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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Ernest d' HERVILLY (1839-1911) (Recueil : Le harem) - A la Lousiane
Sous l'azur enflammé le vieux Mississipi
Fume. - Il est midi. - Les tortues
Dorment. Le caïman aux mâchoires pointues
Bâille, dans le sable accroupi.
Les cloches ont sonné le breakfast dans la plaine ;
Et l'on n'aperçoit plus, là-bas,
Dans les cannes à sucre et dans les verts tabacs,
Les nègres aux cheveux de laine.
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - A des oiseaux envolés
Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - A l'Arc de triomphe
(extrait)
II
Oh ! Paris est la cité mère !
Paris est le lieu solennel
Où le tourbillon éphémère
Tourne sur un centre éternel !
Paris ! feu sombre ou pure étoile !
Morne Isis couverte d'un voile !
Araignée à l'immense toile
Où se prennent les nations !...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Villequier
Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
Et que je puis songer à la beauté des cieux ;
Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure
Je sors, pâle et vainqueur,
Et que je sens la paix...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Air de la princesse d'Orange
I
Viens, ô toi que j'adore,
Ton pas est plus joyeux
Que le vent des cieux ;
Viens, les yeux de l'aurore
Sont divins, mais tes yeux
Me regardent mieux.
Avril, c'est la jeunesse ;
Viens, sortons, la maison,
L'enclos, la prison,
Le foyer, la sagesse,
N'ont jamais...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Bièvre
A Mademoiselle Louise B.
Un horizon fait à souhait pour le plaisir des yeux.
FÉNELON.
I
Oui, c'est bien le vallon ! le vallon calme et sombre !
Ici l'été plus frais s'épanouit à l'ombre.
Ici durent longtemps les fleurs qui durent peu.
Ici l'âme contemple, écoute, adore, aspire,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Ce qu'on entend sur la montagne
Ô altitudo !
Avez-vous quelquefois, calme et silencieux,
Monté sur la montagne, en présence des cieux ?
Était-ce aux bords du Sund ? aux côtes de Bretagne ?
Aviez-vous l'océan au pied de la montagne ?
Et là, penché sur l'onde et sur l'immensité,
Calme et silencieux, avez-vous écouté ?
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
Espérez ! espérez ! espérez, misérables !
Pas de deuil infini, pas de maux incurables,
Pas d'enfer éternel !
Les douleurs vont à Dieu, comme la flèche aux cibles ;
Les bonnes actions sont les gonds invisibles
De la porte du ciel.
Le deuil est la vertu, le remords est le pôle
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Claire
Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !
La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ;
Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t'envolas.
Est-ce donc que là-haut dans...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Religions et religion) - Conclusion
Il est ! Mais nul cri d'homme ou d'ange, nul effroi,
Nul amour, nulle bouche, humble, tendre ou superbe,
Ne peut balbutier distinctement ce verbe !
Il est ! il est ! il est ! il est éperdument !
Tout, les feux, les clartés, les cieux, l'immense aimant,
Les jours, les nuits, tout est le chiffre ; il est la somme.
Plénitude pour lui,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Dans la forêt
De quoi parlait le vent ? De quoi tremblaient les branches ?
Était-ce, en ce doux mois des nids et des pervenches,
Parce que les oiseaux couraient dans les glaïeuls,
Ou parce qu'elle et moi nous étions là tout seuls ?
Elle hésitait. Pourquoi ? Soleil, azur, rosées,
Aurore ! Nous tâchions d'aller, pleins de pensées,
Elle...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Dicté en présence du glacier du Rhône
Causa tangor ab omni.
OVIDE.
Souvent, quand mon esprit riche en métamorphoses
Flotte et roule endormi sur l'océan des choses,
Dieu, foyer du vrai jour qui ne luit point aux yeux,
Mystérieux soleil dont l'âme est embrasée,
Le frappe d'un rayon, et, comme une rosée,
Le ramasse...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - En écoutant chanter la princesse ***
Dans ta haute demeure
Dont l'air est étouffant,
De l'accent dont on pleure
Tu chantes, douce enfant.
Tu chantes, jeune fille.
Ton père, c'est le roi.
