Vincent VOITURE (1597-1648) - Dedans ces prés herbus et spacieux
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Vincent VOITURE (1597-1648) - Dedans ces prés herbus et spacieux Dedans ces prés herbus et spacieux, Où mille fleurs semblent sourire aux Cieux, Je viens blessé d'une atteinte mortelle Pour soulager le mal qui me martèle, Et divertir mon esprit par mes yeux. Mais contre moi mon coeur séditieux Me donne plus de pensers soucieux Que l'on ne voit de brins d'herbe nouvelle Dedans ces prés. De ces tapis le pourpre précieux, De ces ruisseaux le bruit délicieux, De ces vallons la grâce naturelle, Blesse mes sens, me gêne et me bourelle, Ne voyant pas ce que j'aime le mieux Dedans ces prés.
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