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Andreï Andreïevitch Voznessenski

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Andreï Andreïevitch Voznessenski né en 1933 Né à Moscou. Étudiant en architecture, publié à partir de 1958, Voznessenski est, avec Evtouchento, le poète préféré de la jeunesse soviétique. Grand admirateur de Pasternak qui encouragea ses débuts, et auquel il s'apparente, il a publié plusieurs recueils : Les Maîtres (1959) ; Le Recueil de la parabole (1960) Mosaïque (1960), Quarante digressions lyriques d'un poème intitulé la Poire triangulaire, ensemble de poèmes sans lien logique entre eux, réunis en recueil en 1962, Les Antimondes (1964), Le Coeur d’Achille (1966), L’Ombre d’un son (1970), Regard (1972), Incontrôlable (1981). Créateur d'images éblouissantes, sensible au pouvoir des mots au-delà de leur contenu et à leur effet musical, Voznessenski a été vivement critiqué en URSS pour "formalisme" et "hermétisme". Or, s'il utilise en effet tous les procédés techniques jouant de l'allitération, de l'assonance, accumulant les symboles, c'est à des fins bien précises : "Aller par la musique des mots à l'essence des choses, à l'être même des choses et de l'homme." Par le truchement de cette musique, nul ne sait, mieux que Voznessenski lui-même devant un auditoire, transmettre l'émotion poétique.

« Andreï Andreïevitch Voznessenski né en 1933 Né à Moscou.

Étudiant en architecture, publié à partir de 1958, Voznessenski est, avec Evtouchento, le poète préféré de la jeunesse soviétique.

Grand admirateur de Pasternak qui encouragea ses débuts, et auquel il s'apparente, il a publié plusieurs recueils : Les Maîtres (1959) ; Le Recueil de la parabole (1960) Mosaïque (1960), Quarante digressions lyriques d'un poème intitulé la Poire triangulaire, ensemble de poèmes sans lien logique entre eux, réunis en recueil en 1962, Les Antimondes (1964), Le Coeur d'Achille (1966), L'Ombre d'un son (1970), Regard (1972), Incontrôlable (1981).

Créateur d'images éblouissantes, sensible au pouvoir des mots au-delà de leur contenu et à leur effet musical, Voznessenski a été vivement critiqué en URSS pour "formalisme" et "hermétisme".

Or, s'il utilise en effet tous les procédés techniques jouant de l'allitération, de l'assonance, accumulant les symboles, c'est à des fins bien précises : "Aller par la musique des mots à l'essence des choses, à l'être même des choses et de l'homme." Par le truchement de cette musique, nul ne sait, mieux que Voznessenski lui-même devant un auditoire, transmettre l'émotion poétique.. »

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