François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - De la rue on entend sa plaintive chanson
Extrait du document
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - De la rue on entend sa plaintive chanson De la rue on entend sa plaintive chanson. Pâle et rousse, le teint plein de taches de son, Elle coud, de profil, assise à sa fenêtre. Très sage et sachant bien qu'elle est laide peut-être, Elle a son dé d'argent pour unique bijou. Sa chambre est nue, avec des meubles d'acajou. Elle gagne deux francs, fait de la lingerie Et jette un sou quand vient l'orgue de Barbarie. Tous les voisins lui font leur bonjour le plus gai Qui leur vaut son petit sourire fatigué.
Liens utiles
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Mon Père
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Ritournelle
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'Amazone
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?