Autour de toi tout brille,
Mais tout soupire en toi.
Pense, mais sans rien dire ;
Aimer t'est...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Théâtre en liberté) - Être aimé
Écoute-moi. Voici la chose nécessaire :
Être aimé. Hors de là rien n'existe, entends-tu ?
Être aimé, c'est l'honneur, le devoir, la vertu,
C'est Dieu, c'est le démon, c'est tout. J'aime, et l'on m'aime.
Cela dit, tout est dit. Pour que je sois moi-même,
Fier, content, respirant l'air libre à pleins poumons,
Il faut que j'aie une ombre...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Garde à jamais dans ta mémoire
Garde à jamais dans ta mémoire,
Garde toujours
Le beau roman, la belle histoire
De nos amours !
Moi, je vois tout dans ma pensée,
Tout à la fois !
La trace par ton pied laissée
Au fond des bois,
Les champs, les pelouses qui cachent
Nos verts...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dieu) - L'univers, c'est un livre...
L'univers, c'est un livre, et des yeux qui le lisent.
Ceux qui sont dans la nuit ont raison quand ils disent :
Rien n'existe ! Car c'est dans un rêve qu'ils sont.
Rien n'existe que lui, le flamboiement profond,
Et les âmes, les grains de lumière, les mythes,
Les moi mystérieux, atomes sans limites,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - La pente de la rêverie
Obscuritate rerum verba saepe obscurantur.
GERVASIUS TILBERIENSIS.
Amis, ne creusez pas vos chères rêveries ;
Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ;
Et quand s'offre à vos yeux un océan qui dort,
Nagez à la surface ou jouez sur le bord.
Car la pensée est sombre !...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - La plume de Satan
La plume, seul débris qui restât des deux ailes
De l'archange englouti dans les nuits éternelles,
Était toujours au bord du gouffre ténébreux.
Les morts laissent,ainsi quelquefois derrière eux
Quelque chose d'eux-même au seuil de la nuit triste,
Sorte de lueur vague et sombre, qui persiste.
Cette plume avait-elle une âme ? qui...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - La sultane favorite
N'ai-je pas pour toi, belle juive,
Assez dépeuplé mon sérail ?
Souffre qu'enfin le reste vive.
Faut-il qu'un coup de hache suive
Chaque coup de ton éventail ?
Repose-toi, jeune maîtresse.
Fais grâce au troupeau qui me suit.
Je te fais sultane et princesse :
Laisse en paix tes compagnes, cesse
D'implorer leur mort chaque nuit.
Quand...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Le poème éploré se lamente
Le poème éploré se lamente ; le drame
Souffre, et par vingt acteurs répand à flots son âme ;
Et la foule accoudée un moment s'attendrie,
Puis reprend : «Bah ! l'auteur est un homme d'esprit,
Qui, sur de faux héros lançant de faux tonnerres,
Rit de nous voir pleurer leurs maux imaginaires.
Ma femme,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Lise
J'avais douze ans ; elle en avait bien seize.
Elle était grande, et, moi, j'étais petit.
Pour lui parler le soir plus à mon aise,
Moi, j'attendais que sa mère sortît ;
Puis je venais m'asseoir près de sa chaise
Pour lui parler le soir plus à mon aise.
Que de printemps passés avec leurs fleurs !
Que de feux morts, et...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Nous
Nous sommes les proscrits ; nous habitons l'abîme ;
Nous assistons dans l'ombre au vil bonheur d'un crime ;
Nous regardons l'esprit vaincu par l'animal,
Et l'infâme baiser de la fortune au mal ;
Nous voyons des heureux qui sont des misérables ;
Nous parlons entre nous des choses vénérables,
De la liberté morte et du peuple trahi ;
Nous sommes les...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Ô Rus
Laissons les hommes noirs bâcler dans leur étable
Des lois qui vont nous faire un bien épouvantable.
Allons-nous-en aux bois ;
Allons-nous-en chez Dieu, dans les prés où l'on aime,
Près des lacs où l'on rêve, et ne sachons pas même
Si des gens font des lois.
Oh ! quand on peut s'enfuir aux champs,...
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