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Isaac HABERT (1560-1615) - Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le réveil
Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le réveil
Qui me prive du bien dont j'avais jouissance
Cette nuit en songeant. Las ! depuis ma naissance,
Je n'ai point eu de bien à celui-là pareil.
Il me semblait qu'Amour, ennemi de tout deuil,
Une moisson de fleurs versait en abondance,...
Isaac HABERT (1560-1615) - Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
Le pourpre soupirant de tes lèvres mollettes,
Quand nous faisons frayer le bout de nos languettes
D'une humide rencontre, ô Dieu, que de plaisir !
Dieu ! que je suis heureux quand, ardent de désir,
Je sens à petits...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Ariane
Au choc clair et vibrant des cymbales d'airain,
Nue, allongée au dos d'un grand tigre, la Reine
Regarde, avec l'Orgie immense qu'il entraîne,
Iacchos s'avancer sur le sable marin.
Et le monstre royal, ployant son large rein,
Sous le poids adoré foule la blonde arène,
Et, frôlé par la main d'où pend l'errante rêne,
En rugissant d'amour mord les fleurs de...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Au tragédien E. Rossi
après une récitation de Dante
Ô Rossi, je t'ai vu, traînant le manteau noir,
Briser le faible coeur de la triste Ophélie,
Et, tigre exaspéré d'amour et de folie,
Étrangler tes sanglots dans le fatal mouchoir.
J'ai vu Lear et Macbeth, et pleuré de te voir
Baiser, suprême amant de l'antique...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La magicienne
En tous lieux, même au pied des autels que j'embrasse,
Je la vois qui m'appelle et m'ouvre ses bras blancs.
Ô père vénérable, ô mère dont les flancs
M'ont porté, suis-je né d'une exécrable race ?
L'Eumolpide vengeur n'a point dans Samothrace
Secoué vers le seuil les longs manteaux sanglants,
Et, malgré moi, je fuis, le coeur las, les pieds...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Sphinx
Au flanc du Cithéron, sous la ronce enfoui,
Le roc s'ouvre, repaire où resplendit au centre
Par l'éclat des yeux d'or, de la gorge et du ventre,
La vierge aux ailes d'aigle et dont nul n'a joui.
Et l'Homme s'arrêta sur le seuil, ébloui.
- Quelle est l'ombre qui rend plus sombre encor mon antre ?
- L'Amour. - Es-tu le...
Ernest d' HERVILLY (1839-1911) (Recueil : Les baisers) - Puérilités
Ô polkas ! - Je devins son esclave ordinaire
Un soir de " sauterie ". " Amo, dis-je, ergo sum ! "
Depuis lors, en l'honneur de cette pensionnaire,
Tu fus fleuri de vers, Gradus-ad-Parnassum !
Une étoile daignait sourire au ver de terre !...
Deux nattes frétillaient, châtaines, sur son dos.
Un bonbon, une fleur, donnés avec mystère,
Étaient pour...
Ernest d' HERVILLY (1839-1911) (Recueil : Les baisers) - Sur le pont d'Iéna
Singulier rendez-vous ! - Oui, c'était un jeudi,
À la fin de janvier ; il faisait clair de lune.
Les glaçons charriés par le fleuve engourdi
Nous rappelaient, si blancs sur l'eau luisante et brune,
Les larges nénuphars cueillis pendant l'été...
Va ! sur ce pont désert, sous cette bise rêche,
Nous n'avions froid ni l'un ni l'autre...
Augusta HOLMÈS (1847-1903) - C'est un oiseau du bois sauvage
C'est un oiseau du bois sauvage
Qui m'a dit : " Tu l'aimeras toujours. "
C'est une vague du rivage
Qui m'a dit : " Renonce à tes amours... "
Mais cet oiseau du bois sauvage
M'a bien dit : " Tu l'aimeras toujours ! "
Pour une fleur de ta ceinture
J'ai donné ma vie et mon...
Augusta HOLMÈS (1847-1903) - Sérénade printanière
Hier comme aujourd'hui, ce soir comme demain,
Je t'adore !
Quand je vois ton regard, quand je frôle ta main,
C'est l'aurore !
Qui donc nous avait dit que le monde est méchant,
Que l'on souffre,
Que la vie est un pont qui tremble, se penchant
Sur un gouffre ?
Où donc sont les ennuis, les erreurs, les dangers,
Les désastres ?
Avril gazouille et rit...
Claude HOPIL (1585-1633) (Recueil : Les Divers élancements d'amour) - Cantique XXX
Du rien je m'achemine aux pieds de Jésus-Christ,
Des pieds à son côté où je reçois l'esprit
Qui fait parvenir l'homme à la divine bouche ;
On jouit en ce lieu d'une si grande paix
Que la sainte âme veut demeurer à jamais
Dans cette heureuse couche.
