Francisco de Quevedo Y Villegas
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Francisco de Quevedo Y Villegas
1580-1645
Né à Madrid.
Sa famille, des gens de cour.
Secrétaire de la princesse Marie, épouse de Maximilien d'Allemagne.
Très
spirituel.
A la cour, il se fit une grande réputation de poète (voir : Flores de pontas illustres (1605) d'Espinosa).
Très
satirique et cynique, il avait la tête près du bonnet.
D'étranges histoires courent sur son compte : il aurait tué un
homme à Alcala ; transpercé de son épée le capitaine Rodriguez qui lui refusait le haut du pavé et tué une panthère
échappée ; tout cela malgré sa mauvaise vue et ses pieds bots.
Ce fut un admirable homme d'État.
Sous Osuna, il
fut nommé ministre des Finances et s'acquitta fort bien de sa charge.
Son oeuvre : il fut un des premiers lyriques de
l'époque.
Fécondité.
Vers de tous genres réunis dans : El Parnaso español (1648) et Las tres musas últimas castellanas
(1670).
En tout huit cent trente-sept poèmes.
Ses poésies satiriques et morales sont les plus intéressantes.
Un des
plus riches talents littéraires, aussi bien comme poète que comme critique, théologien, philosophe, satiriste.
Trop
éclectique, ses oeuvres ne sont pas achevées et aucune ne mérite le nom de chef-d'oeuvre.
Cependant, malgré son
conceptisme, beaucoup de ses oeuvres nous amusent par leur tour épigrammatique et satirique, telles que les
Sueños (Songes, 1627) et surtout Historia de la vida del Buscón (L'Histoire de la vie du filou don Pablo, exemple des
vagabonds et miroir des fourbes, 1608), roman picaresque, difficile à lire car il use de l'argot de la pègre et est
bourré de calembours et d'allusions.
Philosophie amère : tout n'est qu'hypocrisie ici-bas.
Ses sarcasmes lui valurent
un grand nombre d'ennemis.
Ses oeuvres peuvent se diviser en ascétiques, philosophiques, politiques, de critique
littéraire, satirico-morales, gaies, picaresques, lettres, poésies..
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