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Thomas Bernhard

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Auteur dramatique à scandale et l'un des plus grand dramaturges de langue allemande contemporain, Thomas Bernhard est né en février 1931 à Heerlen, aux Pays-Bas, d'un père menuisier qui abandonne sa mère, fille de l'écrivain Johannes Freumbicher, à sa naissance. Il est mis en nourrice, puis rejoint ses grands-parents, d'abord à Vienne puis près de Salzburg. Enfant révolté et en proie à un mal d'être qui ne le quittera sans doute jamais, il est inscrit au lycée à Salzburg, étudie le violon et le chant puis décide brutalement de mettre fin à ses études en devenant commis-épicier. Une pleurésie, qui se transforme en turberculose, l'immobilise de 1948 à 1951 et d'hôpitaux en sanatorium, il se met à la lecture et commence à écrire. En 1950 il décide de reprendre ses études musicales au Mozarteum de Vienne, exerce plusieurs métiers dont celui de journaliste, en tant que critique de théâtre et de littérature et chroniqueur judiciaire, et présente un mémoire sur Brecht et Artaud à sa sortie, en 1957, du Mozarteum. Sa première nouvelle paraît en 1953 ; il voyage à travers l'Europe et ses premières pièces commercent à être représentées à la fin des années cinquante. En 1955, a lieu son premier procès en diffamation, suite à un article incendiaire qu'il fait paraître sur le théâtre de Salzburg. Dans son premier roman Gel, paru en 1963, il commence une entreprise de démolition de l'Autriche ­ qu'il exècre et à laquelle pourtant il tient ­ et de haine envers ses concitoyens, qui trouvera des accents vengeurs dans la fameuse lettre adressée au ministère de la Culture autrichien, en 1986, après que le titre honorifique de professeur lui soit proposé. En 1964, paraît un recueil de nouvelles au romantisme exacerbé, Amras et autres récits ; l'écrivain commence à prendre ses distances.

« Thomas Bernhard Auteur dramatique à scandale et l'un des plus grand dramaturges de langue allemande contemporain, Thomas Bernhard est né en février 1931 à Heerlen, aux Pays-Bas, d'un père menuisier qui abandonne sa mère, fille de l'écrivain Johannes Freumbicher, à sa naissance.

Il est mis en nourrice, puis rejoint ses grands-parents, d'abord à Vienne puis près de Salzburg.

Enfant révolté et en proie à un mal d'être qui ne le quittera sans doute jamais, il est inscrit au lycée à Salzburg, étudie le violon et le chant puis décide brutalement de mettre fin à ses études en devenant commis-épicier.

Une pleurésie, qui se transforme en turberculose, l'immobilise de 1948 à 1951 et d'hôpitaux en sanatorium, il se met à la lecture et commence à écrire.

En 1950 il décide de reprendre ses études musicales au Mozarteum de Vienne, exerce plusieurs métiers dont celui de journaliste, en tant que critique de théâtre et de littérature et chroniqueur judiciaire, et présente un mémoire sur Brecht et Artaud à sa sortie, en 1957, du Mozarteum.

Sa première nouvelle paraît en 1953 ; il voyage à travers l'Europe et ses premières pièces commercent à être représentées à la fin des années cinquante.

En 1955, a lieu son premier procès en diffamation, suite à un article incendiaire qu'il fait paraître sur le théâtre de Salzburg.

Dans son premier roman Gel, paru en 1963, il commence une entreprise de démolition de l'Autriche qu'il exècre et à laquelle pourtant il tient et de haine envers ses concitoyens, qui trouvera des accents vengeurs dans la fameuse lettre adressée au ministère de la Culture autrichien, en 1986, après que le titre honorifique de professeur lui soit proposé.

En 1964, paraît un recueil de nouvelles au romantisme exacerbé, Amras et autres récits ; l'écrivain commence à prendre ses distances. Après la parution de Gel, il obtient ses premiers prix, le prix Julius Campe de la ville de Hambourg et celui de la ville de Brême.

Il obtiendra le prix national autrichien en 1968 et le prix Georg Büchner de l'Académie de Darmstadt en 1970.

L'écrivain, pour qui écrire c'est résister mais aussi un plaisir immense, a choisi de vivre à l'écart du monde ; oiseau râleur comme il se définit lui-même, il vit depuis les années soixante dans une ferme fortifiée à Ohlsdorff, en Haute-Autriche.

Romans et pièces de théâtre, essais et poèmes se succèdent où il décrit des situations tragicomiques, mettant à nu la médiocrité de la vie quotidienne.

Il dénonce le pourrissement d'une société qu'il a en horreur l'Autriche en particulier , allant jusqu'à interdire toute vente de ses livres sur le sol autrichien à partir de 1984, date à laquelle paraissent son roman Des Arbres à abattre et la pièce Le Faiseur de théâtre.

Dans Le Faiseur de théâtre, qui a fait une entrée fracassante sous la direction de Claus Peymann au Burgtheater de Vienne, l'auteur use du faux soliloque, poussé à son paroxysme, obligeant le spectateur à une attention soutenue.

La pièce, mise en scène par Jean-Pierre Vincent en 1988, sera également un grand succès sur la scène parisienne.

Prodigieux rhétoricien à l'humour sarcastique et dévastateur, Thomas Bernhard est un auteur fécond, avec une oeuvre qui compte plus de trente volumes de récits et romans, une vingtaine de pièces de théâtre et des recueils de poèmes. Ses pièces sont jouées au Festival de Salzburg et à Vienne, soulevant des tollés, mais le meilleur dramaturge de langue allemande contemporain est recherché par les plus grands metteurs en scène et des acteurs fascinés par ses images scéniques et la justesse de son écriture. Thomas Bernhard est mort en 1989.. »

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