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HONORÉ DE BALZAC est né à Tours, où son père était administrateur de l'hospice. Pensionnaire chez les oratoriens de Vendôme, il souffre de leur rude discipline. Il poursuit ses études à Tours, les termine à Paris, accepte de travailler chez un avoué, puis chez un notaire, mais refuse d'être notaire et obtient de sa famille un délai de deux ans pour faire ses preuves comme écrivain. Ses tâtonnements dureront de 1819 à 1829. Il compose une tragédie, Cromwell, publie sans succès des contes, des romans, des essais. En 1825, il se lance dans les affaires. Successivement éditeur, imprimeur, fondeur de caractères, il ne réussit qu'a s'endetter de cent mille francs, somme énorme pour l'époque. Mme de Berny, avec laquelle il est lié depuis 1822, l'aide à surmonter ses difficultés financières. La Dilecta comme il l'appelle (c'est-à-dire la bien-aimée) lui témoignera jusqu'à sa mort, survenue en 1836, le dévouement le plus fidèle. Avec Les Chouans et la Physiologie du mariage, il tient enfin le succès. Poussé par le besoin d'argent et par des ambitions littéraires grandioses, il mène pendant vingt ans la vie d'un « galérien de plume et d'encre ». Il ne s'enferme d'ailleurs pas dans son labeur. Il côtoie le monde des affaires, fréquente des écrivains et des artistes, est reçu dans la haute société, se laisse éblouir par de grandes dames, la comtesse Guidoboni-Visconti, la duchesse de Castries. En 1832, il entre en relations épistolaires avec une Polonaise, la comtesse Hanska. Il va la rejoindre en Suisse, en Autriche, à Saint-Pétersbourg, à Dresde, en Ukraine. Il l'épouse le 14 mars 1850. Mais déjà il est gravement malade. Il meurt le 19 août 1850, usé par le travail. C'était un tempérament excessif et puissant, un être plein de contrastes hâbleur et sincère, entiché d'élégance et pourtant un peu vulgaire, avide de jouissances, mais travailleur acharné. Il aimait le faste et se ruinait en prodigalités. Il se croyait du sens pratique, alors qu'il en était dénué. Les entreprises les plus téméraires ne lui faisaient pas peur. Toujours satisfait de lui malgré les échecs, ayant naïvement confiance en son étoile, il se comparait volontiers à Napoléon.« Ce qu'il avait commencé par l'épée, disait-il, je l'achèverai par la plume. »

« BALZAC (1799-1850) HONORÉ DE BALZAC est né à Tours, où son père était administrateur de l'hospice.

Pensionnaire chez les oratoriens de Vendôme, il souffre de leur rude discipline.

Il poursuit ses études à Tours, les termine à Paris, accepte de travailler chez un avoué, puis chez un notaire, mais refuse d'être notaire et obtient de sa famille un délai de deux ans pour faire ses preuves comme écrivain.

Ses tâtonnements dureront de 1819 à 1829.

Il compose une tragédie, Cromwell, publie sans succès des contes, des romans, des essais.

En 1825, il se lance dans les affaires. Successivement éditeur, imprimeur, fondeur de caractères, il ne réussit qu'a s'endetter de cent mille francs, somme énorme pour l'époque.

Mme de Berny, avec laquelle il est lié depuis 1822, l'aide à surmonter ses difficultés financières.

La Dilecta comme il l'appelle (c'est-à-dire la bien-aimée) lui témoignera jusqu'à sa mort, survenue en 1836, le dévouement le plus fidèle. Avec Les Chouans et la Physiologie du mariage, il tient enfin le succès.

Poussé par le besoin d'argent et par des ambitions littéraires grandioses, il mène pendant vingt ans la vie d'un « galérien de plume et d'encre ».

Il ne s'enferme d'ailleurs pas dans son labeur.

Il côtoie le monde des affaires, fréquente des écrivains et des artistes, est reçu dans la haute société, se laisse éblouir par de grandes dames, la comtesse Guidoboni-Visconti, la duchesse de Castries.

En 1832, il entre en relations épistolaires avec une Polonaise, la comtesse Hanska.

Il va la rejoindre en Suisse, en Autriche, à Saint-Pétersbourg, à Dresde, en Ukraine.

Il l'épouse le 14 mars 1850.

Mais déjà il est gravement malade.

Il meurt le 19 août 1850, usé par le travail. C'était un tempérament excessif et puissant, un être plein de contrastes hâbleur et sincère, entiché d'élégance et pourtant un peu vulgaire, avide de jouissances, mais travailleur acharné.

Il aimait le faste et se ruinait en prodigalités.

Il se croyait du sens pratique, alors qu'il en était dénué.

Les entreprises les plus téméraires ne lui faisaient pas peur.

Toujours satisfait de lui malgré les échecs, ayant naïvement confiance en son étoile, il se comparait volontiers à Napoléon.« Ce qu'il avait commencé par l'épée, disait-il, je l'achèverai par la plume.

» PRINCIPAUX ROMANS Les Chouans (1829).

C'est le premier ouvrage que Balzac a signé de son nom. Ce roman, où l'influence de Walter Scott est visible, se déroule en 1799.

Il conte l'amour d'un jeune chef chouan pour une belle espionne placée auprès de lui par les républicains.

C'est, en même temps que „la peinture d'une époque, l'évocation précise d'un coin de Bretagne, la région de Fougères. Physiologie du mariage (1829). La Peau de chagrin (1831). Dans cette oeuvre à la fois réaliste et fantastique, Balzac montre par un symbole que chaque homme dispose d'un capital déterminé d'énergie.

Le talisman en peau de chagrin, que possède Raphaël de Valentin, lui permet de réaliser tous ses désirs.

Mais à chaque désir assouvi, il se rétrécit.

Les perspectives de vie du jeune homme se réduisent d'autant.

Quand il ne reste plus rien du parchemin, Raphaël meurt. Louis Lambert (1832). Louis Lambert, génie précoce, fait ses études au collège de Vendôme, où il est méconnu de ses camarades et de ses maîtres.

Nourri de lectures mystiques, il croit qu'il existe des anges, à la condition desquels il rêve d'accéder. Une grande passion illumine sa vie.

La veille de son pariage, il devient fou.

Sa femme continue de le croire sain d'esprit et recueille pieusement ses propos, bribes du Traité de la volonté qu'il se proposait d'écrire.

Il meurt à vingtsept ans, tué par l'excès de sa propre pensée. Le Colonel Chabert (1832). Le Médecin de campagne (1833). Eugénie Grandet (1833). Le père Grandet habite Saumur.

C'est un ancien tonnelier, aussi avare que riche.

Il règne tyranniquement sur sa famille.

Sa fille Eugénie, douce et résignée, a cependant l'audace de donner à son cousin, qu'elle aime, tout l'argent qu'elle possède.

Il en résulte d'âpres drames familiaux.

Après la mort de son père, Eugénie apprend que son cousin est marié.

Renonçant au bonheur, elle emploie sa fortune à faire du bien autour d'elle. Histoire des Treize (1833-1834). La Recherche de l'absolu (1834). Le Père Goriot (1834). Après avoir été très riche, « le père Goriot » vit misérablement dans la triste pension Vauquer.

Il a deux filles, pour lesquelles il s'est dépouillé de tout.

Elles ont une situation mondaine très en vue, ne songent qu'a leurs plaisirs et délaissent leur père.

Un jour qu'elles sont venues implorer son aide, une violente querelle les oppose et fait éclater. »

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