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CROMMELYNCK

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Né à Paris en 1888, Fernand Crommelynck connut en 1921 un succès retentissant en faisant jouer par Lugné-Poe au théâtre de l'Oeuvre Le Cocu magnifique. Il y peignait un personnage de jaloux, Bruno, qu'une atroce logique pousse à offrir sa femme, passionnément aimée, pour échapper au doute qui le ronge en acquérant la certitude d'être trompé. Crommelynck fit jouer ensuite, avec des fortunes diverses, Les Amants puérils (1921), Tripes d'or (1925), Carine ou la jeune Fille folle de son âme (1929), Une Femme qu'a le coeur trop petit (1934), Chaud et froid ou l'Idée de M. Dom (1934). Presque toutes les farces de Crommelynck tournent autour du thème de l'amour et des tourments de la jalousie. Ses personnages sont des images grossies de la réalité, mais s'imposent quelquefois par leur carrure : ainsi Bruno, qui fait penser à Sganarelle, est d'une verve moliéresque. Le dialogue, tour à tour pimpant, lyrique, truculent et musclé, donne une impression de jaillissement spontané. Crommelynck fatigue toutefois par ses outrances continuelles.

« Né à Paris en 1888, Fernand Crommelynck connut en 1921 un succès retentissant en faisant jouer par Lugné-Poe au théâtre de l'Oeuvre Le Cocu magnifique.

Il y peignait un personnage de jaloux, Bruno, qu'une atroce logique pousse à offrir sa femme, passionnément aimée, pour échapper au doute qui le ronge en acquérant la certitude d'être trompé.

Crommelynck fit jouer ensuite, avec des fortunes diverses, Les Amants puérils (1921), Tripes d'or (1925), Carine ou la jeune Fille folle de son âme (1929), Une Femme qu'a le coeur trop petit (1934), Chaud et froid ou l'Idée de M.

Dom (1934). Presque toutes les farces de Crommelynck tournent autour du thème de l'amour et des tourments de la jalousie.

Ses personnages sont des images grossies de la réalité, mais s'imposent quelquefois par leur carrure : ainsi Bruno, qui fait penser à Sganarelle, est d'une verve moliéresque.

Le dialogue, tour à tour pimpant, lyrique, truculent et musclé, donne une impression de jaillissement spontané.

Crommelynck fatigue toutefois par ses outrances continuelles.. »

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