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Félix ARVERS (1806-1850) - La villégiature

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Félix ARVERS (1806-1850) - La villégiature J'ai souvent comparé la villégiature Aux phases d'un voyage entrepris en commun Avec des étrangers de diverse nature Dont on n'a de ses jours vu ni connu pas un. Au début de la route, en montant en voiture, On s'observe : - l'un l'autre on se trouve importun ; L'entretien languissant meurt faute de pâture... Mais, petit à petit, on s'anime ; et chacun A l'entrain général à son tour s'associe : On cause, on s'abandonne, et plus d'un s'apprécie. - Les chevaux cependant marchent sans s'arrêter ; Et c'est lorsqu'on commence à peine à se connaître, Que l'on se juge mieux, - qu'on s'aimerait peut-être, - C'est alors qu'on arrive, - et qu'il faut se quitter.

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