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EDMOND – ALEXIS MICHALIK

Publié le 01/01/2023

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« EDMOND – ALEXIS MICHALIK Alexis Michalik : Alexis Michalik naît en 1982 dans une famille d’artistes franco-britannique.

Il intègre le conservatoire du XIXe arrondissement de Paris et se fait remarquer en 2001 comme Roméo dans Juliette et Roméo d’après Shakespeare, mis en scène par Irina Brook.

Il réussit en 2003 le concours d’entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD) mais préfère laisser sa place pour monter de toutes pièces une adaptation du Mariage de Figaro. Tour à tour comédien et metteur en scène de théâtre, Alexis Michalik enchaîne également les rôles secondaires au cinéma et à la télévision.

Il remporte en 2014 le Molière du meilleur auteur pour ses pièces de théâtre Le porteur d’histoire (2011) et Le cercle des illusionnistes (2014) avant de mettre en scène deux ans plus tard la pièce Edmond, qu’il adaptera pour son premier film en tant que réalisateur en 2019. Alexis Michalik est un enfant prodige du nouveau théâtre français, en écrivant et mettant en scène ces textes.

Edmond, à la base est un scénario écrit pour le le cinéma ; mais face à l’inertie des producteurs, Michalik décida de l’adapter pour la scène.

Le succès critique et public d’Edmond, entériné par cinq Molières, fut à l’origine de la transposition du matériau au grand écran… Jouée depuis septembre 2016, la pièce Edmond, écrite et mise en scène par Alexis Michalik, a été représentée plus de 1 000 fois.

Plus de 700 000 spectateurs ont déjà pu assister au spectacle qui continue à être joué cette saison au Théâtre du Palais Royal, à Paris.

Un triomphe et une longévité peu courants au théâtre. Synthèse : Edmond raconte de manière romancée comment Edmond Rostand a créé son chef d’œuvre « Cyrano de Bergerac ».

Véritable comédie, la pièce est aussi une réflexion touchante sur l’inspiration et le processus créatif. Décembre 1897, après l'échec de sa pièce précédente, « La princesse lointaine » pourtant jouée par la grande Sarah Bernhard, Edmond Rostand, n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants est ruiné et endetté.

Il a beaucoup d’angoisses et cherche l'inspiration pour rebondir.

Il n’a rien écrit depuis deux ans.

En désespoir de cause, il s’engage à écrire pour le grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes.

Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit.

Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ». C'est grâce à un service rendu à un ami (lui écrire des lettres pour une amie amante) qu'il trouve l'idée du personnage de Cyrano.

Ce personnage a réellement existé et inspirait l'auteur, mais celui-ci ne savait comment le mettre en scène et ce Cyrano amoureux fera sa gloire. Pourtant l'affaire n'était pas gagnée ! A cette époque, c'étaient Feydeau et Courteline qui tenaient le haut de l'affiche et remplissaient les salles avec leurs comédies, des vaudevilles.

Alors écrire une pièce en alexandrins, composée de cinq actes situés dans des lieux différents, avec une liste d'acteurs longue comme le bras, relevait de la gageure...

Personne n'y croyait et surtout pas Edmond ! Déroulé : Quand s'ouvre le premier acte Edmond flirte dangereusement avec la dépression.

Son ami Léo en personne ne parvient même plus à ne lui arracher ne serait-ce qu'un pauvre sourire. Non, décidément, Edmond broie du noir et ne croit plus en rien. Heureusement, d'autres croient en lui et c'est ainsi que le grand Coquelin, par le truchement de la tonitruante Sarah Bernhardt, s'en vient lui commander une pièce pour le français.

Une comédie. S'il est d'abord tenté de refuser (les comédies, ce n'est pas sa tasse de verveine), notre dramaturge, pressé par sa femme et ses créanciers accepte la commande alors que l'inspiration le boude résolument et que l'angoisse de la page blanche le tenaille encore et toujours. Et pourtant, en voulant soutenir son pote comédien Léo, séducteur invétéré sous le charme d’une costumière un peu fleur bleue, Jeanne, et encouragé par un cafetier non dénué de noblesse, Rostand écrit des vers passionnés, ce qui le poussera à puiser dans cette inspiration pour écrire une pièce comique et romantique destinée à relancer la carrière de Coquelin, un comédien soutenu par la grande Sarah Bernhardt.

Mais Rostand devra affronter la jalousie d’une épouse bienveillante, l’orgueil d’une star sur le retour, la cupidité de producteurs corses, et la rivalité professionnelle de Georges Feydeau… et tout ça, tenu par l'urgence d'un délai beaucoup trop court. Analyse de l’œuvre 3 axes de lecture émergent : 1.

A la recherche de l’inspiration perdue : Edmond suit les doutes et les hésitations d’Edmond Rostand, auteur en panne d’inspiration mais qui s’est engagé à écrire une nouvelle pièce comique dont il n’a pas la moindre trame. Le récit s’articule autour du processus de création d’une pièce de théâtre — et des doutes de son auteur —, sur un ton léger et humoristique, proche du théâtre de boulevard. Alexis Michalik, adopte une mise en scène rythmée et pleine de panache.

Le décor bouge beaucoup, les scènes sont brèves, le rythme est soutenu, cela n’arrête pas : résultat, on a parfois le tournis… mais cela traduit le stress d’Edmond à créer sa pièce : il court dans tous les sens ; il fait feu de tout bois et saute d’une idée à l’autre ; il cherche à faire avancer son projet à tout prix, échappe de.... »

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