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Olympe de Gouges postambule Analyse linéaire

Publié le 30/05/2023

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« Analyse linéaire du postambule de la déclaration des droits de la femme (Olympe de Gouges) Par Litteratus L'analyse linéaire du postambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (DDFC) nous renseigne sur le combat engagé par Olympe de Gouges pour l’octroi des droits aux femmes. Postambule Dans l'article précédent, nous avons analysé le préambule de la déclaration des droits de la femme, nous allons nous concentrer aujourd’hui sur un extrait du postambule qui nous renseigne sur les intentions de l’auteure.

La problématique qui se pose est celle de savoir comment Olympe de Gouges envisage ce combat pour l’octroi des droits aux femmes. 1.

Appel au réveil de la femme 2.

Constat des inégalités des femmes, 3.

les revendications des femmes 1.

Appel au réveil de la femme Olympe de Gouges interpelle la “femme”, en choisissant le nom commun pris au singulier.

Il s’agit d’un parti pris de connivence, de proximité avec chaque femme. a) moment charnière L’emploi de l’impératif marque l’ordre qu’elle lui donne à deux reprises : “réveille-toi”/“reconnais tes droits”.

On note que ces deux verbes marquent un changement veille/réveil et connais/reconnais puisque la déclaration se situe à un moment charnière entre un avant et un après. La période révolue est exprimée par le sens de l'ouïe.

Celle-ci est convoquée avec “entendre” et avec la métaphore pleine d’emphase “tocsin de la raison”, qui signe une alarme lancée lors d’un combat.

On trouve aussi la négation “n’est plus” ou le verbe de négation “dissiper” ; par ailleurs, l’auteure recourt à une énumération faites de redondances “fanatisme”/“superstition”, “de préjugés”/”mensonges”/“sottise”. b) nouvelle époque La nouvelle période se manifeste, quant à elle, par une opposition avec le sens de la vue cette fois.

Le procédé est repris, celui de la métaphore, mais qui va être doublé, preuve de l’importance du moment ainsi souligné.

Ainsi Olympe de Gouges évoque le “flambeau de la vérité”, rappel du siècle des Lumières dissipant “les nuages de la sottise et de l'usurpation.” évoquant l’Ancien Régime. Elle se fait lyrique en choisissant le champ lexical de l’affranchissement “tocsin”, “esclave”, “fers”, “forces”,“libre”. Le rapport homme “esclave”/femme “compagne” est celui de l’union des forces “a eu besoin de recourir aux tiennes”, mais il aboutit à une séparation des sexes lors de la libération avec l’adjectif “injuste”.

Il fait naître le temps des revendications des femmes. 2.

Constat des inégalités des femmes On relève une antithèse avec le mouvement précédent, le nom commun “femme” est devenu “femmes” répété deux fois au pluriel : Olympe de Gouges évoque ainsi un combat collectif à mener.

Et celui-ci ne peut débuter qu’une fois la prise de conscience opérée. a) interrogations rhétoriques Pour ce faire, l'auteure pose une succession de questions telles que : “quand cesserez-vous”, “Quels sont les avantages” posant un rythme binaire qu’elle fait correspondre avec les réponses qu’elle apporte : “Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé.” : on note la redondance entre "mépris/dédain" et “plus marqué/plus signalé”.

Cela donne un aspect rhétorique à cette interrogation finalement de style. b) le paradoxe de.... »

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