Jean GODARD (1564-1630) - Un jeune Icare englouti dans la mer
Extrait du document
Jean GODARD (1564-1630) - Un jeune Icare englouti dans la mer Un jeune Icare englouti dans la mer Un chaud soleil sentit à son dommage, Moi j'en sens deux à qui je fais hommage, Dans l'air d'amour voulant trop haut ramer. Fol est celui qui veut trop haut aimer : En haute mer plus cruel est l'orage. On doit partout modérer son courage, Aux hauts désirs la porte il faut fermer. D'aspirer haut, quand très bien on y pense, La seule mort on a pour récompense, Témoin Icare et témoin Phaëton. Ô moi perdu ! Mais mon malheur je prise : Un grand courage, une grande entreprise, Une mort brave, est honneur, ce dit-on.
Liens utiles
- Jean GODARD (1564-1630) - Qui contera le sable de la mer
- Jean GODARD (1564-1630) - Un peu devant que l'aube amenât la journée
- Jean GODARD (1564-1630) - Ô jour heureux, heure, temps, et moment
- Jean GODARD (1564-1630) - Hier après dîner, trois heures environ
- Jean GODARD (1564-1630) - Tu disais vrai, ô divin Pythagore