Stefan Zweig

Stefan Zweig 1881-1942 Docteur en philosophie à 23 ans, il alterne travaux littéraires et voyages exotiques (Afrique, Inde) où il puise son inspiration. Influencé par Schnitzler, très lié à Freud, il révèle dans ses œuvres une ardente curiosité psychologique. Il traduit Verlaine, Rimbaud et Baudelaire, rédige des biographies (Trois maîtres : Dickens, Balzac, Dostoïevski (1920), Marie-Antoinette, Marie Stuart), compose des poèmes, publie des essais, mais ce sont ses nouvelles qui le rendent célèbre dans le monde entier : La Peur, Amok, Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, Le Joueur d’échecs... Pacifiste et humaniste, il se lie avec Romain Rolland en 1917 et prône un idéal européen. En 1934, devant la menace croissante des nazis en Allemagne, il choisit de quitter l’Autriche pour s’installer à Londres. Un séjour entrecoupé de nombreux voyages sur tous les continents. Malgré sa nouvelle nationalité anglaise, Zweig abandonne sa patrie d’adoption qu’il juge “ trop insulaire ” et gagne en 1941 le Brésil. Il y rédige son autobiographie, Le Monde de Demain où il développe ses idées sur la tradition culturelle européenne. Profondément affecté par la ruine de son idéal pacifique et l'ascension du fascisme, il se donne la mort, avec sa femme, à Petropolis, près de Rio de Janeiro, le 22 février 1942.