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HENRI-GEORGES CLOUZOT

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Clouzot a commencé à s'imposer en 1942, par le dialogue des Inconnus dans la maison, de Henri Decoin, et la réalisation de L'Assassin habite au 21. L'intensité dramatique et la virtuosité technique du Corbeau lui valurent, l'année suivante, un succès considérable, mêlé de quelque scandale. Clouzot semblait, de parti pris, s'acharner à décrire, avec une virulence aiguë, des individus tarés et des milieux purulents. Avec Quai des Orfèvres (1947) et Manon (1949), on comprit que cette brutalité impliquait une recherche de l'authenticité humaine, défigurée ou avilie par les mensonges sociaux. Dans ses drames policiers, Clouzot s'apparente à Hitchcock en cultivant d'étouffants effets de « suspense ». Sa cruauté engendre un fantastique moderne, dont son film le plus contesté, mais non le moins attachant, Les Diaboliques (1954), porte la sombre empreinte. Le style de Clouzot tend à évoquer, dans d'implacables affrontements, « le combat du jour et de la nuit ». Parmi ses films, Le Salaire de la peur (1953), adapté d'un roman de Georges Arnaud, est celui qui obtint l'estime la plus vive; il y règne un réalisme brutal et parfois grand-guignolesque. Mais La Prisonnière (1967) donne à l'art du cinéaste une dimension supplémentaire.

« Clouzot a commencé à s'imposer en 1942, par le dialogue des Inconnus dans la maison, de Henri Decoin, et la réalisation de L'Assassin habite au 21.

L'intensité dramatique et la virtuosité technique du Corbeau lui valurent, l'année suivante, un succès considérable, mêlé de quelque scandale.

Clouzot semblait, de parti pris, s'acharner à décrire, avec une virulence aiguë, des individus tarés et des milieux purulents.

Avec Quai des Orfèvres (1947) et Manon (1949), on comprit que cette brutalité impliquait une recherche de l'authenticité humaine, défigurée ou avilie par les mensonges sociaux.

Dans ses drames policiers, Clouzot s'apparente à Hitchcock en cultivant d'étouffants effets de « suspense ».

Sa cruauté engendre un fantastique moderne, dont son film le plus contesté, mais non le moins attachant, Les Diaboliques (1954), porte la sombre empreinte.

Le style de Clouzot tend à évoquer, dans d'implacables affrontements, « le combat du jour et de la nuit ».

Parmi ses films, Le Salaire de la peur (1953), adapté d'un roman de Georges Arnaud, est celui qui obtint l'estime la plus vive; il y règne un réalisme brutal et parfois grand-guignolesque.

Mais La Prisonnière (1967) donne à l'art du cinéaste une dimension supplémentaire.. »

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