, L'Illusion comique, Acte II, scène 3. ADRASTE. Cruelle, est-ce là donc ce que vos injustices Ont réservé de prix à de si longs services ? Et mon fidèle amour est-il si criminel Qu'il doive être puni d'un mépris éternel ? ISABELLE. Nous donnons bien souvent de divers noms aux choses : Des épines pour moi, vous les nommez des roses ; Ce que vous appelez service, affection, Je l'appelle supplice et persécution. Chacun dans sa...
Corneille, L'Illusion comique, Acte II, scène 6. ISABELLE. Que m'allez-vous conter ? CLINDOR. Que j'adore Isabelle, Que je n'ai plus de coeur ni d'âme que pour elle, Que ma vie... ISABELLE. Epargnez ces propos superflus ; Je les sais, je les crois : que voulez-vous de plus ? Je néglige à vos yeux l'offre d'un diadème ; Je dédaigne un rival : en un mot, je vous aime. C'est aux commencements des faibles passions A s'amuser...
Corneille, L'Illusion comique, Acte III, scène 4. MATAMORE. Respect de ma maîtresse, incommode vertu, Tyran de ma vaillance, à quoi me réduis-tu ? Que n'ai-je eu cent rivaux en la place d'un père, Sur qui, sans t'offenser, laisser choir ma colère ! Ah ! visible démon, vieux spectre décharné, Vrai suppôt de Satan, médaille de damné, Tu m'oses donc bannir, et même avec menaces, Moi de qui tous les rois briguent les bonnes grâces ? CLINDOR....
Corneille, L'Illusion comique, Acte III, scène 6. LYSE. L'ingrat ! Il trouve enfin mon visage charmant, Et pour se divertir il contrefait l'amant ! Qui néglige mes feux m'aime par raillerie, Me prend pour le jouet de sa galanterie, Et par un libre aveu de me voler sa foi, Me jure qu'il m'adore, et ne veut point de moi. Aime en tous lieux, perfide, et partage ton âme ; Choisis qui tu voudras pour maîtresse ou...
Corneille, L'Illusion comique, Acte III, scène 11, 12. ADRASTE. Cet insolent discours te coûtera la vie, Suborneur. MATAMORE. Ils ont pris mon courage en défaut : Cette porte est ouverte ; allons gagner le haut. CLINDOR. Traître ! Qui te fais fort d'une troupe brigande, Je te choisirai bien au milieu de la bande. GERONTE. Dieux ! Adraste est blessé, courez au médecin. Vous autres, cependant, arrêtez l'assassin. CLINDOR. Ah, ciel ! Je cède au nombre....
Corneille, L'Illusion comique, Acte IV, scène 2. LYSE. J'en avais tant de honte Que je mourais de peur qu'on vous en fît le conte ; Mais depuis quatre jours votre amant arrêté A fait que l'allant voir je l'ai mieux écouté. Des yeux et du discours flattant son espérance, D'un mutuel amour j'ai formé l'apparence. Quand on aime une fois, et qu'on se croit aimé, On fait tout pour l'objet dont on est enflammé. Par là...
Corneille, L'Illusion comique, Acte V, scène 2. Ne me reproche plus ta fuite ni ta flamme : Que ne fait point l'amour quand il possède une âme ? Son pouvoir à ma vue attachait tes plaisirs, Et tu me suivais moins que tes propres désirs. J'étais lors peu de chose : oui, mais qu'il te souvienne Que ta fuite égala ta fortune à la mienne, Et que pour t'enlever c'était un faible appas Que l'éclat de...
Corneille, L'Illusion comique, Acte V, scène 5. ALCANDRE. Ainsi de notre espoir la fortune se joue : Tout s'élève ou s'abaisse au branle de sa roue ; Et son ordre inégal, qui régit l'univers, Au milieu du bonheur a ses plus grands revers. PRIDAMANT. Cette réflexion, mal propre pour un père, Consolerait peut-être une douleur légère ; Mais après avoir vu mon fils assassiné, Mes plaisirs foudroyés, mon espoir ruiné, J'aurais d'un si grand coup l'âme...
Corneille, Le Cid, Acte 1, scène 1. CHIMÈNE Dis-moi donc, je te prie, une seconde fois Ce qui te fait juger qu'il approuve mon choix ; Apprends-moi de nouveau quel espoir j'en dois prendre ; Un si charmant discours ne se peut trop entendre ; Tu ne peux trop promettre aux feux de notre amour La douce liberté de se montrer au jour. Que t'a-t-il répondu sur la secrète brigue Que font auprès de toi don...
Corneille, Le Cid, Acte 1, scène 3. LE COMTE Ce que je méritais, vous l'avez emporté. DON DIÈGUE Qui l'a gagné sur vous l'avait mieux mérité LE COMTE Qui peut mieux l'exercer en est bien le plus digne. DON DIÈGUE En être refusé n'en est pas un bon signe. LE COMTE Vous l'avez eu par brigue, étant vieux courtisan. DON DIÈGUE L'éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan. LE COMTE Parlons-en mieux, le roi...
Corneille, Le Cid, Acte II, scène 6. DON FERNAND Le comte est donc si vain et si peu raisonnable ! Ose-t-il croire encor son crime pardonnable ? DON ARIAS Je l'ai de votre part longtemps entretenu. J'ai fait mon pouvoir, sire, et n'ai rien obtenu. DON FERNAND Justes cieux ! ainsi donc un sujet téméraire A si peu de respect et de soin de me plaire ! Il offense don Diègue, et méprise son roi !...
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