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ARCHITECTURE: Viollet-le-Duc

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Architecte, Viollet-le-Duc est surtout connu pour ses travaux de restauration d'édifices médiévaux. Son érudition historique, technique, archéologique, ses talents de dessinateur et d'écrivain, son activité inlassable lui ont permis de mener à bien des travaux considérables, qui ont gardé toute leur valeur. La redécouverte de l'art médiéval. Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, fils d'un haut fonctionnaire, fréquenta les cercles romantiques et proclama la valeur de l'art médiéval contre les tenants de la tradition classique et académique. De 1835 à 1839, il fit de multiples voyages, en Italie et dans le Midi. A partir de 1840, il collabora étroitement avec Mérimée, devenu inspecteur des monuments historiques. Pendant quarante ans, il s'attacha à restaurer les principaux édifices du Moyen Age, dans toutes les régions de France. Il travailla à la Sainte-Chapelle de Paris, à la Madeleine de Vézelay, à la cathédrale d'Amiens, à Saint-Sernin de Toulouse, à la cathédrale de Clermont-Ferrand, pour n'en citer qu'un petit nombre. Ses plus célèbres réalisations restent la restauration de Notre-Dame de Paris (à partir de 1845), celle de Carcassonne, dont il dirigea les travaux de 1849 jusqu'à sa mort, faisant face à de nombreuses difficultés, enfin la reconstruction du château de Pierrefonds (à partir de 1848), qu'il reconstitua presque totalement à la demande de Napoléon III, désireux d'en faire une demeure impériale.

« Viollet-le-Duc Architecte, Viollet-le-Duc est surtout connu pour ses travaux de restauration d'édifices médiévaux.

Son érudition historique, technique, archéologique, ses talents de dessinateur et d'écrivain, son activité inlassable lui ont permis de mener à bien des travaux considérables, qui ont gardé toute leur valeur. La redécouverte de l'art médiéval. Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, fils d'un haut fonctionnaire, fréquenta les cercles romantiques et proclama la valeur de l'art médiéval contre les tenants de la tradition classique et académique.

De 1835 à 1839, il fit de multiples voyages, en Italie et dans le Midi.

A partir de 1840, il collabora étroitement avec Mérimée, devenu inspecteur des monuments historiques.

Pendant quarante ans, il s'attacha à restaurer les principaux édifices du Moyen Age, dans toutes les régions de France.

Il travailla à la Sainte-Chapelle de Paris, à la Madeleine de Vézelay, à la cathédrale d'Amiens, à Saint-Sernin de Toulouse, à la cathédrale de Clermont-Ferrand, pour n'en citer qu'un petit nombre.

Ses plus célèbres réalisations restent la restauration de Notre-Dame de Paris (à partir de 1845), celle de Carcassonne, dont il dirigea les travaux de 1849 jusqu'à sa mort, faisant face à de nombreuses difficultés, enfin la reconstruction du château de Pierrefonds (à partir de 1848), qu'il reconstitua presque totalement à la demande de Napoléon III, désireux d'en faire une demeure impériale. Une activité inlassable. Inspecteur général à partir de 1853, chargé d'une chaire d'esthétique et d'histoire de l'art à l'École nationale des beaux-arts en 1863 (des polémiques le contraignirent à abandonner cette fonction), il réalisa aussi des constructions neuves, collabora aux Annales archéologiques, écrivit de nombreuses monographies et des dictionnaires, dont le Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle (1854-1868), un Dictionnaire du mobilier, des Entretiens sur l'architecture (1863-1872), et dressa même, en 1876, une carte du massif du Mont-Blanc.

Ses conceptions rationalistes (il insista sur l'importance de la structure des édifices) eurent une influence considérable pour plusieurs générations.

Il mourut à Lausanne, où il avait été appelé pour la restauration de la cathédrale. Témoignage. "Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné." Viollet-le-Duc. »

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