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présent.
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - Le Mont des Oliviers
I
Alors il était nuit et Jésus marchait seul,
Vêtu de blanc ainsi qu'un mort de son linceul ;
Les disciples dormaient au pied de la colline.
Parmi les oliviers qu'un vent sinistre incline
Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ;
Triste jusqu'à la mort; l'oeil sombre et ténébreux,
Le front baissé, croisant les...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Dans la prison qui vous va renfermant
Dans la prison qui vous va renfermant,
Votre grande âme agit incessamment,
Et ce divin esprit que rien n'enserre
Vole partout, sans erreur toujours erre,
S'étend, s'élève, et va plus aisément.
Vous parcourez l'un et l'autre élément,
Vous pénétrez jusques au firmament,
Et visitez le ciel, l'onde et la terre
Dans la prison.
François Marie Arouet, dit VOLTAIRE (1694-1778) - A Mme du Châtelet
" Si vous voulez que j'aime encore,
Rendez-moi l'âge des amours ;
Au crépuscule de mes jours
Rejoignez, s'il se peut, l'aurore.
Des beaux lieux où le dieu du vin
Avec l'Amour tient son empire,
Le Temps, qui me prend par la main,
M'avertit que je me retire.
De son inflexible rigueur
Tirons au moins...
Hugo, Les Misérables, 2e partie, livre 3, chapitre 8 Cosette leva les yeux, elle avait vu venir l'homme à elle avec cette poupée comme elle eût vu venir le soleil, elle entendit ces paroles inouïes : c'est pour toi, elle le regarda, elle regarda la poupée, puis elle recula lentement, et s'alla cacher tout au fond sous la table dans le coin du mur. Elle ne pleurait plus, elle ne criait plus, elle avait l'air de ne...
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, Combourg Les soirées d'automne et d'hiver étaient d'une autre nature. Le souper fini et les quatre convives revenus de la table à la cheminée, ma mère se jetait, en soupirant, sur un vieux lit de jour de siamoise flambée ; on mettait devant elle un guéridon avec une bougie. Je m'asseyais auprès du feu avec Lucile ; les domestiques enlevaient le couvert et se retiraient. Mon père commençait alors une prome-nade, qui ne...
Marguerite Yourcenar, Archives du Nord - L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est... L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est socialement une privilégiée; elle le restera. Elle n'a pas fait, du moins jusqu'au moment où j'écris ces lignes, l'expérience du froid et de la faim; elle n'a pas au moins jusqu'ici, subi la torture; elle n'aura pas sauf au cours de sept ou de huit ans tout au plus, “gagné sa vie” au sens monotone et...
Marguerite Yourcenar, Archives du Nord - L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est... L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est socialement une privilégiée; elle le restera. Elle n'a pas fait, du moins jusqu'au moment où j'écris ces lignes, l'expérience du froid et de la faim; elle n'a pas au moins jusqu'ici, subi la torture; elle n'aura pas sauf au cours de sept ou de huit ans tout au plus, “gagné sa vie” au sens monotone et...
Guy De Maupassant, La Peur J'arrive à ma seconde émotion. C'était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. La nuit vint deux heures plus tôt, tant le ciel était sombre. J'avais pour guide un paysan qui marchait à mon côté, par un tout petit chemin, sous une voûte de sapins dont le vent déchaîné tirait des hurlements. Entre les cimes, je voyais courir des nuages en déroute, des nuages éperdus qui semblaient fuir...
Jean Racine Bérénice Hé bien ! régnez, cruel ; contentez votre gloire. Je ne dispute plus. J'attendais, pour vous croire, Que cette même bouche, après mille serments D'un amour qui devait unir tous nos moments, Cette bouche, à mes yeux s'avouant infidèle, M'ordonnât elle-même une absence éternelle. Moi-même j'ai voulu vous entendre en ce lieu. Je n'écoute plus rien ; & pour jamais, adieu. Pour jamais ! Ah Seigneur, songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? Dans un mois, dans...
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