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Anthony Burgess

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John Anthony Burgess naît en 1917 à Manchester, dans une famille catholique. Il étudie la littérature et la linguistique à l'Université de Manchester. Ses goûts le portent d'abord vers la musique ; il composera des oeuvres avec orchestration. Une petite symphonie a été créée à Strasbourg pour le bimillénaire de la ville, en 1989. Écrivain polyglotte, il a été enseignant en Angleterre, officier instructeur en Malaisie où il commence à écrire ses premiers livres. De 1956 à 1959, paraîtront Time for a Tiger, The Enemy in the Blanket et Beds in the East, romans dans la veine satirique d'Evelyn Waugh, qui seront réunis sous le titre The Malayan Trilogy (La Trilogie malaise), en 1972. De retour en Angleterre, il compose un livre qui aura un retentissement considérable à sa parution en 1962, Orange mécanique, adapté dix ans plus tard au cinéma par Stanley Kubrick, film qui fera du roman un best seller mondial.

« Anthony Burgess John Anthony Burgess naît en 1917 à Manchester, dans une famille catholique.

Il étudie la littérature et la linguistique à l'Université de Manchester.

Ses goûts le portent d'abord vers la musique ; il composera des oeuvres avec orchestration. Une petite symphonie a été créée à Strasbourg pour le bimillénaire de la ville, en 1989.

Écrivain polyglotte, il a été enseignant en Angleterre, officier instructeur en Malaisie où il commence à écrire ses premiers livres.

De 1956 à 1959, paraîtront Time for a Tiger, The Enemy in the Blanket et Beds in the East, romans dans la veine satirique d'Evelyn Waugh, qui seront réunis sous le titre The Malayan Trilogy (La Trilogie malaise), en 1972.

De retour en Angleterre, il compose un livre qui aura un retentissement considérable à sa parution en 1962, Orange mécanique, adapté dix ans plus tard au cinéma par Stanley Kubrick, film qui fera du roman un best seller mondial.

Écrivain prolifique et maniant avec un égal talent tous les genres, il est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages dont des essais critiques sur Joyce et Shakespeare, étourdissants de virtuosité linguistiques.

Outre des recueils de nouvelles, des livres pour enfants, biographies et scénarios, Anthony Burgess est aussi l'auteur d'une histoire de la littérature britannique.

Et en ultime feu d'artifice de cet extraordinaire manipulateur de la langue, paraîtra un long poème posthume, intitulé Byrne et inspiré du Don Juan de Byron.

Dans ce texte, il emploie, pour narrer une histoire panoramique, des vers de huit pieds.

Byrne se situe entre la fin de l'époque victorienne et notre époque, avec des ramifications dans le monde entier sur plusieurs générations.

Cette oeuvre truculente paraît en 1995, singulier monument rabelaisien d'un écrivain fasciné par ce qu'il appelle "le répréhensible". Pour Anthony Burgess, la musique et la littérature sont intimement liés et il composera des concertos, symphonies et sonates, menuets pour guitare, et même un opéra inachevé sur Freud et une comédie musicale, inspirée de l'Ulysses de James Joyce.

Quelque peu gêné du succès d'Orange mécanique, d'où l'on a perçu surtout la violence, il se tourne vers les biographies, Shakespeare en 1970, Napoléon en 1974, The Napoléon Symphony et des récits de voyages ; un hommage à Simenon apparaît dans une des chroniques de Hommage to Qwert Yuiop publié en 1986.

En 1993, la parution pour le quatre centième anniversaire de la mort de Marlowe sera l'occasion pour Anthony Burgess, dans A dead man in Deptford (Mort à Deptford) d'exprimer son goût du picaresque, de la musique et de la passion en un livre étonnant et magnifiquement, documenté sur la vie en Angleterre au XVIe siècle.

L'irrésistible talent de linguiste de Burgess trouve là un accomplissement dans ce qui sera le dernier ouvrage publié de son vivant.

Anthony Burgess a été fait Commandeur des Arts et des Lettres en France, Commandeur du Mérite Culturel par le Prince Rainier de Monaco.

Il meurt le 25 novembre 1993.. »

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