Ô beau lit de l'époux plein d'oeillets...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
I
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.
Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est voilée
Tu me parles du fond d'un rêve
Comme une âme parle aux vivants.
Comme l'écume de la grève,
Ta robe flotte dans les vents.
Je suis l'algue des flots sans nombre,
Le captif du destin vainqueur ;
Je suis celui que toute l'ombre
Couvre sans éteindre son coeur.
Mon esprit ressemble...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Granville, en 1836
Voici juin. Le moineau raille
Dans les champs les amoureux ;
Le rossignol de muraille
Chante dans son nid pierreux.
Les herbes et les branchages,
Pleins de soupirs et d'abois,
Font de charmants rabâchages
Dans la profondeur des bois.
La grive et la tourterelle
Prolongent, dans les...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A mademoiselle Louise B.
Ô vous l'âme profonde ! ô vous la sainte lyre !
Vous souvient-il des temps d'extase et de délire,
Et des jeux triomphants,
Et du soir qui tombait des collines prochaines ?
Vous souvient-il des jours ? Vous souvient-il des chênes
Et des petits enfants ?
Et vous rappelez-vous les amis, et la table,
Et le rire éclatant...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - A une femme
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dieu) - Âme ! être, c'est aimer...
Âme ! être, c'est aimer.
Il est.
C'est l'être extrême.
Dieu, c'est le jour sans borne et sans fin qui dit : j'aime.
Lui, l'incommensurable, il n'a point de compas ;
Il ne se venge pas, il ne pardonne pas ;
Son baiser éternel ignore la morsure ;
Et quand on...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Après l'hiver
Tout revit, ma bien aimée !
Le ciel gris perd sa pâleur ;
Quand la terre est embaumée,
Le coeur de l'homme est meilleur.
En haut, d'où l'amour ruiselle,
En bas, où meurt la douleur,
La même immense étincelle
Allume l'astre et la fleur.
L'hiver fuit, saison d'alarmes,
Noir avril mystérieux
Où l'âpre sève des larmes
Coule, et...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Au bois
Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
De l'amour qui commence en éblouissement.
Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies !
Nous allions, le coeur plein d'extases inouïes,
Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
Nous quittions le sentier pour marcher dans les...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
Espérez ! espérez ! espérez, misérables !
Pas de deuil infini, pas de maux incurables,
Pas d'enfer éternel !
Les douleurs vont à Dieu, comme la flèche aux cibles ;
Les bonnes actions sont les gonds invisibles
De la porte du ciel.
Le deuil est la vertu, le remords est le pôle
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dieu) - Ce qui n'a pas encore de nom
Qui que tu sois, écoute : Il est.
Qu'est-il ?
Renonce !
L'ombre est la question, le monde est la réponse.
Il est. C'est le vivant, le vaste épanoui !
Ce que contemple au loin le soleil ébloui,
C'est lui. Les cieux, vous, nous, les étoiles, poussière !
Il est...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain
Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain,
Mais le terrestre en elle avait un air divin.
Des flammes frissonnaient sur mes lèvres hardies ;
Elle acceptait l'amour et tous ses incendies,
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à pas,
Ne se refusait point et ne se livrait pas ;...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Chanson (Proscrit, regarde les roses...)
Proscrit, regarde les roses ;
Mai joyeux, de l'aube en pleurs
Les reçoit toutes écloses ;
Proscrit, regarde les fleurs.
- Je pense
Aux roses que je semai.
Le mois de mai sans la France,
Ce n'est pas le mois de mai.
Proscrit, regarde les tombes ;
Mai, qui rit aux cieux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Chanson du bol de punch
Je suis la flamme bleue.
J'habite la banlieue,
Le vallon, le coteau ;
Sous l'if et le mélèze,
J'erre au Père-Lachaise,
J'erre au Campo-Santo.
L'eau brille au crépuscule ;
Le passant sur sa mule
Fait un signe de croix ;
Son chien baisse la queue ;
Je suis...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson pour faire danser en rond les petits enfants
Grand bal sous le tamarin.
On danse et l'on tambourine.
Tout bas parlent, sans chagrin,
Mathurin à Mathurine,
Mathurine à Mathurin.
C'est le soir, quel joyeux train !
Chantons à pleine poitrine
Au bal plutôt qu'au lutrin.
Mathurin a Mathurine,
Mathurine a Mathurin.
Découpe comme au burin,
L'arbre, au bord...
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