Georges de SCUDÉRY (1601-1667) - La Nymphe endormie
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                    Georges de SCUDÉRY (1601-1667)  - La Nymphe endormie Vous faites trop de bruit, Zéphire, taisez-vous,  Pour ne pas éveiller la belle qui repose ;  Ruisseau qui murmurez, évitez les cailloux,  Et si le vent se tait, faites la même chose. Mon coeur sans respirer, regardons à genoux  Sa bouche de corail, qui n'est qu'à demi close,  Dont l'haleine innocente est un parfum plus doux  Que l'esprit de jasmin, de musc, d'ambre et de rose. Ah que ces yeux fermés ont encor d'agrément !  Que ce sein demi-nu s'élève doucement !  Que ce bras négligé nous découvre de charmes ! Ô Dieux, elle s'éveille, et l'Amour irrité  Qui dormait auprès d'elle a déjà pris les armes  Pour punir mon audace et ma témérité.
                
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