Edouard GRENIER (1819-1901) - Prélude de l'Elkovan
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Edouard GRENIER (1819-1901) - Prélude de l'Elkovan La brise fait trembler sur les eaux diaphanes Les reflets ondoyants des palais radieux ; Le pigeon bleu se pose au balcon des sultanes ; L'air embaumé s'emplit de mille bruits joyeux ; Des groupes nonchalants errent sous les platanes ; Tout rit sur le Bosphore, et seuls les elkovans Avec des cris plaintifs rasent les flots mouvants. Ô pâles elkovans, troupe agile et sonore, Qui descendez sans trêve et montez le courant ! Hôtes doux et plaintifs des ondes du Bosphore, Qui ne vous reposez comme nous qu'en mourant ! Pourquoi voler ainsi sans cesse dès l'aurore, Et d'Asie en Europe, et de l'aube au couchant, Jeter sans fin ce cri monotone et touchant ?
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